Juste Une Prière

Chapitre 2

Alors que Dean fixait toujours la porte il sentit les bras de l'ange se refermer autour de sa taille. D'abord tétanisé, il baissa les yeux et le vit, la tête posée sur ses jambes, dormant profondément. Il remarqua qu'il parlait dans son sommeil. Il tendit l'oreille afin de mieux entendre.

- Dean... Pourquoi vous ne me laissez pas retourner auprès de lui?

Est ce que c'était en rapport avec ces derniers mois? Est ce qu'il avait été maintenu prisonniers? Dean regarda l'ange endormi sur ses genoux. Ils avaient traversé tellement de merde ensemble. Il leva les yeux au ciel et dit.

- Eh le barbu, si jamais tu m'entends. Merci de m'avoir envoyé ton fils.

Sans trop savoir pourquoi il se mit à caressé les cheveux de l'ange. Il paraîssait si fragile en cet instant. Il voulait le protéger. Il devait le protéger. Cet idiot avait le don de se mettre dans des situations de fou à chaque fois.

Il se leva pour se dégourdir les jambes mais à peine fut il debout que la main de Cas se refermait sur la sienne. Quand Dean se retourna il vit qu'il dormait encore. Il le regarda en souriant avant de dire.

- Ok Cas' je reste là.

Au bout d'une heure il s'endormit, assit sur le sol sa tête reposant à côté de celle de Cas, qui retenait toujours sa main.

Quand il se réveilla il vit deux grand yeux bleu qui le fixaient intensément, à quelque centimètres seulement de son visage. Il recula brusquement sous la surprise.

- Cas'?

L'ange s'assit sur le lit tout en continuant de regarder son protégé.

- Bonjour Dean.

- Tu te sens mieux?

- Je suis encore trop faible pour utiliser la plupart de mes pouvoir mais je sens que ça revient.

- Ok. Alors enfile ça on rentre au bunker. Tu en profiteras pour te reposer et aussitôt que Sam nous rejoint on attaque les recherches.

Tout en disant cela il lui tendit des vêtements à lui, et partit dans la salle de bain.

Il fallait qu'il reprenne son souffle, ses esprits. Le trouble qu'il ressentais en présence de Cas', ces gestes qu'il ne pouvait retenir, toutes ses pensées qui lui traversait l'esprit, tout ça venait sûrement de la joie de l'avoir retrouver après tant de temps à avoir craint le pire pour lui.