Je me réveillai d'un lourd sommeil. J'avais vraiment passé une mauvaise nuit dans ce lit si inconfortable qui n'était pas mien. J'observai la chambre, quelques rayons de soleil s'y glissaient à travers la baie vitrée qui donnait vue sur le jardin que je n'avais pas vu la veille. Elle était vraiment très grande et belle.
Après observation, je descendis du lit et me dirigeai vers l'une des trois portes que j'ouvris. La femme d'hier se trouvait en face de moi. Bizarrement, le reflex que j'eus, ce moment là, ce fut de chercher mon téléphone du regard. Elle me le montra, devinant ma pensée. Super!
- Alors de 1, tu te changes... commença t-elle.
- Et je me lave pas?
- De 2, tu ne m'interrompes pas, jamais...
- Okaay... fis je en roulant des yeux.
- De 3, tu écoutes ce que je dis?
- ...
- Incorrigible, soupira t-elle. Tu as 7 min pour te changer et me retrouver dans le jardin, finit-elle avant de me fermer la porte au nez.
- Ah, je vois! Quel salope! Murmurai je, amusée.
Je me dirigeai vers une autre porte de la chambre qui donnait à une salle de bain. Je me rinçai le visage vite fait et me brossai les dents. Je sortis de celle-ci et je remarquai le premier tiroir de la commode entre-ouvert. Je l'ouvris entièrement et vis un jogger noir et un débardeur rouge que j'enfilai avant de sortir de la chambre.
[...]
Je poussai le battant coulissant et me retrouvais dans le jardin.
- Je croyais que tu t'étais perdue, dit-elle en souriant.
- Euh, je crois qu'avec full indices comme des flèches et des écriteaux accrochés aux portes, je ne risquai pas, répondis je sarcastiquement.
- Bref, commençons!
- Par?
- Tu cours!
- Je cours?
- Tu n'aimerais pas me voir crier, crois moi.
- Alors ne crie pas, dis je avec un faux sourire aux lèvres.
Elle souleva un sourcil. Je me mis alors à courir n'importe comment dans le jardin. Elle me suivit puis se mit devant moi.
- En fait, fiouf, je ne te connais toujours pas, fiouf!
- Mégane Beck, 21 ans le 6 Novembre, job officiel: meurtres avec préméditation.
- Anh yeah! Fiouf! Et espionne à mi-temps, n'oublions surtout pas.
Comprenant ce que je voulais dire, elle sourit.
- En fait, je ne suis pas tout le temps dans les meurtres, je pratique en majeur partie ce que l’on peut appeler de l’espionnage industriel..
- Aah?
- Bref! Fit elle en s’arrêtant net devant moi. On en reparle après. Fais moi 50 pompes!
- Pff, c’est peu! Dis je pour rire.
- C’était pour être gentille, bon, alors 300.
- Eeh, m’exclamai-je écoeurée, je blaguais!!
- Moi, non.
- Argh!
- Tu ouvres trop ta bouche, plus vite tu fais, plus vite tu finis, se moqua t-elle.
- Pff!
[...]
Après les pompes, elle m’a fait faire des abdos, ensuite on est allées dans son sous-sol où il y avait une salle de sport. J’y ai fait des tractions et de la boxe. Enfin, je suis remontée épuisée, c’est une folle, elle! Bon, elle m’a quand même laissée aller me laver, je commençais à vraiment trop sentir.
¤ ¤ ¤ ¤
Après m’être habillée d’un top blanc et d’un pantalon slim taille haute bleu marine, je sentais la faim et le sommeil me prendre. Mon lit plus proche que la cuisine, je m’allongeai. Elle ouvrit subitement la porte.
- Bah, ce petit entraînement ne t’a pas creusé le ventre? Me demanda-t-elle.
- ...
J’avais trop la flemme de répondre.
- Je t’aurai pourtant amener à un café, mais bon...
Bien joué!
- Laisse moi au moins le temps de porter des baskets, lançai je.
En quelques minutes nous étions dans sa voiture.
¤ ¤ ¤ ¤
Nous voilà assises à une table du café. Mégane commandait pour nous tandis que je pianotais mon téléphone qu’elle m’avait rendu en chemin. J’avais un message de ma tante qui m’anonçait qu’elle rentrait au plutôt dans trois semaines. Un message de Kyle qui me demandait de dire à Mégane de l’appeler. Ce mec ne m’avait pas vu pendant plus de 12 heures et c’était ce qu’il me demandait. Bref, le reste des messages c’était des gens avec qui j’avais passé l’année scolaire.
Je ne répondis à personne sauf à ma tante et je me connectai sur Instagram.
¤ ¤ ¤ ¤
LaryMB✴
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Je suis une tueuse
Misterio / Suspenso"Je levai les yeux vers le ciel après un bref soupir [...]. Il faisait assez sombre dans la rue, mais j'arrivai quand même à remarquer qu'ils étaient toujours derrière moi. Je pris alors la ruelle de droite, toute essoufflée et m'arrêtai quelques se...
