Destin Croisé

29 partie 1

Chapitre 29

Point de vue de Jane

La première pique avait été lancée. Mais le pire restait à venir. On m'avait toujours dit de frapper là où ça faisait mal. Et c'est ce que je comptais faire.

Elle devait sûrement savoir que c'était moi qui avais informé Etoile Mag. D'ailleurs pourquoi agir dans l'ombre alors qu'il y a de la lumière ?

Le scoop que j'avais révélé à Etoile Mag me rapporta quelques billets. Mais il m'en fallait encore plus. Deux choix s'offraient à moi : soit je couchais avec un mec ou soit je couchais avec deux mecs à la fois. On me disait que j'étais douée pour ça. Alors autant continuer.

Quand je pense que tout ce qui m'arrive, c'est à cause de cette sale garce ! Que je le veuille ou non, cette séparation entre elle et moi m'a achevé. J'avais sombré et elle, elle avait émergé. On était quand même les meilleures amies du monde. Comment a-t-on pu en arriver là ? Ah oui, ma soit disant meilleure amie m'a trompé avec Taylor !

Je tirais une grande bouffée de cigarette. C'était mon relaxant.

Mon téléphone sonna. C'était ma mère. Je refusais son appel. Mais elle croyait quoi celle-là ? Je vous signale que c'est elle qui m'a foutu à la porte ! Bon, je l'avais quand même sauté au cou lors de notre violente dispute. Mais je ne regrettais rien.

Mes consommations illicites m'avaient endurci. Il le fallait bien dans ce monde de brutes.

Fin point de vue de Jane

***

Point de vue de Larah

Le week-end chez Taylor s'était bien déroulée mais pas sur toutes les coutures. En fait, rien ne s'était passé comme prévue et surtout lors de ma première fois.

J'avais pensé qu'on aurait regardé un film puis on se serait peloté et enfin on passerait à l'acte en lui-même. Au lieu de ça, nous nous sommes disputés à cause d'un paparazzi qui campait carrément sur le terrain d'en face ! Je n'aurai jamais imaginé qu'être paparazzi était bien payé en France...

On avait commandé japonais ce soir-là. Pour me faire plaisir, on regardait Pretty Little Liars lorsque le livreur sonna.

-J'y vais ! Signalai-je à Tay.

J'ouvris la porte et fis face à un livreur plutôt jeune, ayant peut-être mon âge. Il devait sûrement étudier à côté, ce qui me fit un léger pincement au cœur. J'avais opté pour la facilité alors que lui combinait les deux.

-Bonsoir mademoiselle. Je viens vous livrer votre commande. Me dit-il en me tendant un sac en papier kraft.

-Merci beaucoup... Au revoir. Hésitai-je en prenant mon dû vu que Taylor avait déjà payé en ligne.

A vrai dire, je commençai à devenir nerveuse. Car après le dîner, nous ferions du sport de chambre !

J'allais refermer la porte lorsqu'il m'interrompit.

-Mademoiselle ? Commença-t-il.

-Oui ? M'enquis-je avec une voix suraiguë comme s'il savait ce que nous allions faire après ce fameux diner.

Il se racla la gorge.

-En fait, je me demandais si vous étiez la copine Taylor Lautner...

Je fus surprise. Mes doigts commençaient à trembloter. Je les cachais avec le sac derrière mon dos. Je n'avais pas envie que ce livreur voit mon mal aise. En me voyant ne pas répondre, il continua :

-C'est cet homme m'a dit que vous étiez sa copine... Me dévoila-t-il en me désignant le fameux paparazzi scotché derrière un arbre.

-Merci de m'avoir prévenu... Je croyais délirer mais maintenant j'ai la certitude que non. Cet homme surveille tous mes faits et gestes depuis quelques jours... Balançai-je en essayant d'être la plus persuasive possible.

- Oh, eh bien dans ce cas-là, ne tardez pas à appeler la police. Il ne faut pas rigoler avec des psychopathes pareils ! S'exclama-t-il d'un air grave.

Ouf j'avais réussi à éviter le pire. Enfin je crois.

-Larah ? Tout va bien ? Me demanda Taylor. Au son de sa voix il se rapprochait et merde ! De toutes les manières, dans les films la voix de Tay était doublée. Donc il n'y avait pas de risque que le livreur le reconnaisse.

-Oui oui ! J'arrive. Lançai-je à son attention. Merci au revoir ! Poursuivis-je maladroitement. Je fermais la porte au nez de l'inconnu.

Je soufflais un bon coup. En plus d'être nerveuse, j'étais en colère. Je fis demi-tour et manquai de rentrer dans le torse de Taylor.

-Qu'est-ce qui se passe ? Me demanda-t-il innocemment.

-Voilà ce qui se passe : il y a un paparazzi qui nous surveille juste en face ! M'exclamai-je en faisant des grands gestes. Le sac chuta au sol.

-Calme-toi princesse, tenta-t-il tout en pénétrant mon espace vital.

-Non je ne me calmerai pas ! Mais merde, il ne connait pas la définition de vie privée ou quoi ? Il se croit tout permis en venant camper sur le terrain d'en face !

Il ramassa le dîner et le posa sur la table.

-Est-ce que moi je l'épie devant sa maison ? D'ailleurs je vais appeler la police ! Hurlai-je en direction du salon.

-Mais j'ai cru qu'on ne se cacherait plus... Et tu pourrais arrêter de crier s'il te plait ?

-Non, on ne se cache plus. Mais c'est pas pour autant qu'il doit se permettre d'entrer dans notre vie privée ! D'ailleurs c'est pour toi que j'ai fait l'effort "d'apprécier" ces paparazzis. Sache qu'à mes yeux ils ne seront que des voyeurs. Comment peux-tu rester si indifférent ?

Je pris mon téléphone et composai le numéro de la police quand soudain Taylor attrapa mon téléphone.

-Je me suis habitué. Souffla-t-il. Laisse tomber, ça prend beaucoup de temps au téléphone. Mon avocat s'en occupera dès demain et l'affaire sera réglée. Ne t'inquiète pas.

-Je n'ai plus faim. Je vais prendre une douche. Dis-je en m'éclipsant vers la salle de bain. Je n'avais plus envie de parler avec lui.

Cette journée, j'avais connu une palette d'émotion : joie, bonheur, nervosité, colère. Et après ?

J'avais besoin de prendre une douche afin de calmer mes nerfs.

Petit à petit ma colère s'estompait.

Je crois qu'entrer dans cette douche italienne me fera toujours de l'effet. Il y avait de la place pour cinq personnes ! L'eau chaude entra en contact avec mes cheveux puis avec ma peau plutôt pâle. Avec la saison hivernale je deviendrai plus banche que neige, super ! La buée ne tarda pas à se ruer sur la paroi, ce qui me fit un paravent naturel.

J'attrapai le gel douche aux mûres sauvages lorsque je sentis un courant d'air. Je me retournai et vis Tay en caleçon. Le rouge me monta aux joues. Heureusement que je portais un maillot de bain deux pièces...

Qu'est-ce qu'il était beau. Et ses muscles si développés... Alors que moi, hum hum, je n'avais rien de tout ça. Après tout une fille musclée comme ça, ce n'est pas très féminin. Je me retournais rapidement pour ne pas suffoquer.

-Putain, je suis désolé bébé. Ce week-end tourne au vinaigre alors qu'il était censé bien se passer...Laisse-moi te laver le dos. Me chuchote-t-il.

Il savait bien que je n'étais pas insensible à son physique. Je voyais bien où il voulait en venir !

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Voilà ! xD Je m'excuse pour les éventuelles fautes d'orthographe. J'ai beau me relire, il y aura toujours une coquille...

Dites-moi, vous préférez comme point de vue principal celui de Larah ou la focalisation zéro ? J'ai remarqué que j'utilisais rarement la focalisation zéro, pas comme au début de l'histoire...

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~Sweet.