Chapitre 5

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27/03/2010

Bang YongGuk attend.

Il tourne en rond en se rongeant les ongles. Et Dieu sait qu'il ne fait jamais ça d'habitude, il déteste faire ça. Ses mains c'est la seule partie de son corps dont il prend soin, mais aujourd'hui il est trop stressé. Alors depuis au moins dix minutes il réduit ses ongles en charpie, un à un. HimChan est la et son regard se veut rassurant aussi, lui n'a pas trop de doute, leur projet tient debout, et il serait étonné de voir les gens du village refuser de coopérer.

Dans un sens, voir son aîné dans cet état l'assure d'à quel point il est sérieux et impliqué dans ce projet qu'ils ont eu l'idée de monter ensemble, quelques jours auparavant, et d'un autre côté voir YongGuk dans un tel état de stress le tend un peu, lui aussi.

Il lui tarde que cette fichu porte s'ouvre et qu'ils puissent enfin voir la tête de ce Maire avec lequel ils ont rendez-vous.

Comme si il avait pensé trop fort, la porte s'ouvrit.

La tête d'un homme, de taille acceptable mais un peu plus petit que les deux plus jeune qui mesuraient tous les deux 1m 80, passa par l'entrebâillement.

Il leur offrit un sourire radieux qui laissa tout de même les deux ami perplexe : comment cet homme, qui au premier abord paraissait presque chétif, il fallait se l'avouer, pouvait dégager autant de charisme avec un simple sourire, qui en plus semblais presque enfantin.

-Bonjour, je suis Kwon JiYong, le Maire, vous êtes Bang YongGuk et Kim HimChan, je me trompe ?

Les concernés hochèrent la tête en parfaite synchronisation ce qui tira un nouveau sourire à l'homme en face d'eux. Il sortit alors totalement de son bureau, dévoilant un costume riche en couleur, et alla leur serrer la main tour à tour.

-Le bon vieux JinYoung m'a parlé de vos cas, pas besoin de m'expliquer. Et de toutes façon je suis de près les informations, vos noms sont passé dans les journaux, nous ne sommes pas si loin de Séoul. Vous venez m'exposer un projet important si je me souviens bien.

Encore une fois HimChan et YongGuk furent synchro dans leur acquiescement, toujours perturbé par l'aura de puissance que dégageait cet homme malgré ces sourires et la douceur de ses paroles qui témoignaient d'une grande gentillesse.

-Bin allez, on va se mette à l'aise dans mon bureau, vous voulez bien ?

Le troisième hochement de tête qui suivit la question arracha un rire à l'homme.

- Seriez-vous des robots ? Ou vous ne savez pas parler ?

Ce fut HimChan, plus avenant qui réagis en premier.

-Oh, veuillez nous excuser, c'est que vous êtes assez... Intimidant. Fit-il en toute honnêteté.

Il ne le savait pas mais cette remarque lui avait d'ailleurs déjà fait marquer un point. Le maire de la petite ville aimait les gens franc. Il se sentit sourire encore une fois, alors qu'il faisait entrer les deux jeune hommes dans la grande salle où il travaillait la plupart du temps. Il les invita à s'installer devant les deux grands fauteuils disposés en face d'un bureau en bois sombre derrière lequel un siège bordeaux encore plus imposant que les deux premiers reposait.

Les trois hommes s'assirent tranquillement. HimChan se sentais à présent à l'aise mais YongGuk n'avait pas desserré les lèvres une seule fois, respirant même par le nez.

-Je vous écoute.

HimChan se redressa immédiatement dans son fauteuil.

-En fait on voudrait faire... si on à l'accord de tout le monde, même si nous savons que ça risque d'être compliquer...

- Venez-en au fait.

HimChan grimaça.

-Aish, je m'emmêle tout seul, j'aurais du tout marquer sur un papier, soupira le jeune homme en passant une main dans ses cheveux noirs.

Il allait quémander l'aide de son aîné mais il n'eut pas à le faire : celui-ci pris la parole de lui-même, surprenant le Maire de sa voix grave.

-Je vis ici depuis maintenant un mois et deux semaines, j'ai bien vu que la ville est très vivante : il y a des restaurant, une sorte d'hôpital, un mécanicien, et surtout une école... nous voulons collaborer avec tous les gens qui gèrent ces petit commerces. Vous connaissez ma situation, les gens en dehors de cette ville me croient tous mort. Tous les habitants sans exception ont accepté de garder mon secret, et par ailleurs celui de HimChan. Nous nous demandions si vous accepteriez, et si les habitants accepteraient d'accueillir d'autres jeunes. De se charger de leur trouver un boulot, ou de finit leur éducation, leur offrir une autre vie, loin des souffrances, de la pression scolaire et de leur mal être. Les gens ici sont ouverts et généreux, ils pourront loger ces enfants, ou jeune adultes, ou même emménager des espaces pour eux, nous en avons déjà parlé avec pas mal de monde, mais nous ne pouvons pas agir à grande échelle sans être couvert et sûr que personne ne laissera fuir notre secret.

Les explications que venait de fournir YongGuk laissèrent L'homme en face de lui perplexe : ce jeune homme prenait ce projet fou très au sérieux, son ton ferme et la flamme au fond de ses yeux pouvait lui en assurer, et Mr Kwon resta silencieux un moment.

-C'est d'accord. Je ferais tout ce qui est dans mon possible pour vous aider et aider les gens qui arriveront dans ce village, je prendrais aussi les responsabilité si nous venions à avoir des problèmes avec la police ou autre. Affirme-t-il finalement, même si il était parfaitement conscient d'à quel point ce qui était sur le point d'être mis en place était contre la loi.

HimChan et YongGuk échangèrent un regard puis un sourire. Ils restèrent encore longtemps dans ce bureau, à discuter de ce qu'il serait mis en place et les deux plus jeunes ne sortirent de la Mairie seulement après de longue heures : il faisait presque nuit. Mr Kwon leur avait dit qu'il se chargeait de faire passer le mot pour le projet, et qu'à partir du moment que quelqu'un de « mort » arrivait au village, il devait venir lui être présenté le plus vite possible.

Quand les deux amis arrivèrent dans le petit restaurant de Park JinYoung et de son Fils, Jackson, les deux hommes les attendaient dans la salle principale, entouré des quelques clients présent en ce soir de semaine.

-Alors ? Alors ? Les pressa le fils Wang -il avait pris le nom de sa mère, une chinoise.

-Il a accepté.

YongGuk, en prononçant ces mots, venait de réaliser. Le stress et la concentration l'avait empêché d'avoir le temps de se faire à l'idée. Mais maintenant il réalisait.

Il se mordit la lèvre et ses yeux s'embuèrent d'un coup.

-Il a accepté, merde. Répéta-t-il pour lui-même, entourant de ses bras les corps des deux personnes qui l'avaient accueilli chez lui depuis déjà six semaines bien pleines, et il pleura, des lames de bonheur, de soulagement, faisant comprendre à HimChan d'un regard insistant qu'il pouvait se joindre à l'étreinte.

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Pour ceux qui ne sont pas déjà mort devant notre imagination débordante, je vous conseil de regarder le casting pour comprendre l'ampleur des dégâts! Et on a encore quelques petites perles du genre pour vous à l'avenir! Enjoy~ #BaboUnnie

Les Chaussures OubliéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant