nineteen

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On devait écrire un conte en français. Dites-moi c'est quoi que vous en pensez!

Il était une fois, dans la contrée de Kilvarnok, une reine très puissante. Cette reine, la reine Joy Heuz, était à la tête du plus grand royaume que la lignée ait connu. Son mari, Guy le Rai, n'était pas un modèle de beauté, mais son cœur pur inspirait tous les poètes de toutes les contrées. Il avait su acquérir le cœur de sa belle grâce à son courage sans faille et sa bonté sans limite.

Un jour, la reine mit au monde une héritière. Cette naissance fut célébrée sept jours durant. Ah, quelle fête grandiose ! Le vin coulait à flots, et les mets à foison ! Tous les sujets étaient heureux et se souviendraient de cette fête encore longtemps. Ide, puisque c'est son nom, promettait d'être aussi belle que sa mère et de posséder le courage de son père.

La même nuit, dans la contrée voisine, un garçon naquit. Il était le fils du Roi Jean Baith et d'une conquête. Fils illégitime, il fut enlevé lors de sa première année par la servante du Mal, la sorcière Beurkpabel. Elle l'emmena très loin du royaume du roi Jean Baith, à trois contrées de là ; la contrée du Nord. Elle construisit un château dont les pierres avaient été trempées dans le sang des soldats morts au combat. Elle enchanta un rat, qui devint l'immense Dragon Noir, chargé de garder Alet, le jeune enfant, jusqu'à sa mort.

Les années passèrent, et la jeune Ide avait grandi. Comme on l'avait présagé, elle était aussi belle qu'un rêve et aussi douce que le vent. Elle possédait l'intelligence de sa lignée et le courage de son père. La seule chose qui la différenciait de ses aïeux était sa curiosité portée sur toute chose connue ou inconnue. Alet, lui, était toujours emprisonné. Il était seul, et bien que le Dragon lui ait donné une certaine éducation, il possédait l'espoir que quelqu'un vienne un jour le libérer.

Lorsque Ide eut vent de l'enlèvement, elle se mit en tête de ramener coûte que coûte ce jeune prince. Le bruit courait que lui seul pourrait sauver le pays de la peste en tuant la sorcière Beurkpabel. C'est pour cette raison qu'elle l'avait emprisonné et que, dorénavant, la belle princesse Ide voulait le sauver.

Malgré l'interdiction de ses parents qui l'aimaient admirablement, elle partit, seule, dans la forêt. Elle savait que le voyage qui l'attendait serait peut-être éprouvant et semé d'embûches. Pourtant, cela ne la découragea pas. D'ailleurs, les premières embûches ne tardèrent à arriver : alors qu'elle traversait la forêt de Mirkwood, elle croisa la route d'Elfes Verts, des petits êtres farouches aux ailes de libellule et aux grandes oreilles curieuses.

« Bonjour, petits êtres, déclara la princesse, pouvez-vous m'indiquer le château de la sorcière Beurkpabel ?

- O malheureuse ! répondit un vieil elfe, Pourquoi voulez-vous aller dans une contrée si lointaine et si hostile ?

- Je dois sauver le pri... »

La phrase de la princesse Ide fut interrompue par les cris belliqueux de brigands dans la forêt. Les petits elfes se réfugièrent derrière les feuilles des arbres, la laissant seule face aux vagabonds. Ide, effrayée, tenta de s'échapper, mais les brigands la rattrapèrent sans mal.

« Oh là, ma jolie ! Que fais-tu dans cet endroit inhospitalier ? »

Ide ne sut pas quoi répondre. Elle savait qu'elle aurait des ennuis avec ces messieurs, de quelque manière qu'elle réponde.

« Qui es-tu ? Que fais-tu ici ? D'où viens-tu ? »

Les petits elfes verts étaient toujours cachés derrière les feuilles des arbres, observant la scène d'un œil attentif. D'un coup, un petit elfe téméraire du nom de Légolas sortit des feuillages et se jeta sur les brigands. Il s'était en effet pris d'affection pour la princesse qu'il trouvait très jolie et très gentille.

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