Chapitre 10

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Mardi 28 juin 2492 23:07

J'ouvre les yeux. Je n'ai aucune idée de où je suis. Mais la première chose que je vois ce sont les yeux de Tim et je suis immédiatement réconfortée. Et c'est sa voix qui me dit de me réveiller car selon lui je dois voir « un truc de fou ». J'ai la sensation d'être un navigateur de l'océan atlantique échoué au bord de l'une des plages les plus étranges au monde. Il me tend la main pour que je me lève et j'essaye de réaliser ce que je voie. Je suis debout à côté de Tim toujours ma main dans la sienne pour être sûre que tout ceci n'est pas un rêve.

Nous sommes au bord d'un lac et tout près d'une rivière que l'on voit couler et se jeter dans celui-ci. Autour il y a de l'herbe avec des dizaines et des dizaines de fleurs, magnifiques, de couleurs éclatantes et de formes variées. Certaines ressemblent à celles qui existent mais d'autres sont complètement nouvelles. On n'en a jamais vu des pareilles. Ce que je pense être le plus fou est le ciel. Enfin ce qui pourrait être l'équivalent du ciel. Car ici il n'y en a pas. Au-dessus de nous il y a cette pierre si rare et précieuse, celle qui a été découverte au début des années 2400, et qui a cette particularité d'émettre de la lumière à elle seule. Si particulière qu'il faut qu'elle soit en présence d'une autre pierre comme elle pour briller. Mais l'intensité de la lumière dépend de sa taille. Une très petite pierre émet une faible lumière, mais ici, il y en a des centaines au-dessus de nous et elles sont géantes. C'est tellement impressionnant que dans ce lieu où il n'y a pas de soleil cette pierre est tellement présente que cet endroit est aussi illuminé que comme si on était en pleine journée. Là j'entends un bruit : des voix étranges. Je ne comprends rien à ce qui est dit. On se retourne tous les deux et là, on perçoit des êtres de forme humaines, mais avec certaines différences. A première vue, ils sont comme nous mais ils sont beaucoup plus petits, comme des enfants. Mais pourtant avec des visages d'adulte. Des cheveux d'une teinte rouge vif, ça pourrait être choquant mais pourtant cela leur va bien, cela contraste avec leur peau si pale et leur yeux foncés. Ils nous regardent comme si ils regardaient des aliens. L'un d'entre eux tente de communiquer avec nous mais nous sommes incapables de comprendre. Nous les regardons de la même manière qu'ils le font, puis nous nous regardons tous les deux. Nous n'avons pas eu besoin de parler, nous nous sommes compris en un simple regard. La sensation que nous ressentons en ce moment même est indescriptible.

Nous venons de découvrir un nouveau monde.




FIN.

Merci d'avoir lu! :) -Eliza.

Dans les pas de Christophe ColombOù les histoires vivent. Découvrez maintenant