A l'attaque ! (3)

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Arrivé au mois de Février tout allait très bien, j'allais à mon coursd'informatique comme dans mon habitude je suivais tout mes coursrégulièrement, l'école était très important pour moi, j'essayaisde faire de mon mieux. Je m'assoie près de Mamadou, nous discutions avec un autre garçon qui lui jen'avais jamais vraiment eu de discussion concrète, je ne cherchaispas à me mélanger aux garçons de la classe. Nous commencions àtravailler quand il vint à parler des filles de ma classe. Je necomprenais pas sur le coup quel était le but de sa démarche, doncje me taisais sans pour autant chercher à comprendre. Il a d'un coupparlé assez brusquement de toutes les filles de la classe sans enépargner une, la gêne prit le dessus sur moi. Pourquoi venir mefaire de telles confidences sur des filles que j'appréciais toutesautant les unes que les autres ? Je prit donc leurs défense en luiexpliquant que ce n'était pas bien, d'autant plus si c'est pourparler d'un physique, chose qui me déplaît par dessus tout !Si il veut parler de quelqu'un qu'il le fasse quand je ne suis pas làou qu'il le dise une fois que je m'en aille. Il pouvait se confié àMamadou, ils étaient amis alors fais lui part de tes ressentis, moiça ne me concerne pas. Edward était encore plus agressif lorsqu'il parlait d'Hilel, ce qui me mettais hors de moi je l'appréciais énormément nous faisions souvent nos devoirs ensemble et nous discutions beaucoup par message. Il se moqua d'elle en disant qu'elle parlait trop en classe et qu'elle devrait apprendre à se taire, j'ai pris sa défense sans chercher à comprendre pour le remettre à sa place. N'étant personne il n'avait aucun droit de dire certaines choses sur des filles qui elles l'appréciaient et n'auraient jamais oser dire quoi que se soit sur elle, je trouvais ça vraiment injuste. Malgré tout je ne me suis pas gênée pour en remettre une couche lorsque le tour de Dalia est venu, il m'avait fait part de son surnom : beignet. J'ai donc éclatée de rire, la prof m'avais même interpellée, tout les garçons de la classe l'appelaient ainsi, son surnom lui allait très bien. J'ai ajoutée à la suite que c'était un pot de peinture, fallait regarder son maquillage telle une toile digne d'un peintre renommé. La conversation se finissa à mon sujet, apparemment tout le monde pensait que j'étais quelqu'un de très gentille et mature mais que je perdis toutes ces qualités dés lors où je restais avec Keira, je devenais "immature".

C'estl'heure, douze heures ; La sonnerie retentit je rejoigna alors Keira,nous prenons le bus ensemble. Je m'empréssa de lui faire part de ceque je venais d'apprendre, les remarque d'Edward étaient vraimentdéplacées. Je la prévena avant tout de ne pas le répéter afinqu'il n'y ai pas de problèmes, mais en lui faisant part de mesnouvelles je vis son regard distant. Les questions viennent à lachaîne dans ma tête, sans aucunes réponse qui me vient àl'esprit. C'est peut-être plus de peur que de mal, je décide de nepas en prendre compte. Je lui raconte donc tout du début à la fin, elle était choquée et ne savait pas quoi dire, je lui ai expliquée que le mieux était de ne rien dire suite à ses insistances, elle aimait bien les problèmes à ce que je vis. 

Le midi je ne mangeais jamais, je restais avec Oxanna dans les couloirs, une ancienne amie de ma soeur que je connaissais déjà auparavant qui était dans mon collège. Nous nous trouvions grosses alors nous préférions ne rien manger plutôt que d'aller au grec s'empiffrer et se remplir de gras. Les sujets de discussions tournait souvent autour de ses potes, elle avait une bande de pote comprenant que des garçons puis elle. A vrai dire, j'en trouvais un magnifique, une pure beauté Algérienne. Il s'appelait Mohamed, je demandais tout le temps des renseignements sur lui pour savoir comment il était vraiment, je l'aimais bien sans plus.

Jeudi matin, soit deux jours après ces horribles choses dites sur mes camarades,je me rendit en cours. Je croisa Keira et Camélia dans le bus. Enm'asseyant près d'elles pas un regard ne s'est jetés sur moi. Leursparoles étaient froides, je me posa des questions. En nous rendanten cours, je croise Oxanna, nousdiscutions sur un banc bien au chaud en ce mauvais jour de pluie,près de nous, Camélia lissant les cheveux de Keira dans lescouloirs du lycée. Pourquoi ? Oxanna me le demanda, je luirépondit puis contre toute attente : une voix se mit àhurler ! Que se passe t-il ? Je tourna la tête endécouvrant qui osait me crier dessus, mes yeux croisent le regardsde la seule coupable, Camélia. Elle me reprocha de m'être mêléed'un sujet qui ne me concernait pas, excuse moi ? Répondre àune question qui m'aie directement posée me concerne, mais toi quicri sur les gens en trouvant un prétexte encore moins crédible queles tiennes pour pouvoir se disputeravec moi là oui le sujet ne te concernait pas du tout. Elle s'avançatrès énervée contre moi après une réflexion de ma part, je meleva du banc sur lequel j'étais assise en lui demandant qu'elleétait son problème. Ma phrase fut partie d'un bon sentiment sur unton humoristique pour essayer de calmer la situation qui n'avaitaucun sens, pourquoi prenait-elle les choses aussi mal ? Keiralui avait dit quelque chose ? Comme à mon habitude je préférais fuir le sujet en allant à une réunion avec des personnes extérieurnous parler de sujet plus important que celui sur lequel nous étions.

Enentrant dans la salle de cours, je me suis assise près du mur, il yavait toute la classe sauf les filles du bas qui sont venues en coursjuste après moi avec un peu de retard.

Lesminutes passèrent quand un profond malaise s'installe, je sentaisque les yeux et les discussions se portaient sur moi. Je ne fit pasforcément compte de la situation mais quand je tourna la tête versCamélia je les vis toutes me regarder. Elles étaient au courant denotre petite altercation de CE2, mais où était le but de leur raconter, je ne sais pas. Mais je compris vite que tout ça n'étaitque le début d'une longue histoire.

Chronique de Mounia, un amour impossible .. ou pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant