L'interview.HS

Réeducation

Quand on veut, on peut

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Cela faisait deux semaines que nous avions emménagé dans ce penthouse en plein centre de Manhattan. Harry avait prit soin de vendre certain de mes meubles qui étaient encore dans mon -ancien- appartement deux pièces de Brooklyn, et avait fait emballer tous le reste de mes vêtements qui avaient été en quelques sortes oublié depuis mon installation au Tower At Lotte New York Palace, qui maintenant était une page tournée dans notre vie à Harry et moi. Il avait aussi rapatrier ma décoration qui était principalement composée de photos.

En parlant de décoration, Harry avait voulu engager une décoratrice d'intérieur fenshui, qui demandait une fortune pour nous placer deux, trois plantes près des fenêtres, alors, malgré ma troisième jambe, je m'étais occupée de la  décoration de tous l'appartement, y compris les chambres qui n'étaient pas occupées. Et je n'avais pas engagé personne pour planter un clou ou m'aider à déplacer un meuble ou porter un carton, j'avais tout simplement réquisitionné Harry, qui pour la première fois de sa vie, faisait quelque chose de concret et d'utile dans une maison. Il avait l'habitude d'appeler n'importe quels services, à n'importe quelle heure, pour n'importe quoi. Il se comportait comme un enfant à qui on donnait tous ce qu'il désirait, ma première impression sur lui ne m'avait pas trompé.

Dans ma salle de bain, ainsi que dans la sienne, rappelez-vous du "tous ce qui est à moi est aussi à toi", il avait fait installer des barres dans la douche ainsi que contre le mur de la baignoire, pour que je puisse garder mon indépendance même sous la douche. Quoi d'autre? Oh oui, encore un grand changement ! Harry s'était inscrit depuis environ une semaine à des cours de cuisine privé. Je ne voulais pas qu'il engage un majordome, une gouvernante, une cuisinière...etc Nous avions déjà à disposition un maître d'hôtel à l'accueil du hall d'entrée de l'immeuble, ainsi qu'une femme de ménage attachée uniquement à l'immeuble. Et comme il ne cessait de me répéter que je devais en faire le moins possible, je lui avais donc émis la suggestion d'apprendre à cuisiner, et les cours commençaient déjà à porter ses fruits.

Mon père nous avait quitté pour retrouver à Buffalo, il avait visité l'appartement deux jours après ma sortie de l'hôpital et malgré les nombreuses propositions d'Harry sur le fait de lui offrir une chambre le temps de mon rétablissement, il avait refusé à chaque fois. Tous ce mois de juillet à faire des aller-retour entre l'hôtel et l'hôpital, le fait de ne pas dormir la nuit avec la peur qu'il puisse m'arriver n'importe quoi dans la nuit, tout cela l'avait énormément fatigué. Mais c'était le coeur allégé qu'il avait pu rentrer chez lui.

Si j'avais pu sortir de l'hôpital plus rapidement que l'espérait les médecins, c'était grâce à l'arrangement qu'Harry avait convenu avec le médecin en chef qui m'avait opéré. Je devais suivre tous les jours des séances de massages avec un kinésithérapeute et tous les deux jours des exercices physiques dans la salle de sport, à la piscine pour mon genoux et ma hanche.

Mon quotidien assez chargé était devenu ma seule raison de vivre, pour moi, pour Harry, pour mon père.

Tous les jours mon réveil sonnait à 8 heures. Harry avait vraiment du mal à s'y faire, mais il voulait absolument m'accompagner tous les jours, dans n'importe quelles circonstances, jusqu'à la fin de mon rétablissement.
Je devais porter dans la mesure du possible un short les jours de massage, pour qu'une grande partie de mes jambes soit accessible ainsi que ma hanche qui malgré la morphine et les antidouleurs me faisait toujours horriblement mal. Les massages se déroulaient dans notre chambre sous l'œil protecteur, jaloux et attentif d'Harry qui avait eu un peu de mal à accepter qu'un autre me touche. En plus des massages qu'il me faisait, le kinésithérapeute me faisait aussi faire des exercices de souplesse, du type: plier la jambe pour la poser sur ma poitrine mais bien évidement il m'était pour l'instant impossible de faire l'exercice pleinement, mais au fur et à mesure, les progrès se faisait sentir.

Les exercices en salle de sport et à la piscine étaient les plus éprouvant pour moi physiquement. J'essayais de me donner à fond pour marcher correctement, pour me re muscler le bas du corps, pour ne serait-ce prendre confiance en moi et me dire que je devais et pourrais pas y arriver. Le spécialiste qui me suivait depuis l'hôpital me conseillait et passé deux à deux heures et demi avec nous puisqu'Harry, en profitaient pour encore une fois garder un œil sur moi et pour se remettre lui aussi au sport. Non pas que ses petites poignées d'amour me dérangeaient mais il m'avait habitué à être un peu plus musclé...

Aujourd'hui nous étions tous les deux à la piscine sur le plagiat horaire qu'Harry nous avait réservé. Il était 17 heures 30, et le spécialiste avec qui j'avais habituellement rendez vous à 17 heures tapantes n'avait toujours pas donner signe de vie. J'étais assise au bord, les pieds dans les l'eau alors qu'Harry était en train de faire des longueurs.

-Je ne comprend pas pourquoi il n'est toujours pas là! Si il avait l'intention de nous abandonnée aujourd'hui, il aurait quand même pu avoir l'amabilité de s'excuser commença à rechigner Harry nageant vers moi

-Il a sans doute eu un empêchement, on se sait pas. Et puis je te trouve culotté de parler "d'amabilité de s'excuser" mimai-je avec mes doigts. Tu ne t'excusais pas des masses avant... Pour simple réponse il s'approcha de moi et me saisit par la taille pour me mettre à l'eau le laissant échapper un petit cri de surprise

-Tu as raison, et je ne compte pas m'excuser pour ce qui va arriver je le regardait sans comprendre et puis tout s'éclaircit

Il commença à laisser traîner des baisers dans la nuque et à caresser mon corps sous l'eau. Cela pratiquement deux mois qu'il s'abstenait de pratique sexuel a deux .. Mon corps réagit agréablement bien à son toucher mais dès que sa main commença à s'aventurer au plus près de mon centre décalant de sa main la barrière de mon maillot de bain une pièce, je me mis paniquer

-Harry .. arrête s'il te plait, je .. je ne suis pas encore prête .. je suis désolée ... je .. Il retira immédiatement sa main déposant un doux baiser sur mon front et me pris dans ses bras dans lesquels je fondu en larme. Lorsque je me reculai pour le regarder je pu lire dans son regard de l'inquiétude et de la déception.. Il restait un homme avec des besoins..

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Mon dieu, il a été dure à écrire ce chapitre, j'espère qu'il vous a plu !

Je suis en vacances! Enfin jusqu'au résultats du bac mardi !

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Bisous :)

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