Aucun mot ne veut sortir de ma bouche. Mon supérieur est un homme plutôt du genre détendu au niveau vestimentaire, ce qui est absolument tout le contraire de son caractère. Physiquement il est grand, je dirai dans les un mètre quatre-vingt cinq certainement. Brun, légèrement barbu ce qui fait ressortir ses yeux bleu océan. Son âge doit tourner autour de trente ans pas moins.
J'ai eu un petit différent avec lui il y quelques semaines de cela par rapport à ses relations sur le lieu de travail. En effet Monsieur Haynes est disons du genre à autoriser des interview aux employées du bureau qui lui plaisent physiquement. Moi, n'étant ni blonde, ni forcement trop grande, mes demandes d'interview qui sont toutes aussi importantes ne sont pas prioritaires. Cette différence a eu le don de m'énerver et je lui ai d'ailleurs fais savoir mon mécontentementen n'y allant pas de mains mortes.
- Vous travaillez au San diego News il me semble ? Vous êtes Mademoiselle.. ?
- Johnson Monsieur, Desiree Johnson ! Repondis-je du tact au tact, légèrement énervée qu'il ne connaisse toujours pas le nom des rédacteurs de son journal.
- Que faîtes vous là ? C'est la première fois que je vous vois ici.
Mais pour qui il se prends celui là, à croire que je n'ai pas le droit moi aussi de profiter de mes soirées quand je ne travailles pas.
- Je ne sors que rarement dans les pubs, je préfère les endroits moins bruyant et plus discret disons. Mais selon votre réplique, je sous entends que vous par contre êtes un habitué des lieux Monsieur Haynes.
Un léger rictus se dessine sur ses lèvres, je crois comprendre que ce que j'ai dis est vrai. Je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour par fierté. Je reste néanmoins surprise de trouver Haynes ici, il ne me semblait pas à première vue être un fêtard.
- Vous avez raison Mademoiselle, vous êtes intelligente. Je comprend mieux pourquoi vous travailler pour moi maintenant, dit -il en accentuant les mots « pour moi »
- Ne vous méprenez pas Monsieur, vous êtes peut être mon supérieur mais je n'empêcherai pas de vous insulter si vous continuer à vous prendre pour dieu tout puissant.
- Je peux vous inviter à prendre un verre Mademoiselle Johnson? J'aimerai en apprendre un peu plus sur vous. Dit -il avec un sourire qui paraît légèrement pervers.
- Je suis vraiment désolée mais j'ai laissé suffisamment longtemps mon amie seule je ferai mieux de la rejoindre, peut être une prochaine fois.
Je lui souris faussement et commence à tourner les talons pour rejoindre mon amie que j'ai laissé sur le bord de la piscine. Je le sens me suivre du regard un certain temps. Au fond de moi je sais très bien que j'aurai pu rester avec Monsieur Haynes sans que Vicky me fasse une réflexion car elle n'a absolument pas besoin de moi pour s'amuser.Mais je ne voulais pas donner satisfaction à mon supérieur si facilement.
Lorsque j'arrive près de Victoria, celle ci est en pleine discussion avec un jeune homme. Je porte très peu d'attention à sa nouvelle conquête et me plante devant. Je crois que ma bonne humeur s'est échappée lorsqu'elle m'a bassiné avec son histoire de profiter de la vie, et puis pour couronner le tout voir mon supérieur comme par hasard juste après ne m'a pas enchanté. Tout ça me donne envie de rentrer chez moi, ce que je demande immédiatement à Victoria. Le chemin du retour est assez silencieux de par la fatigue de chacune. J'ai décidé de prendre le volant car par rapport à Victoria je n'ai presque pas bu. Le silence est brisé lorsqu'elle me demande ce qui ne va pas. Je n'ose pas lui dire que je suis vexée par ses propos, alors je décide de lui raconter simplement ma rencontre avec mon supérieur. Je ne manque pas de lui indiquer notre petit différent en accentuant le fait que c'est un obséder des blondes à la plastique parfaite.
A hauteur de mon immeuble qui n'est absolument pas un gratte ciel, je gars la Golf de Vicky dans le parking privatif. Je lui demande gentiment de continuer à pied jusqu'à chez elle pour éviter qu'il lui arrive quelque chose en voiture. Le studio de Victoria se trouve à deux pas du mien, évidemment je ne suis pas idiote, je ne l'aurai pas laisser marcher seule plus de deux kilomètres à cette heure ci. Il y a beaucoup trop de malades qui traînent dans les rues de nos jours.
Après avoir regardé Victoria s'éloigner dans l'obscurité, je monte jusqu'à mon chez moi. Passant le seuil de la porte je sens immédiatement la fatigue envahir mon corps tout entier. Heureusement mon appartement n'est pas un palace, même si il reste très confortable pour une personne seule.
Mon père me l'a offert pour ma majorité, ce n'est pas la première fois que je reçois de gros cadeaux comme celui là. A onze ans j'ai eu le droit à un cheval alors que je n'aime pas du tout les chevaux, à quinze ans il m'a offert une voiture tandis que je ne pouvais même pas encore conduire. Il faut savoir que mon père n'a jamais été présent pour moi, sa manie de m'offrir des cadeaux est présente juste pour parvenir à acheter mon amour, malheureusement pour lui ça ne marche pas comme ça, je ne l'aime pas et je ne l'aimerai certainement jamais comme un père. Cet homme a toujours fait passer son travail d'avocat avant sa famille.
Une fois mettre démaquiller et mise en pyjama je m'installe dans mon magnifique lit à baldaquin. Le sommeil ne se fait pas attendre et m'emporte loin avec lui.
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Hello !!! Voilà j'espère que ce chapitre 2 vous a plu. Dite moi ce que vous en avez pensé en commentaire. Et n'oubliez pas l'étoile. Le prochain chapitre arrive prochainement. Bisous !
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Is the only.. [FR]
RomanceDesiree, 24 ans, est rédactrice en chef depuis peu dans un grand magazine de la ville de San diego. La majorité de son temps est pris par son travail, contrairement à son ancienne vie d'étudiante Desiree ne sort plus, ne vit plus. Elle a coupé toute...