< Chapitre 8 >

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Je vais prendre ma valise et mon sac des mains d'Adama qui descend lui aussi après moi :

« C'est bon! Je peux le faire orh. »

« Arrête de faire le bonhomme, c'est lourd avec tes bagages en plus ! »

Saïd :  « C'est pas comme ça que tu vas la pêcho frangin ! » dit il en descendant à son tour

Juan qui descend aussi dit :

« T'inquiètes ! Les meufs comme elle : tu les mets dans ton lit en deux-deux ! »

« Désolée mais la pute entre toi et moi ; c'est toi ! »

Il dit rien et je me dirige vers la porte qui mène à la sortie. On descend plusieurs étages et on est enfin en bas.

« J'ai appelé Vlad ! Il va venir nous déposer dans la maison du gang. »

Juan :  « Mais comment...? »

« J'ai des responsables dans les quatres coins du monde et une maison ou une villa. J'ai aussi des hommes partout au cas où ! Contrairement à toi, je prévois tout. »

Juan :  « C'est pas con ! »

«  C'est pas con, contrairement à ton organisation. »

Il fronce les sourcils.

« Je sais tout. »

Une voiture arrive et se met devant nous. La fenêtre du côté passager descend et je vois un petit blond aux marrons : Vlad.

Vlad: « Montez ! »

On mets nos bagages dans le coffre et on monte dans la voiture :

Juan :  « C'est toi Vlad ? »

Vlad : « Ouais ! Pourquoi ? »

Juan :  « Mais t'es un gamin. »

Vlad: « J'ai 22 ans ! C'est juste que depuis mes 17 ans, j'ai toujours la même gueule ! C'est de famille. »

Et il démarre.

« Alors ? C'est quoi la couverture qu'on va utiliser ? »

Il fouille dans ses poches et me donne une petite boîte. Je lui arrache des mains et l'ouvre :

« Impossible ! Ils voudront des papiers de mariage. En plus, on est pas des acteurs professionnels, je vais pas faire semblant de t'aimer ! Ça va pas ? Déjà en couple, je peux pas mais mariés, encore moins putain. »

Juan:  «  Tiens ! »

Il me tends des papiers et je les lis. Dans ces papiers, il est écrit que Seïf et Nessrine sont mariés depuis deux ans. C'est qui eux ? Y'a deux signatures à la fin: une que je ne reconnais pas et... LA MIENNE ?!

« Mais c'est qui Seïf et Nessrine ? Et pourquoi y'a ma signature ?! »

Juan:  « C'est nous ! Je suis Seïf et toi Nessrine. Et j'ai des contacts pour la signature. Et l'autre c'est la mienne. J'ai changer nos prénoms pour qu'ils nous crament pas, utilise ton petit cerveau. »

Adama:  « Et mais t'es un ouf toi ! Tu la touche pas ! »

Juan:  « D'accord ! Tu préfères que des russes dégueulasses la drague ! Ils voudront direct l'avoir parce qu'elle est bon... »

Adama : « Continue ta phrase, tu vas le regretter. »

Il n'aime pas que l'on me manque de respect.

Juan :  «  Belle.  Parce qu'elle est belle. Ils vont lui tourner autour comme des charos. Ils vont la bouffer. Bien vu le meilleur ami ! Tu vas laisser ta copine avec des russes pédophiles qui n'ont pas baiser depuis des années. »

Adama:  « Il a raison... Arh et puis vas y ! Mais tu prends soin d'elle ! »

Eh oh ! Mais je rêve !

Moi: « Mais ça va pas ! Moi je fais pas ça ! »

Adama:  « Aïda ? Euh... Nessrine, je veux dire. Tu vas le faire ! Je préfère que tu sois "mariée" à lui là que te laisser avec des russes ! Tu vas le faire et t'as pas le choix compris ? »

Je croise mes bras et je boude.

Adama: « C'est pour ton bien, boude pas. »

La voiture s'arrête devant une maison simple mais grande. Je sors de la voiture, je prends mes valises et je rentre dans la maison.

Ça pu la drogue et l'alcool. Y'a de la fumée partout ! De la musique forte ! Je vais dans le salon et je vois quelques-uns de mes hommes avec des putes ? Ouais, des putes.

Je dépose mes valises, prends un vase qui se trouvait sur la commode et le jette violemment. Tout le monde se tourne vers moi, je vais vers les baffles et je vois un lecteur MP3 connecter. Je le prends et le jette contre le mur. Je prends l'arme que j'ai toujours sur moi et je tire sur les deux baffles géants.

Je recharge mon arme et me retourne vers mes hommes et leurs pu... Arh.

Je respire un grand coup.

« Bébé, c'est qui elle ? » dit l'une des filles en russe.

Son "bébé" lui répond que je suis la chef et elle éclate de rire :

« La chef est une fille ?! Arrête tu as tellement d'humour. »

Je souris et pointe l'arme vers elle. Je tire dans sa cuisse dénudée. Elle hurle à cause de la douleur. Sa cuisse est en sang.

Je la prends par les cheveux et la sort dehors.

« Reviens plus jamais ici si tu tiens à ta vie. »

Je rentre en bousculant un peu Vlad et les autres qui admirent la scène.

« LES PUTES SORTEZ ! »
Tout ça en russe.

Et elles sortent en courant.

«  Toi ! Tu éteins ton joint ! Toi ! Arrête de snifer ta cocaïne ici , fait ça ailleurs ! Toi ! Arrête de boire ta merde là ! Vous allez tout nettoyer ! Bouger vous culs , je veux que ça soit propre ! ALLEZ »

Ils bougent tous et se mettent à ranger le salon.

Moi je monte à l'étage et entre dans ma chambre qui est fermée à clé. Je l'ouvre et m'assois sur le lit la tête entre les mains.

« Ça va, la sauvage ? »

Je relève la tête pour voir Saïd. Je hôche la tête.

Saïd :   « Tu me fais penser à ma mère! »

Je fronce les sourcils. Pourquoi il me sort ça lui ?

Et il part.



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«Mon coeur est pris pour cible»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant