Le lendemain, je sentis un grand coup dans mon ventre, qui me réveilla. Je regardais de qui je venais de le recevoir. Ah tiens, la blondasse.
-Alors l'attardée, tu te réveilles ? Tu sais, c'est pas parce qu'on est samedi que je vais te laisser faire la grasse mat' !
-Fous la paix blondasse. Moi, j'ai pas besoin de me réveiller à 6 heures du mat' pour me fringuer, me maquiller et me coiffer comme une pute et être prête à 10 heures du mat' alors ta gueule et dégage, salope !
-Attend, t'as dit quoi ?
-J'ai pas envie de répéter, chuis pas d'humeur et je gâche pas ma salive pour une fille aussi conne que toi et à moitié sourde, qui plus est !
Je lui rendis le coup qu'elle m'avait administré puis m'enroulais dans mes couvertures. Je l'entendais respirer avec difficulté. Mais je m'en foutais royal. Mieux : J'étais morte de rire.
-Tu vois, ça fait du bien un bon coup dès le matin, hein, blondasse ?
-Appelle moi encore blondasse et t'es morte, l'attardée !
-Ouais, bien sûr, l'attardée qu'a 16 de moyenne alors que toi qui t'en fous complet t'as combien ? 8, dans le meilleur des cas ?
-Ah l'intello !
-Vaut mieux être intello que pute complètement conne comme toi !
-Tu peux répéter ?
-Faut absolument que tu économises pour t'acheter un appareil auditif, toi. Maintenant dégage où je t'étrangle pour de bon !
La blondasse se figea, ne bougea plus pendant quelques instants et sortit du dortoir.
Moi, enroulée dans mes couvertures, je murmurais :
-C'est ça, dégage, tu me ferais plus chier !
-Tu as un drôle de language, .
Je me retournais. Cette voix avait beau m'être familière, je n'arrivais pas à me souvenir à qui elle appartenait. Je sortais de ma couette et me retournais pour voir de qui il s'agissait. Je ne vis rien. Absolument rien. C'est triste, car j'entendais toujours la voix :
-Dis-moi... tu comptais vraiment étrangler cette fille ?
-Si elle me cherchait, oui... Qui êtes-vous ?
-Tu ne te souviens pas de moi ?
-J'en déduis que je vous connais, ou que je vous connaissais du moins.
-Oui, j'étais ton ami quand tu étais petite, tu ne te souviens vraiment pas ?
-Malheureusement non. Pourriez-vous m'éclairer, je vous prie ?
-Tu comprendras plus tard, ma chère. Et tout ira bien.
Je me rendormis d'un seul coup, sans vraiment savoir pourquoi.
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Jason the ToyMaker fanfiction
FanfictionJe suppose ne pas avoir besoin d'écrire une description, le titre est suffisamment explicite, non ? Bon, et puis même si ce n'est pas le cas, ça ne vous coûte rien de jeter un coup d'oeil, non ? (La photo de couverture ne m'appartient pas, pas plus...