NIAN [Tome 1] : Dans ma peau

Chap 32 - La tour CN

PDV Nina

Il avait réservé la plus belle chambre de l'hôtel. D'ailleurs elle ressemblait plus à une suite.
Fidèle à son habitude, il ferma la porte à clé. Puis nous nous servions une coupe de champagne. Il m'emmena sur la terrasse et s'installa sur un transat avant de m'inviter à le rejoindre. Nous étions une dizaine d'étages au-dessus du bar panoramique et avions une vue sur Toronto à couper le souffle. Dans les bras l'un de l'autre nous sirotions chacun notre verre. Puis sans rien dire, je posais ma coupe sur la table basse juste à côté et lui volait un baiser au passage. Libre de mes mains je commençais à retirer les boutons de sa chemise à son grand étonnement.

- Je te trouve bien entreprenante jeune demoiselle.
- Ma maman m'a toujours dit que je devais vérifier la qualité de la marchandise avant de la consommer. Alors c'est ce que je fais, je m'assure que tout est en place.

Avec un œil de plus en plus lubrique, il me répondit en riant.

- Dans ce cas, si c'est un conseil de ta maman, je ne voudrais pas me la mettre à dos avant même de la connaitre. Fais ce que tu dois faire.
- C'est sage de ta part.

Il ne dit plus rien et laissa mes mains investir son corps. Apres une vérification complète de son torse, je devais pouvoir certifier qu'il n'y avait aucun disfonctionnement plus bas. Pour m'assurer un accès total, je détachais sa ceinture et déboutonnais son pantalon que je fis glisser ainsi que son boxer jusqu'aux genoux. Me dégageant ainsi le champ d'étude. A l'œil tout semblait en état de marche. Je confirmais mes premières conclusions au toucher. Puis ce fut au tour de ma bouche de rentrer en jeu. Ce qu'elle fit à priori plutôt bien, vu les souffles de plaisirs qu'il laissait filer. Quelques minutes plus tard, il commença à se tortiller puis à contracter tous ses muscles avant de soupirer de plaisir :

- Oh ... Ma puce.

Instantanément, il se détendit. Je le regardais fière de moi et lui dit.

- M. Somerhalder, je tiens à vous dire que tout est réglementaire ... et même plus.

Il me regarda les yeux brillant d'amour et m'attrapa le visage pour embrasser mes lèvres passionnément. M'obligeant par la même à venir à califourchon sur lui. Il me serra dans ses bras et me dit.

- Si tu savais à quel point, tu m'as manqué mon amour.
- Toi aussi, mon ange.
- Tu sais ces 5 derniers jours, je pensais tellement à toi que je n'ai jamais eu envie de la toucher. Même en colère contre toi par sa faute.

Le sourire ne me quittait plus. J'étais heureuse et également rassurée de l'entendre me dire ces mots. Il aurait eu le droit de faire ce qu'il voulait avec elle, mais de ne pas l'avoir fait était bien mieux.
Les yeux dans les yeux nous ne bougions plus. Je sentais sa main chaude me caresser le dos. Puis, il réalisa certainement l'inconfort de sa position et de sa tenue.

- Ma puce, tu permets que je me rhabille.
- Evidemment.

Nous nous levions. J'attrapais ma coupe de champagne, pour aller m'accouder dans l'angle de la balustrade de la terrasse. J'avais une vue imprenable sur la tour CN. Je pensais au jour où mon père m'avait appris qu'elle était la structure autoporté la plus haute du monde. J'avais 10 ans et nous attendions ma mère assis sur un banc devant la gare. Elle devait revenir de chez un galeriste à Montréal par le train de 18h00. Je n'avais pas demandé à mon père ce que voulait dire autoporté. J'avais élaboré beaucoup d'explications, mais il m'avait fallu attendre, de la visiter à 14 ans avec mon école, pour comprendre ce que ce terme signifiait.
Ian me sortit de mes pensées en venant m'enlacer pour se blottir juste derrière moi. Il m'embrassa l'épaule avant d'y appuyer sa tête. Je posais mes mains sur les siennes et basculais ma tête en arrière pour l'embrasser. Sans mot dire, nous profitions d'être ensemble et regardions l'édifice. Il me confia alors.