Nouveau départ

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Quand nous sommes rentrées ce soir là, dans la grande maison où habitait Elisa, je me sentais bien. J'étais sur le seuil de sa porte avec elle, et sa mère nous ouvrit avec un grand sourire " Salut les filles :) " avant d'ajouter, se retournant vers moi: " je peux appeler ta mère Camille, tu es daccord ?" je hocha la tête et je lui dis que oui, elle pouvait mais je l'ai mis en garde avec le fichu caractère qu'avait ma mère. Je le connaissais très bien son caractère, j'en avais héritée. 

Elisa me fit signe de la suivre dans les escaliers pour aller dans sa chambre. Je regardais encore une fois la mère de ma copine, l'air inquiet. La dernière chose que j'ai vu avant de monter, c'était qu'elle était en train de composer le numéro du téléphone fixe de chez moi. Je ne voulais rien entendre de cette discussion, m'attendant déjà à me faire crier dessus une fois rentrée chez moi, voir pire encore.

Elisa et moi, redescendions 1h et quelque plus tard; nous avions faim. On alla se servir dans les nombreux placards que comportait cette cuisine; on prit du nutella avec de la brioche. Véritable délice. La mère d'Elisa était calme devant la tête, ne voulait certainement pas interrompre ce moment de gourmandise. Sans m'y attendre, Elisa prit la parole et rompit ce moment avec une voix toute tremblante d'anxiété. "Maman.. Elle a dit quoi sa ère au téléphone s'il te plait, raconte"

Sa mère, après un court moment de silence, parla. Elle nous expliqua que, ma mère était très triste de mon départ mais elle n'arrivait pas à comprendre le faite que sa fille se mette en couple avec une autre fille. Elle voulait venir me cherchait mais que la mère d'Elisa l'en avait empêcher par peur qu'elle s'en prenne à moi verbalement et même que mon père s'en mêle. Elle lui as d'ailleurs dit " Camille reviendra le jour où vous accepterez son homosexualité." Elle nous regarda, avant de poursuivre. "Et j'ai raccrochée simplement, courtoisement sans m'énerver".

J'étais choquée par les mots de ma mère, une fois de plus. Je ne comprenais pas que même la mère d'Elisa n'arrive pas à la calmer, par la douceur de ses mots. J'ai eu peur. Soudain, j'ai pensé que mon père pouvait venir ici, et tout fracassé sur son passage, en me forçant à rentrer. Ou bien encore, qu'ils allaient prévenir la police pour enlèvement, ou séquestration ( oui, je pense qu'ils sont capables, et c'est ça le pire!). Elisa vit mon inquiétude, et plus tard dans la pénombre de la nuit, allongées toutes les deux, se faisant des petits calins je lui raconta ce qui s'était produit dans ma tête quelques heures auparavant. Ce scénario qui me torturait à l'intérieur de moi. Alors elle me pressa contre elle, encore u peu plus fort et me dit dans le creux de l'oreille " Je serais là pour te défendre, ma vie pour la tienne, je te le promet" et on s'endormie.

Le lendemain, nous nous sommes réveillées tard par la lumière du jour qui reflétait contre sa vitre. Elisa était partie voir sa mère, pendant que je m'habillais en haut. Je suppose qu'elle a parlé de mes angoisses, mais je ne savais pas exactement. Une fois finie de m'habiller et de me coiffer, je pris mon portable, qui était poser sur le rebord de la table de nuit. J'avais 2 messages. Maman "Reviens ma puce, tu me manques" ce message me mit les larmes aux yeux, je ne savais pas quoi dire. Je voulais en parler à Elisa et sa mère une fois que je serai descendue. Et ..Emma " Tu m'oublie? Hop, supprimer. Oui, Emma était devenue ce genre de personne collante depuis notre baiser.

Je descendis et marcha en direction du salon. Après le petit coucou du matin, je montra le message à Elisa et à sa mère. Elles hochèrent toutes les deux la tête. "Elle a comprit qu'elle allait te perdre, tu es sa fille, elle t'aime" dit sa mère et Elisa sourit. "Cette après midi, on te raccompagne chez toi?". J'aimais l'endroit où j'habitais depuis quelques jours, j'aimais les personnes habitant à l'interieur mais retrouver ma mère et espérer qu'elle avait enfin comprit, n'avait pas de prix. Je sauta dans tout les sens pour exprimer ma joie et évacuer le stress qui était enfouie en moi.

3heures plus tard. J'étais dans la voiture de la mère d'Elisa, sur le chemin du retour. Arrivée devant ma porte, e toqua et ma mère m'ouvrit avec un sourire non dissimulé et les bras grand ouvert comme si elle avait attendu un calin depuis très, très longtemps. Je me faufila dans ses bras en la regardant et lui dit "coucou ça va?" Alors elle regarda les deux personnes étrangères à elle derrière moi, ma copine et sa mère, et leur demanda s'il voulait boire quelque chose. La mère d'Elisa accepta et dit "Enchantée je suis la maman d'Elisa, Carine" et nous sommes parties s'asseoir autour d'une table dans mon salon pour prendre le café. Elisa me regardait avec des yeux écarquillés.


Et si c'était ça le bonheur ?

Amour Indomptable (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant