Le Commencement (1)

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2012, Je n'avais que 15 ans. J'habitais en banlieue Parisienne dans une petite ville pas très connue et très tranquille avec ma mère,mes sœurs et mon frère.

Ma dernière année de collège venait de se finir, je me demandais ce qui allait arriver après, de bonnes ou de mauvaises choses ? Plus les jours se rapprochaient et plus les questions été en fouillis dans ma tête.C'était beaucoup pour moi. Étant une fille très réservée et discrète, je ne me faisais pas remarquer, j'évitais au plus haut point de m'associer à d'autre personne en me faisant toute petite, encore plus que je ne l'étais. Quand le regard se porte sur moi je me sent tout de suite très gênée et mal-alaise. Je n'étais pas vraiment sociable à vrai dire, mes amis se comptaient sur une main, je les connaissais depuis mon plus jeune age, on vivait tous à côté.

Les jours avançaient peu à peu, mais celui que je redoutais le plus était enfin là ! C'est la rentrée, mais qu'allait t-il se passer ? Comment allais-je vivre mes années de lycée qui avaient pour réputation d'être les meilleures de ma vie. Je savais d'avance que pour y croire il fallait les vivres.

2 septembre, je me réveilla la boule au ventre. J'avais très peur de mon premier jour de rentré je ne savais pas comment je devais me conduire. Le temps que tout le monde se prépare j'essayais plus ou moins de faire évacuer ce stress qui prenait le dessus sur moi. En sortant, je n'ai même pas eu le temps de me poser les bonnes questions sur cette matinée que nous avions dû courir pour rattraper le bus, j'y alla accompagnée de ma sœur et de ma mère. Dans le bus nous croisons la mère d'un ancien camarade qui habite en face de chez moi, elles parlaient de nos rentrées sans pour autant demander des renseignements sur l'autre. Nous descendons du bus et nous nous dirigions vers le lycée. Lors de notre arrivée, on s'est rendus compte que nous étions légèrement en retard puisque la salle était très remplie et nous avions dû nous asseoir vers le fond. On perçu beaucoup d'élèves, je me dépêcha donc de m'asseoir pour enfin commencer cette rentrée en essayant de me fondre dans la masse me faisant la plus discrète possible pouvant être à l'écoute du professeur qui expliqua le déroulement de l'année. Plus elle sortit de longues phrases, plus mon esprit s'en allait loin. J'étais plus intéressée à voir le monde autour de moi, je découvrit les personnes avec qui j'allais soit disant vivre les meilleures années de ma vie et avec qui j'allais passer le trois quart du temps de la semaine. Je n'aperçus personne de familier excepté un, j'étais au collège avec lui et il se trouve que ce n'était autre que Mamadou vu plus tôt dans le bus avec sa mère. C'est quelqu'un de très gentil, un poids s'enlevait donc de mes épaules, c'est le soulagement, j'avais la crainte d'être seule, n'étant pas une fille sociable qui avait la facilité d'aller vers les gens, c'était ce qu'il y avait de plus dur chez moi. Je détestais ce côté de ma personnalité, j'en voyais l'ampleur en regardant de plus en plus ceux qui allait être mes camarades de classe. Je n'avais qu'une chose en tête : avec qui allais-je finir mon année de seconde ?

Ma sœur reconnut un ami à elle dans la salle avec nous, elle comprit alors que j'allais être dans la même classe que lui, elle me rassura et m'en appris d'autant plus sur lui en m'expliquant qui il était.
Puis ma mère à ma droite, sympathisa avec une famille à côté de nous, parent d'une fille très calme, discrète et souriante. Son sourire éclatant me rassurait je savais que je n'allais finalement pas finir toute seule et serait-elle ma première rencontre, voir ma première amie ? Il fallait attendre les prochains jours pour le savoir.

Pendant ce temps le cours venait tout juste de se finir, ma professeur avait enfin arrêté de parler de ce qu'allait être nos premiers jours de classe, il fallait aller s'inscrire à la cantine pour ceux qui seraient demi-pensionnaire. Je me dirigea donc avec ma mère et ma sœur vers l'intendance en découvrant ma liste de fourniture qui paraissait bien chargé. Comme à son habitude ma mère dialogua avec une jeune femme et une fille qui je devina tout de suite allait être dans ma classe. Elles étaient algériennes, de la même origine que nous, moi de moitié étant fille de père marocain. Elle discuta longuement, en regardant la fille en un fragment de seconde près de moi, je ne me doutais pas qu'elle allait être la rencontre de ma vie !

Mon inscription à la cantine se finissant en rire et en sourire je rentrais chez moi assez satisfaite de cette rentrée, j'avais peur pour rien ils avaient l'air tous très adorable. Mais les apparences sont bien trompeuses, il fallut attendre quelque mois pour le voir et pour le comprendre ...

Chronique de Mounia, un amour impossible .. ou pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant