Ça commence bien...

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Il avait 15 ans quand un jour, en fait c'était un soir, devant la forge familiale, Zahar vit une jeune femme dans une situation plutôt délicate. Elle était sur le point de se faire violer par un mercenaire de passage sur l'île.

-La jeune femme (hurlant en essayant de se débattre) : Arrête ! Laisse moi tranquille !

-Le mercenaire (la frappant) : Ferme la ! Tu fais un peu trop de bruit à mon goût. Et puis je ne vais pas te faire de mal, bien au contraire.

Son courage étant bien plus grand que lui, il prit la première épée qu'il trouva et alla défier ce mercenaire. Celui-ci interrompu dans son élan, dégaina également son épée ,qui avait une poignée entièrement bleu, pour se défendre du jeune Zahar, la femme profita donc pour s'enfuir en courant.

-Le mercenaire : Comment ce fait-il que tu ne soit pas au lit à cette heure ci ?... Mais que fais-tu avec cette lame, tu risque de te blesser, vas donc déposer ça et rentres chez ta maman.

Zahar ne fit pas long feu face au mercenaires et récolte en plus une blessure sur le visage et une autre sur le bras gauche. La douleur évidemment très forte le fit abandonner et rentrer chez lui, en courant aussi, heureusement pour la jeune inconnue, le mercenaire ne put pas la retrouver.

Quand Zahar fut de retour chez lui, tout le monde dormait sauf son petit frère qui l'a vu arriver ensanglanté.

-Torhem : Euhm... c'est normal tout le sang que je vois sur toi ? Qu'est ce qu'il c'est passé ?!

-Zahar : argh... va... va prendre de quoi me faire un bandage.

-Torhem (d'un ton inquiet, en allant prendre le bandage) : Oui mais ça ne répond pas à ma question, pourquoi tu es dans cet état la ?

-Zahar : Près de la forge... quelqu'un s'en prenait à une fille et...j'ai essayé de la défendre.

-Torhem : Mais pourquoi tu as fait ça ! Ça va pas bien dans ta tête...

-Zahar (interrompant son frère) : Soyons sérieux un instant, tu aurais fait quoi à ma place ? Tu aurais laissé cette femme se faire brutaliser comme ça ou tu aurais fait de ton possible pour empêcher ça ?

-Torhem (avec hésitation) : ...je ne sais pas... je ne peux pas te dire la comme ça...

-Zahar : Tu vois ! Donc tu n'as rien à me dire. Et surtout pas un mot de tout ça aux parents.

-Torhem : Disons que te blessures sont pas très discrètes, je vois mal comment tu pourrais cacher ça aux parents.

-Zahar : Ce n'est rien, je dirais que je me suis blessé en jouant dans la forge.

-Torhem : Et bien bonne chance pour que ça marche.

Les deux frères allèrent alors se coucher sur leur lit respectif, Zahar repensant à son altercation avec ce mercenaire.

Le lendemain matin, leur mère dormait encore tandis que leur père avait déjà commencé son travail.

Les deux jeunes garçons retrouvèrent Norine à leur coin de jeu fétiche, devant la forge. Norine étonnée de l'état de Zahar fut mise dans la confidence ainsi que Lara, la deuxième enfant de là famille. Sa sœur jumelle, Leïla, ayant déjà quitté le domicile familiale et vivant à la capitale, ne put par conséquent pas être mise au courant de ce qui c'était passé la veille au soir.

Hugues, le père de Zahar, vit son fils avec ses bandages et alla tout de suite le questionner :

-Hugues : Que s'est-il passé, pourquoi ces bandages ?

-Zahar : C'est... c'est rien papa je me suis fait ça en jouant à la forge hier soir.

La mère de Zahar passait au même moment :

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