The Silver Hearts | BEAU ( Pause Temporaire )

Chapitre Onze : Immoral

IMMORAL

About two years earlier

Beau avait passé toutes ses options en revue, il était hors de question qu'il aille au poste de police ou autre. Il ne finirait pas dans une famille d'accueil pour finir à la rue à ses dix-huit ans, de plus cela mettrait sûrement sa mère dans la panache bien qu'il ne doutait pas un instant qu'elle n'ai pas tout prévu.

C'était bien sa façon d'être, une fois sortie de ses périodes dépressives, une personne beaucoup trop réfléchie. Beau sut que même s'il se mettait à sa recherche, il ne la retrouverait pas. Sa mère ne voulait pas d'attache qui était-il pour décider de ce que sa mère avait le droit ou pas de faire. Sans doute n'avait-elle jamais voulu d'enfants et fonder un foyer, là il comprenait légèrement -vraiment peu- sa mère. Ce genre de but était navrant et complètement stupide, enfin il s'agissait de son avis personnel. Il savait qu'il ne voulait pas ça. Oui, il n'avait pas envie ni besoin de ça.

Les mois semblaient se raccourcir quand Beau dû payer les factures de l'appartement lui même avec ce qu'avait laissé sa mère. Il avait eut seize ans et attendait avec impatience ses dix-sept ans afin de pouvoir avoir une chance de travailler. Quand, l'enveloppe fut vide Beau remercia le ciel de pouvoir profiter pendant encore un mois de la chaleur de son foyer même avec l'estomac vide et chercha véhément une solution là où il y en avait pas.

Son estomac s'engourdissait au fur et à mesure des jours et son cerveau aussi à cause du manque de sommeil. Il perdait à vue d'œil et cela devenait effrayant même pour lui.

Enfilant des vêtements chauds malgré la chaleur aveuglante du soleil d'été car la faim le rendait frileux et parfois nauséeux mais aussi pour être moins visible, Beau quitta l'appartement marchant d'un pas ferme et déterminé. Dire que Beau était honnête serait faux mais il n'avait jamais vraiment été totalement malhonnête non-plus. Voilà la raison pour laquelle il avait hésité et attendu d'être vraiment au bord avant de sauter la pas. S'il se faisait attraper, il risquait beaucoup et pas uniquement pour son absence de tuteur légal. Ne souhaitant pas se faire balader à travers le pays. Beau dû se préparer aux pire des cas, il avait de la chance d'avoir survécu, sûrement grâce au fait qu'il n'avait eu qu'une mère semi-présente comme figure parentale et qu'il savait imiter à la perfection.

Traversant les rues, Beau décida de s'éloigner le plus possible de sa maison. Il repéra une supérette assez grande pour se dissimuler mais pas assez entretenue pour avoir des caméras de sécurité et s'y approcha. Il soupira de joie en entrant au même moment qu'un couple se comportant comme s'il avait toujours acheté ici alors qu'il n'y avait jamais posé un pied.

Lorsqu'il fut bien certain d'être seul et loin des regards, il chipa discrètement plusieurs choses de petites tailles en faisant tomber quelques unes de ses mains moites et maladroites, son anxiété suintant par tous ses pores pendant cinq minutes et ne désirant plus s'attarder au risque de s'évanouir. Beau déploya son sac à dos complètement vide et gonflé à l'air pour prendre le maximum de choses, ignorant tant bien que mal son estomac complètement noué par la peur de se faire prendre. Il n'avait clairement pas l'habitude de faire ce genre de choses, ça ne lui ressemblait pas.

Il attendit prudemment que le caissier fut occuper à encaisser plusieurs personnes et que le prorio retourne à l'arrière boutique pour se diriger à pas plus raides que nonchalant vers la sortie, son cœur battant la chamade.

Deux pas. Un pas et il l'avait fait.

Dehors, il remarqua qu'il avait retenue sa respiration et inspira plusieurs grandes goulets d'air afin de se calmer tout en s'éloignant lentement souhaitant paraître un minimum naturel lorsqu'on le héla :