"Moi Aïda L'épouse À 2 Fréres " Une Autre Fin

{PARTIE~2}(Contenu Pour adulte)

Pour ce chap contenu pour adulte(les âmes sensibles ou les mineurs peuvent lire cette partie jusqu'à voir ça (\\\!!!) ils arrêtent et sautent cette étape jusqu'à revoir ça (\\\!!!) ensuite ils pourront continuer la lecture.

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***PVD Fatima***

Dégage grosse Pute, hein, tu ne veux pas te marier, c'est ce qu'on verra, nooo, je pense même que t'es pire que loufoque, comment ne pas vouloir être l'épouse du ministre des Sports hein, nooo, tu blagues c'est ça, poufff

Il me crache dessus, un père comme lui, jamais vu sur terre, comment ma mère a pu se marier avec un drogué de première classe. Voilà, il ne restait que me marier de force avec Mr le Sport pff jamais moi qui rêve de réussir dans mes études, ce nest pas un vieux louchon, qui le gâtera, ah! Nooo! On est au 21 siècle, truc douf. Je vais trouver une solution et rapidement.

Jentrai dans ma chambre et la ferma à clef avant qu'il me batte encore une fois, j'en ai assez pour la journée. Je cherche mon portable, j'enlève le matelas pour regarder sous le lit, je finis par le trouver dans la malle. Le portable est éteint et mon chargeur est avec "mon père"

Quelle chambre ? TU ne peux pas garder sans qu'il vienne tout dévaster, il me donne des nausées celui là.

Ma mère est allée vendre des légumes à Castor depuis ce matin, et mon père lui ne me laisse même pas franchir le seuil de la porte. Je déteste louper les cours, même quand suis malade, je force.

Parfois je me demande QUE SERA MON DESTIN?

Vais-je vivre comme une princesse ou comme une esclave ?

Cette question me tracasse la tête.

J'essaie de dormir mais en vain.

Je ne peux même pas fermer l'il depuis hier soir.

Ma vie est vraiment pitoyable.

J'entends frapper la porte de la maison, là j'ai su qu'il a dégagé, j'ouvre tout doucement ma porte, jette des petits coups d'il un peu partout, avant de sortir.

Ma première réflexion est d'ouvrir la chambre parentale et de chercher mon chargeur.

Trouvé, je branche mon portable dans ma chambre.

Je prends le balai et commence le travail.

c'est après 2h de travail que je puisse mettre mes fesses sur un banc.

J'habite à Ouagou Ndiaye 1, dans une modeste maison, les filles de mon âge ne peuvent pas comprendre comment j'ai pu avoir mon Bac avec tout le travail que je fais et maintenant elles ne savent pas comment j'ai pu être inscrite dans une cité privée alors que mon père n'a pas les moyens.

Je les laisse imaginer, chaque fois qu'elles me posent ces questions je les réponds "occupez vous de vos oignons", dans le quartier j'ai qu'une seule et vraie amie, elle s'appelle Falila , une tchadienne très simple et drôle.

C'est avec elle que je partage toute joie et peine, c'est ma kz.

J'ouvre notre vieux frigo pour chercher du poisson et des légumes pour préparer le dîner.

Sans mentir, ici on ne fait que le dîner depuis ma naissance et personne j'ai bien dit personne n'a aucune idée de la situation car ma mère et moi, on a jamais essayé de dire ou de montrer notre situation à qui que ce soit.

Et on en sort grâce à Dieu, je prépare du firir* {poisson cuit avec de la sauce (et des pommes de terre et/ou patates) à toi de voir salade...}.

Finie, je lave la vaisselle et nettoie la cuisine. Notre demeure est composée d'une petite cuisine et un hangar à coté, là où sont mis les ustensiles, de petites toilettes, un salon composé de trois fauteuils, d'une table qui soutient la TV et d'un guéridon, et pour finir deux chambres et une véranda. Super simple mais à mon goût.