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Chapitre 16

POV LARAH ROLLING

Un mois plus tard

Ça y est ! Les épreuves du bac étaient enfin terminées ! J'avais clôturé cet examen avec l'espagnol.

Je savais que je n'avais pas fait de grossières erreurs sur mes copies mais je stressais à mort pour les résultats d'autant plus que je m'étais promis d'avoir une petite mention… Environ trois semaines pour connaître le fameux résultat ! Je trouve que les correcteurs exagèrent un peu quand même… Pas vous ? Mais bon, ils ont une vie à côté aussi. Je m’étais aidé de l’article « Réviser pour le bac » de SweetXFlavour. Ceci m’avait été d’une grande utilité. J’espère de tout cœur que cela portera ses fruits.

Plus tard, j'aimerais devenir une grande avocate. C'est pour cela que j'ai postulé dans une fac de droit. A ce qu'il paraît c'est très dure… En même temps, qu’est-ce qui n’est pas dur dans la vie ? Telle est la question. Bon ! Assez parlé des études ! J'étais « quasiment » en vacances et il était grand temps d'en profiter !

Je pourrais enfin répondre à la proposition de Taylor. Il voulait qu'on se rencontre et j'avais finalement accepté après avoir torturé mon esprit maintes fois. Le problème c'est que je ne pouvais pas prévoir à l'avance ma réaction et ça m'énervait un peu. D'habitude, tout était en quelque sorte planifié avec moi. Et la question que je me posais en ce moment c'était qu'est-ce ce mec me faisait-il vraiment ? Inter nos (entre nous), j'étais un peu déçu qu'il soit « laid ». Cependant, mes parents m'avaient toujours appris à regarder au-delà des apparences et j'en suis heureuse. Je n'étais pas comme une certaine Jane ! D'ailleurs, je me sentirai un peu seule pendant ses vacances d'été. Heureusement j'avais Dylan et Taylor.

Ma mère m'avait passé un coup de fil pour savoir comment s'était déroulée la dernière épreuve. Ensuite, ce fut le tour de mon père et sans oublier le petit Dylan. J'étais un peu déçu que Taylor ne m’ait pas appelé. Il devait sûrement faire quelque chose d'important...

Le soleil se montrait depuis une semaine environ. J'en profitai pour rester en short et débardeur. J'avais toujours apprécié la saison estivale à l'hivernale, à savoir pourquoi.

Après avoir pris ma tasse de thé à la menthe en cette après-midi (Eh oui, je faisais le tea-time à la manière des anglais. En même temps, mes grands-parents étaient britanniques.), je m'installai devant mon bureau. J'allais répondre à Xtiti, or, il m'avait déjà laissé plusieurs messages différés :

Message datant de la semaine dernière : « Salut Larah ! Je te souhaite une bonne chance pour tes épreuves du bac ! Bises ;) »

Message datant de quatre jours : « Bonjour Miss :P, Comment vas-tu ? Même si tu ne me réponds pas, je te bombarderai de messages Xd. N'oublie pas de bien manger, de dormir, de te reposer, et de te défouler un peu (jeux, sports, sorties). Mais n'abuses pas quand même ^^. Allez, ciao, j'en ai un peu marre de me parler à moi seul. Hihihi. »

Message datant de 12h32 : « Hey ! Alors, comment ça s'est passé les épreuves ? J'espère que tu as cartonné ! De toutes les manières, tu es la meilleure :3 J'hésitais à t'appeler… Bref, allez, bises ! »

Qu'il est adorable ce Taylor ! Je ne tardai pas à l'appeler sur mon téléphone. Je profitai par la même occasion de lui annoncer ma décision. Il semblait un peu tendu mais heureux à la fois. Il s'obstinait à ne rien vouloir me dire. Bon, je n'allais pas forcer les choses.

Je me rappelais que le mois dernier, ma mère m'avait confié que le fils d'un de ses patients s'appelait Taylor aussi. J'y avais fait le rapprochement avec Xtiti mais à sa description, je me rendis compte que nous ne parlions pas de la même personne. Elle m'avait détaillé un jeune homme assez musclé aux cheveux bruns et de taille moyenne, assez proche de sa famille, gentil et très sociable…

Vu que j'avais déjà obtenu mon permis, je décidai d’emmener Dylan à la plage. Savoir que j'aurais bientôt (ou pas, tout dépend de mes résultats au bac) un appartement et que je saurais séparer de lui me rendait plus que triste. Le pire c'était qu'il ressentait ma peine.

Je bronzai sur le sable pendant que mon petit frère faisait un château de sable. Il ne voulait pas que je l'aide car c'était un cadeau qui m’était destiné… Ma pensée se dirigea inopinément vers Taylor. Dans cinq jours exactement, on se rencontrera dans un petit parc écologique à trois quarts d'heures de chez moi. Que pourrais-je bien mettre ce jour-là ? D'ordinaire je suis assez simple mais cette date m'était importante. Bien sûr, je n'allais pas me pencher vers l'extravagance non plus...

« Viens te baigner avec moi Larah » Me dit mon petit frère tout en me sortant de mes pensées délicieuses.

« D’acc. Le premier arrivé à l’eau, à gagner » Déclarai-je en me relevant. Evidemment, je courus doucement afin qu’il gagne.

***

Le lendemain

Bien que j’aie Dylan et Taylor, je me sentais un peu seul. J’avais peut-être parlé un peu trop vite hier en disant que je leur avais tous les deux. Eh bah c’est faux ! A part Taylor, je ne reçois aucun sms si ce n’est ceux de mes parents. A part Dylan, je ne passe la journée avec personne si ce n’est de rester à la maison. Comment avais-je fait pour écouter Jane qui me disait qu’à deux on valait mille et qu’on avait besoin de personne d’autre ?

Quand je pense ce qu’elle m’a fait, c’est..., c’est... Bref, je ne trouve pas de mots ! On va dire qu’on ne peut pas qualifier ce qu’elle m’a fait. Et dire que je la considérais comme une amie ! Moi, je ne lui aurais jamais fait ça. Le pire c’était qu’elle m’avait sorti son discours à la noix : « Ce n’est pas ce que tu crois ! »

« Bah explique-moi ! » M’étais-je exclamée, fatiguée de son comportement.

« Heu... Je voulais m’assurer qu’il était bien... pour toi... » Avait-elle menti.

A ce moment-là, j’avais sorti de ma poche l’impression de sa conversation avec Taylor et elle avait pâlit aussitôt.

« Alors, tu pourrais m’expliquer cet anniv’ surprise et cette photo suggestive ? » Avais-je crié en pointant l’image du doigt.

Là, j’étais irritée à l’extrême. Je n’avais pas attendu sa réponse pour lui dire : « Ecoute, ça suffit ! J’en ai marre que tu fourres ton nez partout ! J’en ai marre que tu sois superficielle, j’en ai marre que tu me traites de la sorte ! Je regrette sincèrement de t’avoir connu. Maintenant fous-moi le camp ! »

Pour toute réponse, elle m’avait giflé. Et c’est avec joie que je lui avais rendu la pareille. Voici comment s’était terminée officiellement notre amitié.

Destin CroiséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant