A l'attaque!

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- Gale, Gale... Avant d'essayer d'embarquer une fille dans un vaisseau spatial pour le reste de sa vie, vérifie qu'elle n'est pas claustrophobe.

Et là je lui balança mon genoux dans ses parties intimes. Profitant de la surprise, je le pousse et il tombe par terre. Je m'assoie sur lui et je commence a le fouiller en espérant trouver une arme ou quelque chose qui pourrait m'aider à sortir.

Vu comment ils m'ont attrapée, cela m'étonnerait que j'ai vraiment le choix de rester ou partir.

Je trouvai un pass, un trousseau de clefs et une dague.

Je sortis de la salle en courant et je me rendis compte que j'étais dans un couloir avec plein de portes. J'en ouvris une et je vis une personne de dos, attachée comme moi il y a quelques minutes.

Mince, j'avais oublié de demander à Gale où étaient les autres. Demi-tour.

Gale était encore affalé par terre quand je rentrai. Je me mis à nouveau à cheval sur lui et lui plaqua la dague sous la gorge. Je n'avais pas l'intention de le tuer, mais peut être qu'il parlerait.

- Où sont les filles? Dis-je d'un ton menaçant

- Je sais pas. Et puis de toute façon t'oseras pas me tuer...

- Tu es sûr de ne pas savoir?

- Je te le jure.

Je repartis. Et pièce par pièce, j'expliquai aux gens ce qui se passait. La plupart voulurent rester mais certains vinrent m'aider à informer et à libérer les gens.

Au bout de 15 minutes, j'avais retrouvé Carmen quand une équipe de gens armés arriva. Ils étaient une dizaine, nous une trentaine. J'étais tout devant. Ils pointèrent des armes sur nous. Cela ne m'empêcha pas de hurler :

- Mes amis, j'ai fait mon choix : Je préfère essayer de me battre pour vivre sur terre quitte à mourir que rester enfermer toute ma vie dans un vaisseau spatial où l'on ne verra plus le jour. Ceux qui ne sont pas d'accord peuvent retourner dans leurs pièces.

2 ou 3 personnes partirent.

- Maintenant les autres, c'est tout de suite ou jamais!

Et je me retournai et criai :

- A l'attaque!!

Rapidement une nuée de fléchettes fut lâchée. Je pris une chaise en bois traînant dans le couloir et m'en servis comme bouclier. Je courus comme un bourrin dans la direction d'un garde et je le fis tomber par terre. Je le désarmai et avec son arme je tirai sur ses collègues. Presque tous furent touchés, sauf deux. Un petit garçon d'environ sept ans s'accrocha aux jambes d'un garde et un autre que je soupçonnai d'être son grand frère le poussa et le garde tomba. Une adolescente le désarma et tira sur le dernier.

A ma grande surprise il n'y avait qu'une dizaine de personnes touchées par les fléchettes. Je suppose qu'il devait y avoir un sédatif.

Je regardai Carmen et on se mit d'accord. Nous ne les abandonnâmes pas. Je pris la personne la plus grande sur mon dos et encore à ma grande surprise, les autres firent de même.

On traversa les couloirs avec des éclaireurs qui nous indiquaient si la voie était libre.

Pendant le trajet parlai intérieurement aux occupants des salles qui se trouvaient dans le couloir :

" Je vous promets que je reviendrai vous sauver mais la je n'ai vraiment pas le temps... "

Je fermais la marche quand Carmen qui l'ouvrait s'arrêta et me fis signe.

- Il y a des gens, ils sont armés, m'informa-t-elle

- Des pistolets à fléchettes? répondis-je

Ses sourcils se froncèrent

- Je ne crois pas...

- Ils sont combien? la questionnai-je

- 12, me répondit-elle

- On y arrivera jamais à tous passer si on fait une attaque générale comme la dernière fois...

Quelqu'un nous coupa :

- Toi, dit-il en me pointant du doigt, j'ai compris ton fonctionnement : Tu vas vouloir nous sauver, tu vas te battre à deux sans armes contre une dizaine de gardes qui eux sont armés et vous allez mourir mais il restera plus que quelques gardes qu'on déglinguera et on partira. Mais moi ce n'est pas ce que je veux. Tu as pris un risque en nous libérant alors que tu aurais pu te casser sans nous.

Alors on trouve une stratégie, il est hors de question que vous vous sacrifiez.

Puis la personne qui s'avérait être un jeune homme s'adressa à tout le monde :

- Écoutez moi ...

Eight (Les 8)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant