Chapitre 17

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Les jours suivants se sont déroulés sans incidents notables, mis à part le fait que je suis officiellement portée-disparue. Si je vous dis que c'est la joie, vous me croyez ? Humm... nan, je crois pas.

Mais maintenant, on va en arriver au moment où j'ai enfin su qui était l'homme de l'ombre. Si je vous dis que j'ai été réveillée par un cri en pleine nuit ce jour-là, vous me croyez cette fois, n'est-ce-pas ? Et ben si c'est non, dommage pour vous parce que c'est la vérité.

Donc, je disais : Réveillée par un cri. Je me réveille et, la tête dans le cul pour ne pas vous mentir, je me roule sur moi-même pour essayer de me rendormir. Et j'aurais pu tout aussi bien essayer de vider le Pacifique à la petite cuillère, parce que les cris n'ont pas arrêtés. Je me souviens qu'à ce moment là, j'avais pensé : "Putain mais ils peuvent pas se faire buter en silence, histoire de respecter le sommeil des vivants ? Je veux bien admettre qu'ils en auront plus rien à foutre dans quelques minutes mais j'ai besoin de mon sommeil réparateur, moi !!!!!"

Oui, je suis une grosse flemmarde.

J'ai fini par descendre de mon perchoir, très TRÈS légèrement énervée que le premier endroit dans lequel je suis allée était les chiottes, pour vérifier si le couteau que j'y avais bien mit l'autre jour était toujours là. J'allais en avoir besoin.

Et ben vous savez quoi ? Les gens étaient tellement cons qu'ils ne l'avaient même pas touché, si j'en crois sa position et le peu de poussière accumulée dessus.

Je me suis précipitée vers les cris, qui venaient du dortoir des filles.

À l'intérieur, il y avait une ombre masculine qui portait un grand chapeau, de dos par rapport à moi qui tenait une fille par les cheveux. Les autres étaient regroupées dans un coin de la pièce à chialer comme des fillettes. L'homme souleva la file par ses cheveux jusqu'à ce que ses pieds ne touchent plus le sol. Vu le manque de réaction de la nana, je crois que c'est plus son cadavre qu'autre chose que j'ai face à moi. L'homme dit d'une voix que je connaissais pour l'avoir entendu 3-4 fois :

-Bien. Je répète ma question et vous avez intérêt à me répondre correctement si vous ne voulez pas finir comme cette sale poupée plastique : Où est Moon ?

Je rentrais tranquillement dans la chambre et lui dis d'un air parfaitement détendu :

-Salut, ça va ? T'étais où ?

Il se retourne et à la lumière scintillante de la lune, je remarque qu'il tient le cadavre défiguré de blondasse. Chic, elle me fera plus chier, celle-là !!! Lui, il me regarde avec un drôle d'air.

-Ben quoi, c'est quoi cette tête ?

-Depuis quand tu me tutoie ?

-Ah parce que je dois me cantonner au vouvoiement ? Dans ce cas, excusez-moi.

-Hum... Je ne croyais pas que tu réagirais comme ça. Voler au secours de tes amies comme ça...

-Em, excusez-moi, mais celles-là, c'est pas mes amies. C'est juste que vous me cherchiez, alors je suis là. Qu'est-ce-que vous me voulez ?

-J'ai une question à te poser : Est-ce-que tu voudrais me rejoindre et devenir mon apprentie ? Il me semble que mes créations te plaisent.

-Hum...

Je fonçais dans ma chambre avec mon couteau et montais au grenier, pour y réfléchir. Il mit quelques minutes avant de monter me rejoindre. Je me levais, mais il me prit à la gorge et me ricana à la tronche. Maintenant, je pouvais voir son visage. Un assez beau visage avec des yeux verts brillants et du maquillage sous un oeil et des lèvres noires, ainsi qu'un sourire aux dents pointues. Il me siffla :

-Tu sais, tu es pathétique. Tu penses pouvoir m'échapper, mais tu ne le pourras jamais. Dommage, moi qui croyais avoir enfin trouvé quelqu'un d'agréable !!

-Hé, hé, hé !!!! Minute !!! J'ai JAMAIS dis que je n'acceptais pas ta proposition !!!!

Il me regarda, surpris.

"Ben ouais, tu croyais quoi, patate ? Que j'allais m'amuser à rester avec cette bande de ploucs ?"

Il tire une tête tellement marrante que je me mets à pouffer de rire.

-Qu'est-ce qui te fais rire ?

-Ta tête. Bon, t'accepte que je te suive ou pas ?

(Oui, j'ai volontairement recopier le prologue parce que sinon, celui-ci n'avait pas lieu d'être. Je sais même pas pourquoi j'écris ce truc, d'ailleurs. Peut-être pour faire de la pub à JackLaughing9AE, kami-lona et Maeris989 ?

Ouais, je crois que c'est ça. Bon, vous savez ce qui vous reste à faire, non ? Oui, éventuellement, vous pouvez lire la suite de cette fiction complètement pétée mais c'est pas à ça que je pensais. Oui, j'aimerais que vous jetiez un coup d'oeil à ces profils, s'il vous plait. Je les aime bien. Je crois que vous les apprécierez aussi. Vous ne croyiez pas ? Ben allez voir et après, vous avez le droit de me tuer dans les commentaires !!! Je sens que je ne vais pas regretter ce que je viens d'écrire, je sais pas pourquoi...)

Jason the ToyMaker fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant