Deux ANS D'ADULTÈRE

Fuis moi je te suis

Apres cet incident , je fis tout pour ne pas le voir ,je ne voyais plus Alyssa je ne répondais plus à ses invitations et ne passait même plus au bar . Je passais mon temps dans mes bouquins à réviser , j'avais d'ailleurs  de superbes notes et j'en étais plutôt fière . Il fallait toujours voir le bon côté des choses .Il m'arrivait parfois de penser à lui, de penser à cette promiscuité entre nos deux corps mais très vite je m'arrêtais me disant qu'il était marié. 

 Une nuit ou je fis un rêve, nous étions à ce même bar et Alyssa et William était à notre table Habituelle. je l'ai voyais mais eux ne me voyait pas et en un instant j'étais dans une chambre d'hôtel avec Tony. Apres ce rêve je me cloîtrais  de plus en plus dans ma chambre,j'avais éteint mon téléphone et ne l'utilisais qu'en cas d'urgence . J'ignorais même les nombreux  appels d'Alyssa.

C'était la grande dépression, je fuyais le monde  extérieur pour ne pas me confronté à la réalité . 

Je désirais cet homme malgré moi et je ne voulais pas me l'avouer

Un jour alors que je me rendais a l'épicerie , je croisais William et Tony .  Par malchance eux aussi m'avaient vu . Je dis bonjour à William et fins de ne pas avoir vu Tony. 

Je m'empressais  de rentrer m'enfermer chez moi. Ma poitrine était comme encombrée,avec cette impossibilité de respirer et des bouffées de chaleur insupportables. 

Je comprenais pas pourquoi j'étais dans cet état à chaque fois que je le voyais 

En parler a Alyssa ? il en était hors de question elle me ferait un discours moralisateur sur le fait qu'il soit marié et que je devrais surement faire quelques semaines chez ma mère , et surtout elle prononcerait  cette fameuse phrase "Penses à sa femme un peu" 

Ma mère très chrétienne, reçoit souvent son groupe de prière à la maison et va très souvent à la messe. D'ailleurs étant plus jeune j'étais très enclin à la religion , mais depuis quelques années je ne pratiquais plus aussi souvent qu'avant quand j'étais chez ma mère . Pour cause je ne comprenais pas comment un Dieu si bon et pleins d'amour avait pus me faire souffrir autant a l'école , dans la  vie et surtout en me retirer mon père cet homme que j'adorais .

Dans ma tête ce n'était plus ordonné je ne réfléchissais plus victime de mes passions , victime de cet abruti , esclave de cette attraction qu'il y avait quand il était dans une pièce.

La honte me retenait dans cette chambre et malheureusement  je ne savais pas quand et comment  je pourrais m'en libérer .

Je vis ma porte s'ouvrir , qu'elle idiote j'étais,  Alyssa en avait un double .

Je me préparais à affrontée son hystérie, mais je n'entendis rien, que des pas s'avancer en ma direction lentement trop lentement pour être Alyssa.

Soudain, je ressentis encore ses mains , les mêmes que dans les toilettes du bar sur mon dos ,pendant une minute j'y étais retournée sur ce lavabo ou je m'étais faite humiliée .

Je restais figée incapable de faire face à cet individu ,et ce fut lui qui me retourna .

 Il finit par briser ce silence religieux,"comme ça Madame se cache " articula t-il. Comme je ne répondais pas il rit.

-Toujours aussi timide à ce que je vois , reprit-il .

Je restais interdite face a cet homme , que je trouvais si beau dans ce Jean.

IL était loin d'être mon style de garçon habituel, ne se confondant aucunement dans la masse il était unique , il portait un jean délavé et une chemise décontractée; elle était détachée de deux boutons.

il posa ensuite sa main dans mes cheveux et me les caressais doucement , comme si j'étais une poupée de porcelaine.

Comme si ,aller plus fort ou plus vite me briserais . 

il sentait divinement bon,son parfum était enivrant , un peu comme son regard. 

J'étais au bord de l'explosion et il n'arrêtait pas d'esquisser ce sourire en coin me faisant me sentir toujours plus petite et ridicule  face à lui. Il était un homme et moi j'avais à peine 23 ans . 

Il était marié et moi je n'avais jamais eu d'expérience relationnelle. 

Puis il fit descendre sa main sur ma joue , et là arrêt sur l'image , je voulais capturé ce moment , il y avait une telle tension dans l'air, il faisait extrêmement chaud a ce moment : l'air était pesant . 

 Les pendulent s'étaient arrêtées , les voitures dehors ne roulaient plus, les oiseux ne chantaient plus , pas même un klaxon aux alentours , les éoliennes ne tournaient plus. 

Et plus rien ne comptait a cet instant ,pas même mes pensées moralisatrices .

D'un coup, il me bascula sur mon lit et se mit à m'embrasser aussi doucement que lorsqu'il me caressait, j'étais surprise.Un mélange de symphonie m'emparait Mozart, Beethoven , Chopin.

Un flot de passions me submergeaient,  une flamme indescriptible . oui une flamme car  je brûlais réellement. je finis par répondre à  son baiser lentement et quand nous allions passer à un baiser plus langoureux , il se stoppa , comme un automatisme mécanique émit par son cerveau . il se leva et parti en me murmurant "A bientôt".

j'étais réellement frustrée et humiliée par cet homme , comme j'avais jadis  humiliée ceux qui s'intéressaient à moi , c'était comme un coup du sort un mauvais karma. 

il était destiné à me plaire autant , j'étais destinée a me consumée de désirs  en le voyant , en croisant ses yeux si envoûtant et ses lèvres vanillées . 

Je me recroquevillais sur le lit et posa ma main sur mes lèvres , les lèvres qu'il venait d'effleurer des siennes . j'en était venue  à  envier sa femme d'y goûter chaque jour . 

C'est à ce moment ,que le second pêché est arrivé dans notre relation, celui de l'envie .Et je n'avais rien fais pour le combattre mais que n'avais-je pas fais pour l'accueillir ?