Nous sommes en 2013, dans une montagne boisée savoyarde. Les savoyards étant dans le pays arriéré, leur mode de vie est considéré comme légèrement retardé, les habitants vivaient dans des chalets chauffés à la cheminée et pratiquement pas de route dans les villes, ou même de voitures. L'endroit qui nous intéresse est en hauteur dans la montagne boisée, dans un chalet familial typique avec un garage, un grand terrain bordé par la forêt, à l'avant dans la cour il y avait une balançoire et un toboggan. c'était la maison du garde forestier, Peter, qui vivait seul avec sa fille, Kate.
Le père, bel homme de 36 ans taillé dans la pierre avait tout l'air d'un bûcheron alors qu'il protégeait la nature, il passait ses journées à bord de son gros 4×4, mais parfois tout de même à pied, à prendre les routes sinueuses entre les arbres, faire fuir les chasseurs, enlever les immondices et gronder les campeurs imprudents avec leur feu de camp. Il partait tôt le matin et rentrais tard le soir ce qui laissait à sa fille de 16 ans une vie pleine de liberté. Cette dernière ne s'en plaignait pas, elle invitait ses copines à la maison pendant les vacances et traînait le soir avec elles dehors ou à la bibliothèque. Pour aller à l'école, il lui suffisait de traverser une petite portion de forêt qu'elle connaissait par cœur à force d'y passer avant de rejoindre la ville.Une fois, tard dans la nuit, le garde forestier fit son petit tour à pied qu'il appréciait avec sa lampe torche, tout paraissait calme, il était comme seul mais en réalité, la nature bougeait, des yeux jaunes le regardaient dans l'obscurité, une fois qu'il se tourna en leur direction il se rendit compte que ce n'était que ses amies les chouettes qui le suivaient du regard en tournant leur cou au point d'en faire un tour. Le bruit des feuilles d'automne se faisaient entendre sur le sol à chacun de ses pas, le bois craquait sous ses rangers, les cailloux s'entrechoquaient à chaque coup de pied. Jusqu'au moment où il entendit comme des chuchotements, il chercha du regard d'où le bruit provenait et bougea frénétiquement sa torche devant lui en tournant sur lui même :
– Il y a quelqu'un ? s'écria-t-il.
Pas un bruit.
– Montrez-vous ! demanda-t-il, Je suis le garde forestier ! >>Toujours aucune réponse, il resta immobile et sans s'en rendre compte il s'empêcha de respirer pour mieux entendre mais le sang dans ses tempes l'empêchait de se concentrer vivement. Il se remit à marcher mais tout doucement, le vent passait dans ces cheveux qui était assez long, il s'arrêta, regarda devant lui, pas un seul bruit, il pouvait entendre sa respiration. Soudain un bruit de craquement se fit derrière lui, il se retourna brusquement mais vit quelqu'un fondre sur lui à toute allure puis, plus rien.
Kate observa l'horloge murale, 21h. Elle savait que parfois il pouvait rentrer tard à cause d'un imprévu. Elle avait décidé de ne pas s'inquiéter tout de suite, il était encore trop tôt. Elle prit son téléphone et appela quelques copines pour les inviter dans sa maison le temps que son père revienne.
Ses yeux s'ouvrèrent légèrement, il se vit assis, une douleur vive lui monta au devant de son crâne et il ouvrit en grand les yeux d'effroi, du sang goutait sur ses joues, ses vêtements étaient tachés et terreux. Il releva la tête et essaya de comprendre ce qui s'était passé, il était pieds et poings liés à une chaise en métal dans un bâtiment en béton, il faisait très sombre, une unique ampoule grésillait au haut plafond, il lui était impossible de voir les 4 murs du bâtiment. Une porte lui faisait face où de la lumière s'en échappait par en-dessous dessous.
S'il avait eu toutes ses capacités il aurait certainement pu briser ses liens mais il avait des douleurs dans tout le corps et sa tête continuait de lui faire mal. Il savait tout de même qu'il devait sortir d'ici et retrouver sa fille avant que ses agresseurs se rende compte qu'il s'était réveillé. Il se débattit frénétiquement sans grand résultat alors il essaya de sauter pour faire avancer la chaise. Il se concentra et fit un bond, la chaise ne décolla même pas, il se pencha plus et retenta l'expérience, il sauta assis et bougea la chaise qui frotta le sol et grinça désagréablement, il grimaça et attendit en fixant la porte en espérant que personne ne vienne. Quand il réessaya de sauter,la chaise, au lieu de glisser, bascula sur le côté frappant sa tête contre le sol dans un chaos métallique. Il ne bougea plus, le crane saignant.
La porte s'ouvrit violemment, une ombre apparu dans l'encadrement de la porte, petite, fine, courbée.
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Slender Man
أدب الهواةC'est une creepypasta sur Slenderman. C'est l'histoire originale à laquelle j'ai rajouté les parties manquantes pour que ça ai un sens. N'hésitez pas à donner votre avis. À lire dans une ambiance sombre.