Tout est facile.

Normal

Les gens dans la rue marchent avec les téléphones à la main, écoutant de la musique, téléphonant à diverses personnes, rient de manière à ce qu'un automobiliste à 50 mètres l'entende et tout cela sans la moindre insouciance.

D'autres personnes comme moi marchent sans sourire, en regardant brièvement le téléphone portable, ne se souciant pas de ce qui l'entoure puisque seul est important la destination.

Je vous rassure, je ne suis pas pour autant triste, je suis plutôt gaie seulement je ne le montre pas ou que très rarement. À quoi bon exprimer bêtement un sourire en marchant alors que les gens sont concentrés sur divers écrans, sur la route et les compteurs des voitures ou encore sur les panneaux publicitaire ? Je n'en vois pas l'utilité et comme pour tout ce que je ne vois pas utilité, je ne fais pas, je ne suis pas, je fais à ma manière.

Monotone ma vie ? Sûrement, mais la vôtre aussi puisque ce sont les mêmes actes que vous répétez de façon journalière et ceci pour quasiment tout.

D'ailleurs quand quelqu'un vous demande quelque chose, vous répondez différemment suivant vos humeurs, donc avec le sourire, sur un ton à la limite de l'insulte etc.

Pour ma part c'est presque à chaque fois sur le même ton, alors imaginez un peu le malaise qui s'exprime. Il m'est posé une question, je réponds. Je ne vais pas chercher plus loin, pas sourire vu qu'il n'y a pas besoin; un robot pourrait parfois montrer plus d'émotion que moi.

Après les personnes qui me connaissent savent que ce n'est en aucun cas une agression, qu'il s'agit simplement de ma manière de parler.

S'améliorer ? Dans quel sens ? Selon quoi ? Pour faire pareil que les autres ? Mais si je ne veux pas ? C'est idiot de tous se ressembler non ? Pourquoi devrais-je faire comme cela ?

Un petit échantillon des questions qui au moment de ma perception de la non-compréhension de la personne face à mon attitude pour lui répondre se déclenchent de façon à être déconcentrer pour un bon moment. Il faut que je réponde à mes questions. Il faut que je me parle intérieurement sinon elles perdurent et s'accumulent aux autres qui viennent s'ajouter à celles présentes depuis un long moment mais dont je n'ai pas la force d'y répondre.