Scolaire

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C'est en Classe Préparatoire que tout a commencé. Mon enseignante se montrait agréablement surprise de mes capacités et avait même prit un rendez-vous avec ma mère afin d'en parler. Bien plus tard j'ai su qu'elle avait abordée le thème de la précocité intellectuelle. 

Alors commença un rituel, celui des entretiens entre mes profs et mes parents. Pardon je voulais dire ma mère. Jusqu'à ma dernière année de collège ce rituel était présent. Au lycée c'était différent. J'étais en lycée professionnel et même si j'étais premier de ma classe (quand je voulais en seconde et jusqu'au deuxième trimestre de la première) les profs ne se souciaient pas des changements souvent extrêmes dans mes notes. Pour eux il ne s'agissait que de chiffres. Durant mon année et demie restante j'étais premier. Pourtant c'est là que je m'ennuyais le plus et ce n'est pas peu dire, je dormais en classe et j'étais très souvent absent mais c'était ma façon à moi de tenir le coup. Mes absences répétées (environ 30% en terminale) me permettaient de me reposer de la chianteur que me faisait subir les cours. Quant au fait d'être premier c'était soit je travaillais (quand il y avait des cours notés) soit je dormais, sauf qu'à force c'est fatiguant de dormir.

Je constate maintenant que malgré tout, les profs ne sont en général pas formés pour repérer d'éventuels surdoués qui rendent parfois la vie en classe très difficile. Oui j'ai bien dis que les profs prenaient systématiquement rendez-vous avec mes parents durant le premier mois de la rentrée scolaire, mais tous ne parlaient pas de surdon, certains étaient consternés du fait que j'étais déjà souvent absent mais que j'avais tout de même de belles notes. Pour certains j'avais de grandes capacités et pour d'autres, un en particulier j'apprenais le manuel en début d'année et je disais que je savais déjà tout. Mais qu'est-ce que ne vont-ils pas s'imaginer parfois! Comme si j'avais que ça à faire d'apprendre avant tous le manuel scolaire. 

Mon année de cinquième était l'année des extrêmes. J'étais l'élève le plus perturbateur de la classe, qui avait parfois les meilleures notes et d'autres fois les pires. Enfin jusqu'à la moitié de l'année à partir de laquelle je me suis rangé et me suis limite transformé en élève modèle. D'ailleurs en cours d'Histoire j'étais premier avec à chaque trimestre la note maximale.

Quant à ma quatrième j'ai connu les premiers et derniers 0/20 de ma scolarité toute entière. Particulièrement en français où je trouvais inutile d'apprendre toutes les conjugaisons, toutes les formes etc. Ce n'était que du bourrage de crâne et je n'ai jamais pu supporter cette horrible chose. Même en mathématiques où je me débrouillais absolument pas en géométrie j'arrivais à avoir plus que la moyenne et pourtant je trouvais ça très inutile. 

Les autres années ne sont pas importantes. La troisième, marquée par le brevet des collèges que j'ai obtenu de justesse sans réviser. D'ailleurs au lycée je n'ai jamais révisé, que ce soit pour les petits contrôles ou pour les examens de bac auquel j'ai obtenu la mention bien. Ceux de ma classe étaient jaloux mais franchement qu'est-ce que je m'en foutais, j'avais choisis cette filière parce que de nom elle me plaisait mais je ne voulais déjà pas travailler dedans. 


Des tas d'autres choses à dire encore, mais si je dis tout maintenant ça ne sert à rien que je continue d'écrire.

Tout est facile.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant