/ Chapitre 3 / Vivre d'amour, de sexe et d'eau fraîche

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/Léo/

On arrive enfin chez moi. J'ai enfin l'occasion de me voir dans un miroir : Mon œil n'est pas touché, mais ma joue saigne pas mal. Je dis à Eden de m'attendre à l'entrée et je mets rapidement du désinfectant et un pansement sur ma blessure et je redescends vers lui.

Je reprends mon sac et lui sourit. Ça ne lui suffit pas ; il fait un pas vers moi et colle ses lèvres contre les miennes. Je laisse sa langue passer entre mes lèvres. Il m'enlace et je sens qu'il a un peu plus chaud que la normale. Je souris.

Il décroche sa bouche de la mienne, et s'approche de mon oreille. Il caresse mon torse sous mon t-Shirt en me soufflant des mots sensuels à voix basse :

« Tu n'as pas envie qu'on fasse quelque chose de cochon, j'veux dire, là tout de suite ? Genre qu'on se colle, sexe contre sexe et que je te touche lentement ? Ensuite j'y ajoute ma langue, contre ton bout chaud... »

J'aime quand il parle comme ça. Pour répondre à nos envies communes, je l'embrasse langoureusement. Il bande. Je le sens contre ma jambe. J'ai tellement chaud...

« Léo, tu n'es pas à l'école ? »

Je sursaute et pousse un peu Eden avant de me retourner.

« Ah, maman. Non, j'avais oublié mes clé à la maison »

J'avais tellement mal menti. Ma voix tremblait, je fuyais son regard, ça m'a gêné qu'elle nous surprenne. Elle prend une voix volontairement froide :

« Bonjour Eden. »

« Bonjour Madame. »

Silence. Un horrible silence qui est aussi blessant qu'un couteau. Avant qu'Eden ne décide de le briser :

« Bon, on va être en retard Léo. Tu viens ? »

Sans nous prendre la main, nous passons les deux la porte sous le regard de ma mère. Je la hais des fois.


/Eden/

Nous marchons les deux côtes à côte. Ma bite ne veut pas redescendre. Même l'intervention de cette connasse de maman protectrice ne m'a pas fait débander. C'est les paroles que j'ai chuchoté à Léo je crois. Ça m'a autant excité que lui.

Mais je ne peux pas en rester là. Et je n'ai pas peur de le faire en public. Si ça ne tenait qu'à moi, avec l'excitée que j'en ai, je pourrais lui arracher ses habits et le prendre, là, maintenant. Mais c'est lui que ça va gêner. Du coup, je dois trouver un truc...

« Léo, attends, t'es sûr que les mecs ne t'ont rien piqué ? Tu veux retourner vérifier ? »

« Hmmm...Bon, d'accord. C'est vrai que j'ai rien vérifié. J'ai peut être laissé tomber quelque chose. »

Gros naïf. Tellement.

On retourne sur le lieu de l'agression. Je connais bien le quartier ; sur le côté il y a une rue où personne ne va plus : c'est l'arrière d'un bâtiment abandonné. Personne ne peut nous voir là-bas. Je mets mon plan en marche.

« Hey, là-bas, c'est pas un de tes cahiers qui traîne ? »

Je me précipite dans la ruelle et, comme je l'attendais, il me suit. Je regarde à droite, à gauche, en attendant qu'il soit assez prêts et là : je me retourne, et le colle contre moi pour l'embrasser. Il sourit, légèrement gêné.

Mes baisers descendent dans son cou. Il me souffle :

« Tu aurais dû me dire que tu en avais autant envie, mais là chou...On est en public. »

Je m'approche de son oreille et dit en même temps que je commence à lui caresser l'entre jambe :

« Non. Je t'assure, on est caché. Personne ne vient jamais ici. Laisse toi faire. J'ai tellement envie de toi. »

Mon sexe me démange. J'ouvre ma braguette : j'ai tellement envie de lui, mais il va falloir limiter les dégâts : on n'a pas de lubrifiants : adieu mon rêve de pénétration. Mais je lui avais promis autre chose, si je me souviens bien.

J'ouvre son pantalon et sort sa bite : elle est dure, juste comme j'aime. Et avant qu'il n'ait pu protester, un dernier bisou sur les lèvres et je descends avec mon visage en direction de sa trick.

Il n'ose rien dire et attends de voir si je vais le faire ou pas. Je souris avant de saisir sa bite à la base et de glisser ma langue sur son gland. Il frissonne et chuchote un léger :

« Noooonnn je vais hurler si tu fais ça »

Je fais glisser mes lèvres une ou deux fois sur son bout extrêmement dur avant que je l'entende chuchoter :

« C'est bon. C'est tellement bon quand tu me suces... »

« Je t'avais promis une surprise »

Je lui rappelle en souriant, avant de sucer son sexe, jusqu'à le laisser descendre vers ma gorge. Il bande tellement fort. Mes va-et-vient lui font de l'effet. Je le sens trembler et il chuchote à voix basse :

« Encore...Encore...Plus fort...Eden...suce-moi »

J'ai putain de chaud. Je me mets à genoux parterre, et sans m'arrêter de le sucer, je prends ma main libre, sort ma verge et commence à me branler. Ces petits cris m'excitent...Je vais encore plus fort avec ma langue, tellement qu'il lâche un « ohh putainn !!! ».

Je souris. Je suis à deux doigts de jouir. Et lui aussi, j'imagine. On y va comme des sauvages. Juste une énorme envie de sexe. Rien d'autre. Juste des vas et vient sur son gland, juste ma main sur ma bite qui me procure du plaisir.

Rien d'autre. Puis je me sens craquer. Le moment de bonheur intense. Je sens du sperme couler dans ma mains droite et une seconde après, je me rends compte que Léo a éjaculé dans ma bouche.

Je fais encore un va-et-vient et me tourne sur le côté pour cracher le liquide.

« Pardon, je suis vraiment désolé, je ne voulais pas...J'aurai dû te prévenir, désolé, pardon, pardon... »

Je m'essuie la bouche d'un revers de main et lui dit :

« C'est rien. Juste un petit détail, mon amour. »

Il sort trois mouchoirs de son sac, essuie son engin et le range. Puis il râle. Mais à sa manière à lui, pas méchamment bien sûr :

« Tu aurais pu me dire quand même que tu en avais autant envie. Là, on a eu de la chance, personne ne nous a surpris. Mais la prochaine fois... »

Je l'embrasse pour lui couper la parole. Un bisou vraiment très doux qui contraste avec le moment de sexe.

« Promis, la prochaine fois je te préviens avant. Tu ne m'en veux pas ? »

Il hoche la tête et m'embrasse. Je l'aime tellement...


/Dolan/

Sur les 9 couples que j'ai déjà brisés, il n'y avait que des hétéros. Car j'étais partis tout seul du principe que deux personnes du même sexe ne peuvent pas s'aimer de manière aussi passionnelle.

Et pourtant, la scène que je viens d'avoir devant les yeux m'a prouvé le contraire. Deux hommes, complétement fou de sexe l'un envers l'autre mais pas seulement. Des mots doux, de douceurs et des caresses.

Comme si ils voulaient se faire passer pour le couple parfait. Seulement, ce n'est pas une couverture, car même derrière les caméras, ils expriment tout ce qu'ils ressentent. Ce couple me fait mal au bide.

Il faudrait que je les ajoutes à ma liste, plus tard. Les couples parfait, ça me dégoute. J'ai envie de les faire payer, rien que par le fait qu'ils s'aiment.

En attendant, je dois aller me préparer. Un des 3 garçons m'a invité à la fête du siècle ce soir. Aujourd'hui, je sèche les cours pour mieux me documenter sur une certaine Valentine...Si tout va bien, ce soir...Elle est dans mon lit.

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⏰ Dernière mise à jour : May 23, 2016 ⏰

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Le briseur de couplesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant