< Chapitre 7 >

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Point de vue d'Aïda

J'arrive en quelques minutes chez l'autre. Je peux même pas dire son prénom tellement il me dégoûte.

Je sonne et c'est sa mère qui ouvre :

« Selem Aleykoum , ma fille ! »

Moi:  « Aleykoum Selem tata ! Vous allez bien ?»

Tata : « Je vais bien . Entre ! »

Je rentre et elle me tire jusqu'au salon. On s'installe sur le canapé.

Tata :   « Alors ma fille, ça va ? »

Moi :   « Al Hamdoulillah tata ! Où est votre fils ? »

La bonne question c'est plutôt : « Où est votre enfoiré de fils ? » Mais insulter un fils devant sa mère, mauvaise idée.

Tata: « Je ne sais pas ! Il est sorti. J'étais entrain de lui parler de toi et il s'en est allé. »

« De moi ? »

« Mama ? Aïda ? Qu'est ce qui se passe ? »

Je me retourne et vois l'autre.

« Je suis venue te voir pour la couverture. »

Juan : « J'en ai une ! Je te le dirai quand on sera sur Moscou. »

Je le sens pas. Je veux savoir.

« Je veux savoir maintenant. »

Juan:    « Fait confiance ! »

« Te faire confiance ? À toi ? Tu te fou clairement de ma gueule là. »

Juan : « J'te dirai rien. »

Je me lève et rentre à la villa sans négocier.

****

Jour du départ à Moscou :

« Mi amor. »

À moitié endormie, j'ouvre à peine les yeux que je vois Diego, son visage à deux centimètres du mien. Je lui donne un coup dans la mâchoire .

Il se recule en se tenant la mâchoire :

« Oh putain t'es un gars ou une go toi ?! »

« T'étais trop proche ! C'est un réflexe ! »

Diego : « Mais je voulais voir si tu respire... »

Moi : « Mais oui ! C'est ça et c'est écrit " conne " sur mon front aussi ? SORS DIEGO ! T'es soûlant wAllah ! »

Il sort en souriant . Je me lève et me prépare. Je prends ma valise avec moi. Je descend les escaliers.

Nabil : « Bonjour Boss ! »

Moi : « Ouais, bonjour. »

C'est pas la meilleure journée de ma vie hein. Je pars  avec le garçon que je détestes plus que tout à Moscou.

Moi : « Sam', t'as ce que je t'ai demander ? »

Il hôche la tête et me donne le sac de sport. Ce sac contient des micros, des mini-caméras et plusieurs ordinateurs.

La porte sonne et je vais ouvrir et c'est Juan avec un garçon. C'est le  garçon qui me fixait bizarrement.

Juan : « Lui c'est Saïd. »

Moi : « C'est bien ! On y vas ! »

Saïd : « Elle est direct la petite ! »

Je tourne la tête vers lui et le fixe cinq secondes.

«Mon coeur est pris pour cible»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant