L'heure se finissa, Keira ne me calculant pas je décida de rester encore une fois avec Oxanna dans les couloirs. J'appréciais beaucoup cette fille déjà au collège, alors continuons à rester en bon terme. Les heures passent, la faim se montre et se ressent, je n'y ai pas fais attention lorsque j'entendis un bruit sourd arriver vers nous. Je regarda au loin puis j'aperçus les filles crier, taper des pieds et chanter. Qu'allait-il se passer ? Je sentais les mauvaises choses venir, même pire : j'en avais la certitude. Hilel,Camélia, Dalia et Chaima arrivèrent avec toutes leurs copines de seconde de la même filière que nous. J'étais assise dans les escaliers tout au fond du couloir du première étage, elles se mirent toutes à hurler et à crier en face de moi. Je ne portais pas forcément d'attention à leurs discussion ni à ce qu'elles faisaient ou essayaient de faire. Hilel fit un geste assez curieux qui attira mon regard, elle fit une roue en pointant son doigt et en tournant surelle même. Elle demanda avec qui elle allait se « clasher »,sans aucune surprise son doigt s'arrêta sur moi ! Qu'elle était son problème ? Elle commença alors à me parler d'une façon très déplaisante en se moquant de moi, je n'y portais guère attention. Si tu veux te moquer ou dire certaine chose sur moi et devant : fais toi plaisir ça ne m'atteint pas. Elle continua en étant de plus en plus dure, malgré mon caractère de petite fille à la fois calme et très brusque quand il le fallait, c'est mon coté ange qui sortit et se dévoila. Je n'étais pas prête à être odieuse avec une personne que j'appréciais malgré ce qu'elle a pu dire ou faire. Je lui ai demandée ce qu'il se passait, elles m'ont toutes répondus que j'avais parlée sur elles. Sur le coup mes pensées étaient troubles et je n'arrivais pas à savoir quel était le malaise quand soudainement je perçue une phrase déjà entendu quelques jours plus tôt. Mes esprits reprennent places, ma bouche pouvait enfin se défendre, j'expliquai comme je pouvais que je n'avais rien fais, peu importe ce qu'elles avaient entendues dire c'était faux ! Edward n'était que le seul responsable mais la vrai question est comment tout cela est-il arrivé ?
Je ne compris pas ce qu'il m'arrivait, je suis devenue alors sourde d'oreille, je fit abstraction des mots et mon cerveau n'était capable que de distinguer les cries de partout, les rires incessants sur moi ne s'arrêtant pas et les regards de moquerie. La haine montait en moi, ce qui m'arrivait été injuste, j'avais décidée de ne rien dire aux filles à propos de ces histoires avec Edward pour ne pas leurs faire de problèmes mais tout ça se retourna contre moi et tout me retomba sur le dos. Camélia et Dalia se mettent à leurs tour à m'attaquer, je ne répondais pas pour ne même pas leurs donner cette satisfaction pour un sujet complètement stupide et je n'allais tout de même pas me salir les mains pour une chose que je n'avais pas faite. A l'appel il manquait Keira, je trouvais ça louche jusqu'à ce que j'ai compris la situation. Cela ne m'étonnais pas j'étais même contente qu'elle ne soit pas là sinon elle aurait pu goûter le sol du lycée pour me dire quel goût il avait. Les cris étaient trop pour moi, j'avais mal à la tête et je ne savais plus quoi faire, la seule chose que je voulais était de vider toutes les larmes enfouis en moi. Je suis quelqu'un de très gentille mais assez susceptible sur certaines choses, là c'était le cas mais je ne voulais pas le montrer devant elles. Il fallait que j'aille loin d'elles pour reprendre mes esprits et me demander ce que j'allais faire. La haine était en moi comme un chien enragé qui n'attendait qu'une chose, attaquer. Mes mains tremblaient et mes yeux brillaient, j'étais vexée et très touchée je venais tout bêtement de me faire "victimiser" n'ayant pas réagi la situation était-elle quel.
Je me leva brusquement en enlevant la mains d'Hilel qui me tirait le bras,je pris mes affaires pour m'en aller et m'éloigner au mieux de ce monde grotesque remplie de personnes mauvaises autour de moi. Je sorti du lycée le plus vite possible pour rentrer chez moi et ne pas rester en cours avec elles ce qui allaient être encore pire elle m'auraient attaquées encore et encore sans s'arrêter. Je voulais cacher ça à ma famille pour ne pas les blesser ou qu'ils me prennent pour une incapable sans répondant qui a de la peine pour les autres et qui ne se défende pas lorsque on lui fait du mal. Je marcha vite, aussi vite que mes jambes le pouvaient, je venais de passer le pire moment de ma vie, je n'avais qu'une seule chose entête : les paroles méchantes de ces filles. Sur le chemin je croisa Edward, j'étais comme une démon et j'avais envie de le pousser sur la route pour oublier ce cauchemar qui m'arrivait par sa faute, si seulement il aurait fermé sa bouche.
Mais le moment qui allait arriver est arrivé, les larmes prit le dessus sur moi, je ne pouvais plus m'arrêter, je n'ai jamais autant été blessée de ma vie et personne n'avait autant oser me parler de la sorte. Ce fut l'enfer, ce lycée n'était qu'une source de problème. C'était décidé, je ne voulais plus y mettre les pieds de ma vie, c'était du passé et il été temps pour moi de prendre un nouveau départ ailleurs. Passer deux ans de plus avec ce genre de personnes sans aucun scrupule été impossible, au dessus de mes forces et capacités mentales et physiques. L'unique responsable devait payer.
Une chose été sûr, La guerre venait de commencer et les portes de l'enfer venaient de s'ouvrir ..
VOUS LISEZ
Chronique de Mounia, un amour impossible .. ou pas
RomantizmMa chronique romancière (Deux partie par semaine, n'hésitez pas à laisser vos commentaires si vous avez des questions) Salam A3leykoum, ma chronique raconte mes années de lycée qui ont étés très difficiles. J'y ai connu une meuf qui aujourd'hui est...