- Monsieur Leto, vous vous croyez chez vous ? hurle le prof.
Je lève la tête et suis le prof du regard. Il fait de grand pas dans ma direction et fixe un point derrière moi. Un regard furieux et enragé. Il s'arrête à côté de ma table et regarde le sol.
- Ces saletés de taille crayon n'était pas là avant votre présence, hurle-t-il.
Je me retourne, les pieds hors de ma table et pose les yeux sur le sol.
- Monsieur, ce n'est pas moi, se défend-il.
- Vous vous foutez de moi ?!? Ces copeaux n'étaient pas là avant votre arrivée.
Il s'énerve juste pour des copeaux au sol ? Ça va, ce n'est rien. Tu prends le balaie et en deux secondes y'a plus rien. Il a certainement dû s'engueuler avec sa femme hier soir. Du coup, il se défoule sur la première personne qu'il voit = le souffre douleur des professeurs.
- Je vous promets que ce n'est pas moi, tente-t-il à nouveau.
- Monsieur, c'est vrai, dis-je. Ses copeaux étaient déjà là.
En réalité, j'en ai aucune idée. Mais être contre le prof me plaît énormément. Je déteste le prof de maths et je crois qu'il est au courant.
Énervé, monsieur Jones jette son énorme rapporteur sur ma table, ce qui me fais sursauter.
- Eh ! Ça va pas, vous êtes fou ? cri "monsieur Leto". Vous auriez pu lui lancer dans la tête. Faut vous énerver sur moi, pas sur elle. Puis, je vous dis que ces copeaux ne sont pas à moi, je n'ai pas de taille crayon de toute manière.
- Leto, allez dans le bureau de la principale, ça vous fera du bien. Quant à vous, jeune fille, je pense que Jared n'a pas besoin d'une avocate pour se défendre.
- Une avocate pour ce défendre, je répète en riant. C'est à ça que serre une avocate en général !
Il devient tout rouge, presque aussi rouge qu'un piment.
- Mademoiselle Martinez, je vous conseille de vous taire si vous ne voulez pas finir dans le bureau de la principale en compagnie de votre ami.
Je réfléchis deux minutes : la principale = ennemie de ma mère = engueulade dans le bureau = encore plus de problèmes.
- Laissez, intervient Leto. Je vais y aller tout seul. Le bureau de la principale est devenu ma deuxième maison.
- Dégagez de là, hurle le prof, en pointant la porte dû doigts.
Le jeune homme se lève, me fait un clin d'œil en passant, bouscule le prof et sort de classe en faisant claquer la porte.
Je souris en baissant les yeux, comme si j'étais gêné.
- Ça vous fait rire, Martinez ? demande monsieur Jones.
- Mademoiselle Martinez, je rectifie.
Ses poings se serrent. Il me regarde avec rage, il va me sauter au cou et le serrer jusqu'à ce que je meurs.
- Monsieur, intervient une voix masculine, on peut reprendre nos maths ?
Nous tournons tous la tête vers cette personne et voyons le petit intello de la classe. Nous éclatons tous de rire.
*
- Passe-moi ton bras, lui demande-t-il.
- Pour quoi faire ?!?
- Passe ton bras, pose pas de question.
Je leur jette un rapide coup d'œil. Leto est debout à tendre la main en directement de Julia. Elle, elle secoue la tête en continuant de dessiner. Qu'est-ce qu'il veut faire avec son bras ?!?
- Si tu me le donne pas, je le prends de force, ajoute-t-il.
Je soupire et repose les yeux sur mon travail.
- Oh, je hurle en direction de ma meilleure amie, tu l'as fabrique cette peinture rouge ?!?
- Ouais, c'est bon, j'arrive.
- Aïe, cri une autre personne, mais t'es un grand malade, va te faire soigner !
Je tourne la tête vers Julia et vois son poignet en sang. Leto est de l'autre côté de la pièce, je plisse les yeux et remarque qu'il tient une lame de cutter dans sa main droite. Il n'a pas fait ça ?!?
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Voilà voilà 💕
Ceci ce passe avant le chapitre un. C'est une sorte de prologue qui explique ce qui s'est passé avant que l'histoire du présent commence réellement. Il y en aura deux comme celui-ci avant que je publie le chapitre 1 qui se passera plusieurs années après 😉
Mais j'espère que ça vous aura plu 😍
N'hésitez pas à me laisser des commentaires et à voter si vous avez aimé 😊
Je vous aime 😍
Kiss d'amour 😘😘😘😘
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Remember
RomanceElle : Katrina Martinez. 17 ans. Elle a tout pour elle : sa beauté, sa gentillesse, sa popularité, une meilleure amie qu'elle aime énormément, sa solitude, sa timidité... Son seul problème : Sa puissante culpabilité, qui l'a pousse à penser sans ar...