Le choix de Juliette

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- Je ne peux pas Gale, je ne peux pas, dis-je au comble du désespoir

- Mais pourquoi? s'exaspera-t-il

- Parce que ma vie je la passe... Comment dire ça? Parce que je passe la plupart de mon temps à observer, à contempler à essayer d'enregistrer les images de la nature dans ma tête. Ma couleur préférée est le vert car c'est celle de la nature. Je pourrai tout donner pour voir un magnifique couché de soleil. J'aime les gens certes mais j'aime encore plus la terre. J'aime tellement observé le lumière qui éclaire doucement un arbre ou le visage de Juliette. Tu comprend maintenant que si on me dit tu quitte tout pour aller vivre dans un endroit gris et noir toujours plongé dans l'obscurité et éclairé par la lumière artificiel je ne peux pas accepter...

****

Un mois plus tard :

- Ok ! Bon on récapitule. Le groupe 1 part à la gauche contourne le bâtiment et entre par la sortie de secours. L'autre groupe vous attendez bien mon signale pour y aller. Le signal c'est quoi?

- C'est quand tu lèves le doigt! Répondirent-t-ils tous en coeurs

- Ok c'est bon on y va!

Je sortit des bois et je me dirigea vers la forteresse. Les caméra me repèrent. Je sonnai la sonnette et attendit. Deux gardes ouvrèrent la porte et m'empoignèrent pour m'amener à l'intérieur. Je me débattu et rouspétai :

- Je ne veux pas rentrer moi, je veux juste laisser un message!

Et je levai le doigt, le message n'était qu'un prétexte. Les gardes répliquèrent :

- Tu nous le diras à l'intérieur ton message, d'un ton plus que dédaigneux

C'était trop tard pour eux le signal avait été donner! Quels imbéciles! En deux, trois mouvements, ils furent immobilisés et on les envoya rouler sur la montagne les mains attachés. Ca faisait mal mais rien de mortel.

Les deux groupes se divisèrent à nouveaux pour explorer chacun une partie du bâtiment. On commença notre job. On rentrait dans toutes les pièces par groupe de deux. Si c'était des enfants ont expliqués notre action et on leurs demandaient si ils voulaient rester ou partir. Si c'était des adultes ont les attachés et vraiment dans le pire des cas on se servait de nos pistolets. Une horrible alarme hurlait. Elle donnait tellement mal à la tête! On tomba sur, un, deux ou trois groupe de soldats armés composé de dix personne en gilet par balle. Là on hésitait pas à leur tirer dessus les jambes. Mais à un moment, sur un carrefour quatre groupe de soldat nous entouraient. Nous tuâmes la plupart. Ce fit dur mais on continua. Encore et encore. Puis on me cria :

- C'est bon on l'a trouvé, on l'a trouvé!

Je me précipitai dans la pièce et sautai sur la personne qu'y était.

- Juliette! Tu m'a tellement manqué!

Je sanglotais contre son épaule

- Moi aussi, moi aussi! me répondit-elle

- C'est bon maintenant c'est fini! Tu vas pouvoir rentrer à la maison.

Silence. Je levai la tête.

- Tu ne veux pas rentrer à la maison?

- Hum... Je crois que... Enfin euh...Je...

- Juliette, tu veux rester?

- Mais ce n'est pas que je ne t'aime pas hein, c'est que...

- Juliette, la coupai-je, est ce que tu veux rester?

Elle inspira bruyamment et répondit :

- Oui...

Je me relevai et posa mes mains sur ses épaules :

- C'est ton choix, tu fais ce que tu veux après tout. Mais as-tu peser le pour et le contre?

- Oui, je le crois.

- Ok.

Je me baissai à nouveau et la prit dans les bras :

- Je ne t'en veut pas tu sais, lui chuchotai-je

- Merci. Tu vas tellement me manquer.

On resta comme ca pendant une minute puis quelqu'un nous interrompit.

- Il faut y aller maintenant. On a tout ratisser.

- Vous avez trouvé Ariane?

- Non il n'y a juste une porte blindée fermée.

Juliette sembla hésiter puis murmura tout doucement à mon oreille :

- N'y vas pas c'est un piège. Ils n'ont jamais capturé Ariane.

Je la pressai pour lui dire que j'avais compris.

- Au-revoir, Juliette.

- Au-revoir, Alice.

Je courais dans les couloirs en pleurant, adieux Juliette...

Eight (Les 8)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant