Destinées -EN PAUSE-

Chapitre 6 : Civilisation

L'équipe est en route depuis plusieurs heures déjà, et toujours pas l'ombre d'une trace de civilisation ... Ils progressent dans la forêt qui se densifie à chaque pas. Exténués, ils ont croisé plusieurs animaux féroces dont plusieurs sortes de loup et quelques araignées surdimensionnées. Pour ces quelques bêtes malchanceuses, le sort leur étant réservé est peu envieux : une morsure de Lako ou une flèche d'Elea qui se révèle une incroyable chasseuse. Elle ne rate jamais sa cible et sait où viser pour tuer d'un seul coup, ce qui lui apporte l'admiration de Saphir :

- Quand même, j'aimerais bien savoir faire comme elle, soupire-t-elle.

- Si te venais de mon village, tu saurais déjà tout, répondit sèchement Elea.

Fabrice s'est réveillé en chemin. Il est toujours faible à cause de son utilisation excessive de magie mais peut marcher. Il bombarde de question Elea, demandant le nom de son village, l'origine du loup les accompagnants ... Ses questions restent sans réponses, se heurtant à la froideur de la jeune fille, ne parlant que pour faire des remarques acides ou critiquer.

Après une heure de plus à marcher entre les arbres, Elea s'est arrêté, s'est retourné et nous a dit :

- Bon, on arrive bientôt à mon village, donc vous me laissez expliquer et vous ne dites rien, normalement tout ira bien, compris ?

- D'accord, mais il reste encore du chemin ? Je commence a fatiguer, moi ... demanda Maxime.

- il reste dix minutes avant d'arriver à un avant poste, puis après on rejoint une route en terre qui va directement nous amener au village. D'autres questions ?

Et sans même laisser le temps d'ouvrir la bouche, elle se retourne et recommence à marcher. Les adolescents ont toute les peines du monde pour ne pas se laisser distancer car elle presse le pas.

Une construction en bois entre soudain dans leur champ de vision : une petite cabane surélevée par une échafaudage de branches et de morceau de bois, avec plusieurs fenêtres pour observer les environs.

- Il faut qu'on monte pour nous présenter, sinon ils nous tireront dessus, annonce Elea.

- Attendez, murmure Fabrice. Vous ne trouvez pas ça louche ? 

Sur ces mots il montre du bois calciné qu'on peut voir par une fenêtre. Elea fait signe au groupe de se taire, puis commence lentement à escalader l'armature en bois. Elle disparaît à l'intérieur et pousse un cri craintif.

- Elea ! Ça va, crie Aaron, pas de problème ?

- Vous pouvez venir, répond Elea en gémissant.

Tous commencent à escalader pour arriver au niveau de la cabane, montrant la découverte macabre d'Elea, un véritable carnage : trois corps, à peine reconnaissables d'êtres humains, arrachés en petit bouts, comme passés au mixeur ( essayez, c'est très joli avec le pied ! ) . Les têtes sont plantés sur des piques au milieu de la pièce, les yeux exorbités. Saphir se retrouve figé dès qu'elle aperçoit les morceaux de chairs disséminés dans la cabane et Maxime grimace de dégoût. Elea est inquiète et inspecte la hutte :

- Des marques de lutte, de brûlures, de petites explosions ... C'est pas des animaux qui ont fait ça.

- Alors quoi, demande Aaron, qui ou qu'est ce qui a pu faire ça ?

- Ce n'est pas ce que je pense, dit Fabrice en se tournant vers Elea. Ces armes, ces méthodes ...

- Malheureusement, les indices parlent d'eux mêmes, murmure Elea. C'est l'œuvre des ...

Soudain, elle se redresse, les yeux grands ouverts, et nous regarde gravement. Saphir demande, choquée par les cadavres, lui demande :

- Quelque chose ne va pas, Elea ?

- Mon village ! Ils attaquent mon village !

Et sur ces mots, elle descend rapidement de la cabane surélevée et disparaît sur le chemin de terre.

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Hey !
ENFIN DU SANG !!!
Le prochain chapitre, je vais beaucoup l'aimer, je pense ! Ceux qui me connaisse comprendrons. À plus !

PS : si vous avez essayez de passer votre pied au mixeur, vous êtes très con, mais dites le moi en commentaire, que je me moque de vous !