/ Chapitre 2 / Les femmes avec les mecs

8 0 0
                                    

/Léo/

Je dois forcer sur mes bras pour me relever, tellement mes tremblements m'handicapent. Je me mets assis et souffle :

« Arrête, Eden. Force-les juste à s'excuser et on n'en reparle plus. »

Je vois que ça le dérange que j'aie dit ça. Il se mord les lèvres, patiente un peu et répond :

« Vraiment ? »

« Vraiment. Ça me suffit. »

Un silence ou je sens qu'il réfléchit beaucoup. Puis finalement il déclare :

«  Vous avez 2 minutes pour vous excuser avant que je ne prenne plus du tout en compte son avis. Ce temps passé, je vous explose. »

« Pardon mec »

« Ouais, désolé. »

« On s'est trompé, t'es pas un pédé en faites »

Eden sourit. Je sais ce qu'il a derrière la tête, j'aimerais l'en empêcher, mais je sais que même moi je ne pourrais rien y faire... Je commence :

« Eden, ne fais pas comme d'habi... »

« Non, Messieurs, Léo n'est pas Pédé, mais homosexuel. Ce n'est pas la même chose. Et moi, je suis son petit amis, alors vous n'avez plus intérêt à l'emmerder sinon je vous pourris la vie. Bien compris ? »

Je soupire : la mine terrorisée des racailles parlent pour eux. Je ne les verrais plus m'emmerder, ça, je peux en être sûr. Mais je n'aime pas qu'Eden s'emporte comme ça. Et j'ai horreur qu'on annonce que je sois gay. Bien que maintenant, peu de gens ne soient pas au courant.

Les ennemis détalent enfin, et quand on ne le voit plus du tout, il se retourne vers moi avec un air inquiet :

« Ils t'ont bien amoché, je ne crois pas que tu puisses aller en cours comme ça. On va chez toi ? T'as toujours ta trousse de soin ? »

J'ai compris son manège : toujours le même. Je prends un air faussement triste, oubliant ma douleur deux minutes :

« Tu n'as pas envies d'aller en cours, c'est ça ? »

Il me regarde et corrige :

« Pas envie d'aller en cours, si je sais que tu ne vas pas bien, et que tu es seul. C'est pas la même chose. »

Je me garde de lui faire des commentaires ; il n'aime pas que je juge le fait qu'il sèche souvent les cours. Alors je souris, et je profite du fait que je puisse encore rester un moment avec lui.

Et c'est là qu'il me sort, un sourire de travers :

« Et qui sait, peut-être que si tu vas mieux, je te réserverais une petite...Surprise »

Je souris aussi. Ce mot n'as pas 50 signification pour nous deux. Nous nous prenons la main, et marchons en direction de chez moi. Qu'est-ce que je me sens bien...


/Dolan/

Je m'avance vers ces racailles, sans aucune peur. J'en ai déjà maté des comme eux. Ils restent silencieux, les trois alignés assis sur un muret, la honte à l'esprit. Je connais leurs manières de penser dans ce moment-là, je décide de ne pas y aller de main morte :

« Il vous a mis une raclée, le costaud ? »

Les trois visages se tournent vers moi. Deux sont perplexes, mais le troisième à l'air plus confiant.

« Ouais. On s'en est pris à plus petit que nous, on pensait pas qu'il avait un chien de garde. »

J'ai vu ça. Quand je suis arrivé, Celui avec les cheveux teint en rouge secouait deux de ces abrutis par le col, avant de les balancer comme des vulgaires merdes. Les trois voyous sont partis en courant comme des lapins affolés.

Et c'est là qu'entre ma technique. J'aborde les mecs de mon âge en apparaissant de nulle part, comme quelqu'un de sympathique, puis j'apprends s'ils ont des copines et...je fais tomber les jolies filles dans mes bras.

C'est comme ça, ça a toujours été comme ça. J'attire les filles jusque dans mon lit, et je ne me fait jamais punir. C'est toujours elles qui répondent à leurs copains, après qu'ils aient craché le fameux « Tu m'as trompé ».

Des trucs que seules les femmes savent dire comme par exemple « Tu sais, on était plus très bien ensemble » ou alors « Tu as changé depuis notre rencontre ». Voilà pourquoi j'adore les femmes.

« Si même les pédés deviennent agressifs, dans quelques années la terre sera exterminé des hétéro. Mais j'ai vraiment pas envie de les laisser tranquille non plus. »

Cracha un des mecs. Je répondis en laissant mes véritables pensées au fond d'un placard :

« Tellement. Il faut leurs montrer qu'on est en majorités, à ces enculés. Tiens j'ai une idée, on leurs faut un sale coup ? Aux deux-là ? »

« Ouais ! T'est un mec cool toi, en plus t'a l'air costaud, sur que l'autre mec là, Eden, il va avoir peur qu'on lui casse les dents à lui et son petit fils de pute »

Je souris. En discutant avec les mecs, après avoir élaboré le plan de vengeance ; J'apprends que deux sur les trois ont des copines. Moi ? Je m'invente une copine imaginaire. Elle s'appelle Chloé, aime bien faire du cheval et habite à 45 minutes de là.

Ils ne se doutent de rien...J'ai juste à gagner leurs respect, et avec ces deux points, il ne me restera plus que 5 couples à briser avant d'arriver au niveau de Flyinthelight...

Le briseur de couplesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant