V - Je suis une Survivante

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PdV Eren.

En arrivant, l'homme me passa au peigne fin

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En arrivant, l'homme me passa au peigne fin . Ses sourcils – qu'il devrait sérieusement épiler – se courbèrent en signe d'incompréhension. Il adopta un ton assez rauque et m'adressa la parole d'un américain parfait. Les mots hachés et la rapidité assommante des mots se juxtaposant me le confirmaient.

— Où est ton tuteur, Eren Jaeger ?

— Le.. Caporal ? Partit.

Il soupira, agacé.

— Eren Jaeger, t'as-t-il donné des instructions ?

Je remarquai qu'il parlait, mais que ses yeux étaient occupés à m'épier. Je ne savais pas très bien quoi il cherchait, mais il le faisait avec insistance ce qui eut le don de me mettre mal à l'aise. Après avoir recité par coeur les consignes du Caporal, il se reprit et titilla le bout de son menton à l'aide de son index et son pouce.

— Mh.. Le rang S ? Il se trouve derrière le mur Maria, il pointa la façade imposante derrière lui. Une fois passé le portail, tu y trouveras des indications pour ta route.

— Merci....euh.

— Major.

Major... Et comme par réflexe, je mis le revers de mon poing droit sur le thorax, proche de ma poitrine, et fit de même du bras opposé sauf que je le positionna derrière mon dos. Cela me valut un sourire de sa part.

— Tu apprends vite, recrue. Maintenant dépêche.

J'avais puérilement remarqué qu'il avait une cicatrice assez récente sur le haut de sa tempe. Tiens, ça me rappelle la mienne que le "Caporal" m'a faite. En y resongeant, il avait l'air exaspéré à la non-présence de ce... Heichou comme on dirait en japonais. Cette langue, le japonais... Il va sérieusement falloir que je m'y fasse. Au moins je suis rassuré. Si on parle aussi anglais ou même français, je vais pouvoir m'en sortir et m'exprimer sans que l'on interprète mal.
Je franchis donc le grillage en observant chaque détails des alentours.

C'est carrément immense ! Ça, une base militaire ? On dirait plutôt tout... un pays entouré d'un titanesque mur... Non. Rectification : trois murs gigantesques. En effet, à peine j'eus franchis les barbelés et le mur colossale du nom de Maria que je fis face à un deuxième. Bon, il était à plusieurs kilomètres de là mais se remarquait si bien. 50 mètres de haut ? Hmf, je dois pas être loin.
Des marchands vendaient leurs produits à des adolescents devant mes yeux sur le chemin de gravier. ...Hah ?
De tout pars, là où j'étais, on aurait dit l'atmosphère d'une ville paisible florissante et non d'un asile.
Je me hasardai donc au milieu de cette foule

Ils portaient tous un uniforme étrange. Le même que les deux venus me chercher. Il était constitué de harnais aux abords du thorax et des cuisses pour soutenir des sortes de caisses vers leurs hanches. Ils possédaient tous ce pantalon blanc à moitié couvert par de longue botte en cuivre pur et d'une veste disons orange. Mais l'image représentée sur leur dos oscillait entre les trois drapeaux que j'ai aperçus à l'entrée. Peut-être signifiait-il leur affectation à un district particulier de la base ?
En parlant de ça, je dois me rendre au rang S. J'entrevus un groupe de jeunes gens se rapatrier vers un stand. Eux aussi n'étaient pas vêtus d'uniforme. Mais ils semblaient familiarisés avec les lieux. Je m'avançai donc à eux. Une jeune fille entourée d'une écharpe longue rouge et aux cheveux ébènes déferlant jusqu'à ses hanches se martela contre moi lorsqu'un gars l'a poussée.

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