{PARTIE~10}

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_Noooo il........ était pas capable, il savait qu'il n'avait pas le droit de me laisser seule, toute seule dans ce monde ténébreux. Lamine, où tu peux être, mon amour, ma vie, mon souffle , je laissais le draps tombé sur le visage.
Je sortit de la salle en courant.
Garde:Mme Mme écoutez

L'écouté? Il se fou de moi, je sort du couloir et tombe sur Rassoul, shiva et Vira,la mine triste, je me demande qui les ont mis au courant.

Vira: tu sais je...
Je la coupe avec la rage sur la gorge.
_il y'a pas de mais, s'il vous plait laisser moi passer.
Shiva: noooooo!!!! On va pas te laisser dans cette état, tu serais capable de tout.
_m'en fiche! Poussez sinon je serai en retard il faut que je sache où il est
Rass: je pense que t'as eu un attaque calme toi
Shiva: tu parle de qui?
_Laaaamine!!!!!
Rass : Écoute, t'es pas dans ton assiette en ce moment.
Vira: c'est quoi c'est délire, Lamine est ....
_nononooooooooo!!!!! Dis-je au bout des nerfs, ma réaction pour un non était si forte que tout le monde me regardait.
Shiva: Aida viens là
_noooooo mais
J'essayais de les bousculer pour avoir un passage mais ils me tenaient les mains. Je me débattait comme pas possible.
Rass: tu ira nulle part.
J'hurlais comme une psychopathe. Je voyais des médecins venir me portaient. Quelques instants je me trouvais dans une salle. Un des monsieur de blousse blanche, m'injecta quelque chose , je commençais à voir flou et d'un coût plus rien.

**************

_hum hum, j'ouvris complètement les yeux d' une altération de dix minutes, tellement j'avais des maux de tête .

_tu vas bien.
Cette voix! Je tournai la tête pour voir ma mère.
Elle me souriait, ceci m'apporta du confort.

_ma chérie. Faut pas se prendre la tête dans la vie tout n'est pas rose.
Je ne comprenais rien de celle qu'elle racontait, elle continuais à parler mais j'avais les pensées au ciel.
Ce ciel, qui nous couvre, nous empêche de voir ce qui est au dessus , comment peut'il être si grand si petit ,si proche si loin en même temps.
Je fermais les yeux pour des souvenirs douloureux. Je me souvenais du draps que j'avais soulevé, ce draps! Cette couverture! M'a donné de l'espoir .
Est-ce une punition? Ou un passage?
_je fais le serment de te retrouver Lamine!

_tu parles a qui?
J'avais oublié que ma mère était près de moi.

Un médecin fit son apparition dans la salle .
_Vous vous sentez mieux maintenant? Demanda- t-il
Je fis un oui par la tête.
je me levais du lit et demanda au docteur si je pouvais partir.
_oui mais ne refaite jamais une crise pareille vous avez cassé les lunettes d'un collègue et c'est pas gentille de votre part.

_dite lui que je suis désolée.
_j'y serai, aussi tous mes condoléances
_mon mari n'est Pas Mort, il est encore Vivant.
_Aida reprend toi s'il te plait fit ma mère.
_s'il vous plait Mme laissez moi seul avec votre fille.
Ma mère sortit, il pris une chaise l'avance et y s'assoit.

_ j'ai demandé des information sur vous avant de venir.
_et maintenant
_pourquoi dite vous que votre mari n'est pas mort alors que vous étiez à la morgue pour voir son corps.
_exacte mais c'était pas lui.
_mais ce sont  ses affaires, qu'on a trouvé et sa carte d'identité
_oui mais c'est pas lui
_peut-être que c'est a cause des blessures que vous ne l'avait pas reconnu .
_no déjà il a la peau claire, comme un peulh et l'autre il est noir, si son frère l'avait vu ou un autre dira que c'est pas lui .
_et comment ça peut être ? dit-il pensif.
_en tout cas je sais que mon Lamine est encore vivant et il n'a pas le droit de me laisser seule.
_que faire alors et où peut-il être????
_les questions que je me pose .

Au même moment.

~PVD Lamine~

Je souffrais atrocement de mon pied, la façon dont je me suis gilé de ma voiture, à fait naître des blessures dans tout mon corps.
De loin je voyais mon portable pigrassait dans la boue.
Il y avait que des arbres qui m'entouraient.
La seule chose dont je suis conscient est que suis sur la route Mbour. Mais où précisément j'en avait aucune idée, il faisait tellement sombre.
_j'en suis sûre que Aïda est entrain de s'inquièter surtout à cet heure.
J'essayais de me lever pour ramasser des feuilles mortes.
J'y fais un tas sur les racines d'un arbre, je déchirai la manche de ma chemise pour attacher mon pied, au moins qu'il supporte jusqu'à demain matin. Je posa ma tête sur ces feuilles et fixa le ciel.
Ce ciel qui voit tout et couvre tout. Ce ciel qui me relie avec Ma famille. Pourquoi n'a-t-il pas de bouche!? Seul, il reste un témoin oculaire!
J'essayais de fermer les yeux mais les cris des hiboux m'en empêchèrent.
Quel cauchemar suis entrain de vivre!
_mon fils!! Dit d'une voix mourante en me tapotant l'épaule.
Je tourne et vois une vieille femme, très très vieille, qui avait le dos courbé, que cinq dents se promenaient dans sa bouche, un foulard sur la tête, vêtu d'une robe qui date des années quarante.
_oui dis-je surpris d'une telle rencontre dans la brousse dakaroise.
_viens je t'invite à passer la nuit chez moi, c'est pas gentil de voir un homme dormir à la belle étoile au vingt-et-unième siècle.
_je ne refuserai pas cet offre sublime mais
_nonononon et no il y'a pas de mais mon fils, lève toi et suit moi
Je me leva avec un peu de mal.
Et la suivit, au moins de quelques minutes, on attérit dans un minuscule village si je peux l'appeler comme ça, où il y avait une jeune femme assise sur un banc en bois entrain de réchauffer ses mains sur le feu.
_maman t'es arrivé
_oui et avec un invité, allé mon fils, assis toi là .
J'exécuta; pour la première de ma vie, je suits les ordres d'un inconnu, une confiance immesurable s'était installé en moi pour cette vieille dame, c'était vraiment bizarre.
_Nazie toi aussi, tu ne sais pas dire le bonsoir et apportait de la soupe au caudé pour lui.
La jeune femme qui me montrait le dos, se leva pour me dire le bonsoir. Elle est belle! Super belle! Toute belle malgré sa robe de paysanne , elle était maîtresse d'une peau sans tache, ni rien toute propre, sa beauté dépassait les limites , à un instant je doutais d'être face à un humain mais j'ai vite chassé ses idées de ma tête je finis par me convaincre que c'était peut-être la faiblesse de la lumière du feu.
Elle m'apporta une soupe qui m'était inconnu mais que j'ai du avalé à cause de ma fatigue.
Je passa ensuite la nuit dans une case près de celle de la vieille.

"Moi Aïda L'épouse À 2 Fréres " Une Autre FinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant