Le collège de la résistance

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Polignat : Collège de la résistance 14mai 2016 01h19

Point de vue d'Eléa :

Eléa était sorti de son 4x4, elle était rentrée dans le collège, un des cars étais parti, après qu'un groupe d'enfant soit monté. On lui avait dit de monter au dernier étage avec Jeff. Elle ne savait pas vraiment pourquoi. En arrivant, elle vit qu'il n'y avait qu'une seul pièce. Une salle d'art plastique. Il y avait encore les feuilles sur les tables. Et les créations des élèves de l'après-midi. Depuis qu'elle était en haut, elle observait la ville à partir d'une fenêtre du troisième étage du collège, elle pouvait voir des immeubles et des maisons prendre feu. Elle était avec Jeff,

Un autre ado arriva, elle ne le connaissait pas. La majorité des résistants étaient partis protéger la base. L'ado prit la parole :

- Je me présente, je suis le « chef » de ce groupe de résistant, je suis là pour vous demander quelque chose. Bon déjà, je pense que vous n'êtes pas au courant de toute. Oui, des délinquants on prit le pouvoir. On estime qu'ils y a environ 2500personnes avec eux. Nous, on est environ 600 résistants. Et on a recueilli deux-cents gamins. Ici c'est le plus grand point de résistance. On est presque 200. On a déjà perdu une centaine de nos camarade, soit ils sont parti, soit ils sont prisonniers, soit ils sont morts... Faites le calcul. Ils sont 5fois plus nombreux que nous. On ne va pas tenir des jours. Avec vous, on est presque 700. Là ils sont en train de nous attaquer. C'est la plus grosse attaque qu'on ait eu... Ils sont presque 300 à nous attaquer. Mais eu ils tirent tous à balles réels. Et ils comptent apparemment sur un renfort. Dans les prochaines heures. La ville aura surement brûlé d'ici 24heures. Je vous le dit : On a perdu. Embarquez les enfants, mettez-les en sureté. Et revenez après pour nous. Votre ami, Paul, il vous à expliquer ce qui c'est passer sur la place. Ils ont tiré sur des enfants. C'est fous comme en quelques heures les gens peuvent devenir fous... Il y a d'autre point de résistance un peu partout. Prenez vos camions et aller les aider. Le point le plus proche d'ici et dans l'église. Il y a environ 150 personnes. Ils ont besoin de nourriture. Je vous en prie. Allez les aider. Nous on va les empêcher d'entrée dans le lycée. Vous avez une question ?

- Oui, demanda Jeff. Je sais que c'est horrible mais... Est-ce que tu arrives à tirer à balle réel sur des gens... t'as déjà tué quelqu'un... ?

- Oui, je n'ai pas eu le choix... Cette après-midi... Je ne veux pas vraiment en parler.

- Ce n'est pas grave... Continua Eléa. Je suis d'accord pour aller aider les gens à l'église. Jeff tu viens avec moi ?

- Bien-sûr. Bon, alors allons y. Bonne chance à toi. Comment tu t'appelles en faites ?

- Je m'appelle Thomas. Je serais ravi de venir à Exela une fois que tout cela sera finit... Au revoir, bonne chance à vous.

- Au revoir. J'espère te revoir. Termina Eléa.

Cet entretien n'avait duré que quelque minute. Eléa avait compris quelque chose : Elle avait compris que la résistance tiendrait jusqu'au bout, avec espoir, et courage.

Point de vue de Paul :

Paul accompagné encore une fois de Marie, se rendait avec son arme, vers la bataille. On leur avait demandé de tenir jusqu'à leur évacuation. Il allait le faire. Il allait tenir. Il était dans les couloirs, il tourna, et vit une rangé de salle de cours, dans ses salles, au 1er étage, était regroupé des résistants qui tirait par les fenêtres sur les assaillants. Marie et lui rentrèrent dans une d'entre elles. Paul jeta un rapide coup d'œil par une fenêtre : En bas, à la lumière des lampadaires, il vit des dizaines et des dizaines d'ados armés en train d'essayer de rentrer. Un cri retentit. Un des ados à côté de lui venait d'être touché par une balle. Paul accouru vers lui. Avant qu'un autre ado arrive, et le sorti de la pièce pour l'amener à l'infirmerie. Paul et Marie se regardèrent, et n'eurent pas besoin de se dire le moindre mot pour se comprendre. Ils enlevèrent le cran de sécurité, et se mirent à tirer par les fenêtres. Certains ados tombaient, parfois non. Une balle fusa aux oreilles de Paul. S'était le signe pour lui de se baisser.

- Tu vas bien ! Demanda Marie.

- Oui, ne t'inquiète pas j'ai eu de la chance !

- On y retourne ?

- Allons-y, 3, 2, 1 ! Répondit Paul.

A son signal, ils vidèrent une seconde fois leurs chargeurs. D'autres balles ripostèrent. Ils se baissèrent et rechargèrent leurs armes.

- On y retourne ? Demanda à nouveau Marie.

- On n'a pas le choix... Répondit Paul. 3, 2, 1 !

Paul, sentait la peur de Marie, Il voyait qu'à chaque fois qu'elle se relevait, l'angoisse était lisible sur son visage. C'était plus ou moins normal. Paul avait un pressentiment, il avait le pressentiment que si la situation continua comme cela, la ville allait rapidement devenir un véritable enfer. Il savait qu'il allait devoir endurer ça. Et il allait tenir le coup.

Et encore un nouveau chapitre ! Je suis en train de réfléchir à un nouveau format temporel... Peu être un chapitre par semaine... Ce n'est pas à cause de l'avance ! Je l'ai récupéré ! Mais c'est plus pour avoir le temps d'affiner mes chapitres... Parce que plus le temps passe, et plus... J'ai l'impression que le fait de poster trop de chapitre rend mon histoire moins bonne... Bref ! Je vous préviendrai ! N'hésitez pas à commenter, à laisser vos hypothèses... 

Bisous à tous ;) 

Axel :)

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