Hetalia X Reader.

Cœur de glace. (Iceland x Popular!Reader)

Bon... J'ai vraiment envie d'entamer quelque chose de long et de sérieux. Cet OS sera loin d'être tout beau tout rose et traitera d'un sujet dont malheureusement beaucoup de personnes souffrent encore: le harcèlement à l'école.

Je vous ai prévenus. ^^ Et c'est la première fois que j'écris sur ce thème. Parce que je hais le harcèlement, voilà.

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"Il y a deux choses qui abrègent la vie: la folie et la méchanceté." Baltasar Gracian Y Morales.

Tout le monde sait ce qu'un cœur de glace signifie. Une personne sans sentiments, sans émotions, ne ressentant aucune empathie, aucune sympathie. Mais ne serait-ce plutôt qu'une facade? Ne serait-ce pas quelqu'un de tellement sensible que dès que l'on approcherait une flamme, elle se mettrait à fondre inexorablement? Une personne qui se serait créée une coquille, l'empêchant de pleurer ou de sourire.... Et si quelqu'un approchait cette dite flamme, cette personne ne serait-elle pas redevenue humaine, douée de sentiments? 

Il suffirait juste d'un sourire, d'une main tendue, d'une aide pour trouver un échappatoire à la froideur de cette coquille... Et de enfin pouvoir à nouveau vivre sa vie comme n'importe qui.

Hetalia x Reader!

Le quotidien du jeune Emil se résumait aux coups, aux moqueries, et aux insultes. Le soir on le prenait en embuscade alors qu'il rentrait chez lui, puis on le molestait sans gêne devant tout le monde.

Et personne ne venait à son secours, jamais. Comme si tout le monde était contre lui et que tout le monde se foutait littéralement de sa pomme. En fait, il y avait les harceleurs et les harcelés.

Mais pourquoi faire cela à lui et pas à d'autre? Tout simplement parce que c'était comme ça. On avait jeté son dévolu sur ce pauvre lycéen qui n'avait rien demandé. Peut-être parce qu'il ne savait pas se défendre, ou bien parce qu'il était trop timide ou avait trop de fierté pour aller en parler à quelqu'un, que ce soit l'administration du lycée ou bien à sa famille. Et puis de toute façon il n'avait aucun ami.

Quelques coups dans le ventre ou dans les bras, des moqueries sont intérêts qui faisaient pourtant mouches ainsi que de la rigolade, et tout ça était fini pour la journée.

Au début, Emil pensait que c'était juste du bizutage, jusqu'à ce qu'il se rende compte que tout cela ne s'arrêtait pas et que tout cela empirait... Et évidemment, il n'avait pas son mot à dire, loin de là. Sinon, qui sait ce qui l'attendait.

C'était comme ça, c'était le quotidien d'Emil Steillsson, et il ne pouvait rien y faire, et personne ne lui venait en aide.

Mais il se trompait légèrement sur ce point là.

Ce fut un jour pourtant comme les autres: sombre, gris, nébuleux. Et Emil, comme tous les jours, appréhendait le moment où il devrait sortir du lycée pour ensuite se faire attraper par les terminales. Tout recommencerait, et Emil se retiendrait de pleurer, ne pouvant souffrir qu'en silence.

Alors qu'il ferma son casier, son ventre se serra. Il avait déjà trop d'hématomes et de blessures sur lui, et le cacher à ses parents et à son grand-frère surprotecteur devenaient de plus en plus difficile. Il avait vraiment peur qu'on le découvre un jour même si au fond c'était tout ce qu'il désirait. Sauf que c'était trop dur.