Chapitre 10 : Départ

20 4 1
                                    

Tout le monde s'est réveillé tard. Il restait plein de choses à mettre dans les sacs mais peu de temps, et c'est là qu'intervint Fabrice et certaines choses qu'il avait acheté :

- Ça sert à quoi ? demanda Maxime en montrant les petites boules bleues nuit.
- Ce sont des des fourres-tout, répondit Elea sans lever les yeux. On les met dans des sacs, poches, fourreaux ... Et ça permet d'avoir un espace extrêmement grand et relié entre tout ceux qu'on possède.
- J'en ai relié certains entre eux. Tout le monde en aura un dans sa poche et dans les sacs, et ils iront dans un espace commun. Mais j'en ai également pris pour notre armurerie. Elea l'a remplie hier soir, et je voudrais que vous le mettiez à votre main.
- Notre main ? Pourquoi ?
- Vous sortirez les objets de votre poche que si vous le pensez très fort. Si vous pensez très fort à une arme, elle apparaîtra dans votre main immédiatement.
- Pas bête, siffla Aaron d'admiration.

Les boules avaient l'air dur au toucher, mais en fait étaient visqueuses, et elles se désagrégèrent au contact de la main de chaque membre du groupe. Fabrice leur montra comment s'en servir en faisant apparaître une épée dans sa main.

- Trop stylé ! dit Maxime. Je peux essayer ?

Maxime essaya, mais au lieu d'une épée, c'est une hache de guerre qui arriva dans sa main, le faisant tomber en arrière. Fabrice et Saphir éclatèrent simultanément de rire, Aaron sourit et Elea soupira pendant que Maxime se relevait difficilement, gêné.

- Oui bah c'est bon ça va ... marmonna Maxime.
- Il faut faire attention à bien réfléchir à une arme en particulier, dit Fabrice en se calmant peu à peu, ou sinon une arme aléatoire apparaîtra, et cela peut te désavantager en combat.
- Désolé, je m'en souviendrais ...

Fabrice prit la hache et elle disparu. Les quelques affaires restantes furent rapidement rangées dans les sacs et midi était déjà passé quand ils furent enfin près à partir.

Le maire les attendait de pied ferme en bas du bâtiment, pour leur souhaiter un bon voyage, et pour leur offrir un dernier présent : des loups magnifiques d'environ trois mètres de long, pour tout les membres du groupe.

- Ils sont magnifiques ! s'écria Saphir.

Le mot était faible. Leur pelage était de différentes couleurs : Saphir reçu un loup au longs poils brillants, leur donnant une teinte bleue. Aaron hérita d'un loup très grand par rapport aux autres, avec un pelage roux et des yeux pétillants de vie. Maxime obtint un loup sombre, avec une fourrière noire, à l'inverse de celui donné à Fabrice, entièrement blanc. Elea refusa de prendre un autre loup que Lako, au grand désappointement du maire. Ils partirent immédiatement, prenant la route par laquelle ils étaient arrivés et bifurquèrent en direction du nord, escortés par le maire et plusieurs villageois importants ou curieux. On pouvait voir, par les fenêtres ou les embrasure des portes, des têtes d'enfants qui observaient avec étonnement le groupe passer.

Les loups ne se révélaient pas d'une grande aide pendant qu'il était dans la forêt, ils durent donc marcher. Ils discutaient de tout et de rien, écoutant les bruits du bois qui les entouraient.

Ce dernier, par ailleurs, n'était plus le même : la forêt terne, dangereuse où ils avaient atterris était maintenant luxuriante, baignée de la lumière du soleil radieux de cette journée qui filtrait par les feuillages. Les arbres, auparavant sombre, mort, étaient maintenant de toutes teintes, passant du brun clair au vert foncé du bleu nuit à l'orange. Elea, qui semblait connaître toute la forêt comme sa poche, les informait sur les différents types d'arbres, les animaux qui passaient furtivement sous la végétation dense autour du chemin, et qui disparaissaient dès que le groupe s'approchait.

La journée était déjà bien avancée quand ils découvrirent un petit espace à côté de la route, sûrement ayant servi à d'autres voyageurs. Un petit ruisseau coulait paisiblement à côté. Ils décidèrent de s'installer dans cet endroit pour la nuit.

Comme toujours, ils se repartirent les tâches : Aaron se chargea d'aller chercher du bois, Fabrice et Elea montèrent les tentes, Maxime et Saphir préparèrent le repas. La cohésion du groupe allait bon train, et tout le monde semblait bien s'entendre.

À peine la nuit fut tombé, tout était près : le repas chauffait doucement au dessus du feu, entouré par quelques tentes, et le groupe assis autour papotait joyeusement. Le repas fut enfin près et ils dînèrent ensuite en silence, trop affamés pour dire quoi que ce soit.

Ils allèrent se coucher les uns après les autres, chacun dans la tente des filles ou des garçons, et tout le monde s'endormir peu à peu ...

Mais ils furent réveillés par un cri à glacer le sang ...

_______________________________

Hey !

Je sais pas quoi dire d'intéressant, donc bah je vais rien dire, ça sera beaucoup plus simple !

Aller au revoir !

Destinées  -EN PAUSE-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant