Encore lui...

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-Ladorias (gêné) : euh..., non, évidemment je rigole.

-Hugues : Ne me prends pas pour un imbécile.

-Ladorias : Je ne te prends pas pour un imbécile...

-Hugues : Alors mon fils côtoie cette fille de joie. Je ne sais pas trop quoi penser de ça.

-Ladorias : S'il te plaît, fais comme si je ne t'avais rien dit à propos de ça.

-Hugues : Ne t'inquiète pas pour ça. En réalité je ne pense même pas en parler à Brianne.

-Ladorias : C'est mieux ainsi je pense. Bon je vais m'en aller avant de parler encore trop.

-Hugues : Je t'ai dit de ne pas t'inquiéter, je suppose que de toute façon, je finirais par le savoir.

   Ladorias s'en va donc à son tour. Hugues, après avoir salué son ami, se retourne et croise le regard de Zahar. Il le regardait avec un air inquiet et perplexe à la fois.
  
    Un an s'est écoulé (donc si mes calculs sont bons, Zahar a 16 ans là), et Hugues n'a encore parlé du couple Zahar Safia à personne. Cela dit, il observait un peu plus les déplacements de son fils et avait remarqué qu'en effet Zahar voyait assez souvent Safia. Torhem, lui, faisait de son mieux pour couvrir son grand frère vis à vis de leurs parents quand celui-ci rentrait tard.
    Plusieurs fois, Hugues a été tenté de raconté la vérité à sa femme mais s'est  vite ravisé. Il s'est mis à la place de son fils et s'est dit que c'était pas une si mauvaise chose pour lui. Il se souvient même avoir dit à ses enfants : "Toute expérience ne peut être que bénéfique, il est impossible de sortir d'une expérience moins avancé qu'en y entrant".

    Un jour, Brianne envoya ses deux fils chez un boucher pour acheter de quoi manger pour le soir. Et hasard ou pas, Torhem et Zahar ont croisé Safia sur le chemin.

-Safia : Mon ange !

-Zahar : Ah Safia, que fait tu là ?

    Safia plongea dans les bras de son bien aimé et l'embrassa passionnément.

-Torhem : euh... Salut.

...

-Torhem : ... Bonjour Safia !

-Safia (en relâchant les lèvres de Zahar) : Ah pardon, salut mon petit. Que faites vous, si ce n'est pas indiscret ?

-Zahar : Nous allons chez le boucher. Tu peux nous accompagner si tu veux.

-Safia : Ça tombe bien, c'est sur ma route

-Zahar : Et tu allais où toi ?

-Safia : Nul part en particulier, je ne faisais que me promener.

    Arrivés devant le comptoir du boucher, Zahar demanda une belle pièce de bœuf et se fit servir. Pendant ce temps, deux hommes louches observaient au loin.

    Sur le chemin du retour, Safia et les deux frères se firent bloquer le passage par les deux hommes louches. Il s'avéra que ces hommes n'étaient autres que le mercenaire et un ami brigand à lui (euh... wè, bon, il faut trouver un nom  à ce mercenaire... Ce sera Jean-Hubert, et son acolyte... Louis-Gustave)

-Jean-Hubert : Hé hé, quelle coïncidence, Safia et le gamin.

-Louis-Gustave : Mais on les suivait depuis tout à l'heure non ?

-Jean-Hubert : Ferme la imbécile ! Je ne suis vraiment pas aidé avec lui (soupirant). Bref, il est temps que je me venge. Tu vas regretter de t'être pris à moi petit.

-Safia (les larmes lui montant aux yeux) : Non arrête laisse le, il est encore jeune tu ne vas tout de même pas le tuer !

-Jean-Hubert : Non je ne vais pas le tuer, je ne suis pas si méchant, il va juste goûter à nouveau à ma lame. D'ailleurs, je remarque que ta cicatrice a disparu petit. Ne t'inquiète pas pour ça, tu en auras de nombreuses autres. Et toi la putin (attrapant Safia sauvagement par le bras et lui touchant les seins) une fois dans mon lit, tu vas arrêter de te plaindre.

-Zahar : Lâche la !

    Zahar poussa Jean-Hubert qui tomba, et attrapa Safia avant que celle-ci ne tombe à son tour.

-Zahar : Torhem, Safia partez devant !

-Torhem : Je  ne vais pas te laisser te battre seul contre eux, il vont te tuer.

-Safia : Torhem à raison, je ne supporterai pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Vient on s'enfuit tout les trois.

-Zahar : Il ne vont pas nous laisser partir alors allez-y !

    Le mercenaire se releva et bondit sur Zahar qui réussit à esquiver l'épée qu'il brandissait mais se fit quand même bousculer. Torhem exécuta finalement la demande de son frère, prit Safia par la main et couru à toute vitesse.
    Zahar évitait les coups d'épée comme il pouvait jusqu'à ce que, poussé par l'adrénaline (mais bon à cette époque, ils ne savaient pas encore ce qu'est l'adrénaline. ...je pense que je vais ranger cette information dans la catégorie des "informations inutiles...), le jeune homme subtilisa l'épée de Louis-Gustave et se trouva par conséquent à armes égales avec Jean-Hubert. Il faut savoir qu'après un an d'entraînement en compagnie du meilleur manieur d'épée de la ville, Zahar était devenu excellent à cette exercice. Dès qu'il eu l'épée en main, ce fut un tout autre combat. Et au final c'était le corps du mercenaire qui se retrouva couvert de blessures, à tel point qu'il dut partir en courant. Au même moment Torhem, accompagné de Safia, étant arrivé à l'auberge, trouva Ladorias. Le garçon expliqua la situation à Ladorias et ils partirent rejoindre Zahar.

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⏰ Dernière mise à jour : May 12, 2020 ⏰

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