WHY [ Joker X Harley ]

Chapitre 1

Gotham ce jour là, et comme tant d'autres d'ailleurs, était morne. Sale. Le ciel était d'un gris sombre et la pluie tombait à flot, fouettant les vitres dans un bruit assourdissant mélangé à celui de quelques éclairs.
Les habitants semblaient eux mélancolique. Pour la plus part, le pas se faisaient rapide, longeant le long des murs, pressés de s'abriter dans leurs chez-soi. Mais pour d'autre, qui n'avaient pas de toits, c'était une errance sans fin dans les rues glissantes et puantes, ou la méchanceté et la violence risquait de vous trouver à chaque carrefour.
Voilà ce qu'était devenue une ville, qui fut jadis une des plus importantes du monde. Gotham City. Aujourd'hui remplit de trouble et de violence. Bien que l'on souhaiterait encore faire croire le contraire.

Depuis des années les mafias et autres gangs avaient commencés à pousser  comme des mauvaise herbes. Un réseau se faisait démanteler... il en cachait dix autres. C'était comme combattre l'Hydre de Lerne : couper lui une tête, deux en pousseront.

Et ainsi la justice, si on peut vraiment lui accorder ce nom, avait eu la tête sous l'eau depuis bien trop longtemps et ne semblait plus n'être qu'un cadavre pourrie flottant à la surface.

C'est de cette peur et de ce trouble qu'avait surgit Le Batman et avec lui, l'espoir.

Mais, tel le reflet d'un miroir maudit, un autre être avait surgit des ténèbres de Gotham. Et depuis lors, la ville sentait un danger bien plus intense la submerger. 

Un homme. Un seul homme. Qui arrive à faire trembler toute une métropole. Enfin, est-ce vraiment un homme ou plutôt un monstre ?
Personne ne sait qui il est et pourtant, il ne se cache pas des caméras.
Personne ne sait ce qu'il veut et pourtant, il ne se prive pas de le rappeler jour après jour : Le Chaos .
Beau projet n'est ce pas ?
Vouloir réduire une ville à feu et à sang, il n'y a que des fous pour pouvoir rêver d'une chose pareille. Ou bien l'agent du chaos lui-même .
Tel était d'ailleurs l'un de ses nombreux surnoms.
Car oui, il en avait plusieurs comme le serviteur de Satan, le clown fou et bien d'autre encore sans intérêt. Mais le principale était bien sûr celui qu'il s'était lui même attribué . Le personnage qu'il représentait. Son symbole.

Le Joker

Voilà le nom que tous les journalistes de Gotham avaient à la bouche à longueur de temps . Comme s'ils ne connaissent rien d'autre.
- " Aujourd'hui, une fois encore un homme a été retrouvé sans vie près de la 57eme avenue." Ce qu'il disait était suivi de quelques images. " Il s'agirait d'un membre de la pègre , décédé au alentour de 22h hier. Le même rituel encore une fois. Son visage immaculé de blanc, ses yeux noircis et sa bouche mutilée de deux cicatrices laissant voir un horrible sourire malheureusement si connue pour être appelé le sourire de l'ange. L'auteur de ce crime n'est autre que le Jo... "
La télévision fut coupée . Le silence régnait dans le bar où se trouvait Harley. Elle y travaillait en tant que serveuse depuis maintenant bientôt cinq mois. C'était un petit job qu'elle s'était trouvé histoire de mener une vie tranquille d'une jeune femme de 25 ans. Un petit job le temps de se retrouver.
Bien que c'était compliqué à Gotham elle ne s'en sortait pas trop mal pour une personne étant arrivée seule il y a à peine neuf mois, sans aucun point d'attache auquel se raccrocher en cas de soucis.
Mais quelle idée de venir ici au vu de tout ce qu'il s'y passe? Rester en Californie aurait été une bien meilleure solution...
Mais ses parents étaient morts depuis un peu plus d'un an et il lui semblait alors que plus rien ne la rattachait à cet endroit si ce n'était qu'une douloureuse absence qu'elle ne pouvait plus supporter. Gotham était en revanche, la ville de son enfance. Le souvenir d'un temps d'insouciance, qu'elle avait quitté lors de la mutation de sa mère quand elle avait dix ans. Alors malgré les nombreuses tentatives de dissuasion de la part de ses proches, d'une de ses tante notamment, elle décida tout de même de venir s'installer ici. Et voilà où débute notre histoire. Dans un petit café à, à peine quelques minutes à pieds de son appartement, sous un temps pluvieux et soucieux de l'avenir. A un moment ou l'on pouvait encore dire que Harley était heureuse de mener sa propre vie.