"Mes sauveurs"

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Deux jours plutard, dans une auberge pas très loin de la forge, tout le monde, déjà bien alcoolisé, riait et chantait à l'unisson sur une musique jouée au piano par le propriétaire lui même. Dans tout ce chahut, à une table isolée une femme sirotait paisiblement sa boisson. Nous l'appellerons Safia Hortez, étant donné que c'est son nom. Safia se fit alors déranger par un homme pas très calme lui.

- homme pas très calme lui : Ne crois pas que je t'ai oubliée, nous avons été dérangé l'autre soir (dit-il en se rapprochant dangereusement de Safia)

- Safia (le regard emplit de peur) : Vas-t'en je t'en suppli !

Cet homme pas très calme lui était en fait le mercenaire qui s'en prenait à elle deux jours auparavant.

- Safia : Tu as eu ce que tu voulais laisses moi en paix s'il te plaît.

- Le mercenaire (l'attrapant par le bras) : Peut-être mais j'en veux plus, alors tu viens avec moi dans ma chambre !

Ladorias, qui avait repéré la femme grâce à ses formes charmeuses, la vit en mauvaise posture et se fraya un chemin dans la foule pour la rejoindre.

- Ladorias : Je crois bien que cette femme t'a demandé de partir, pourquoi es tu toujours là (dit-il la main sur son épée)

- Le mercenaire (s'en allant) : Décidément, combien d'hommes sont dans ta garde rapprochée !

- Safia: Merci beaucoup monsieur, vous ne pouvez pas savoir à quel point vous m'avez aidé.

- Ladorias : Non je ne sais pas mais j'imagine bien. J'ai vu dans votre regard que vous aviez besoin que l'on vous sorte de cette situation. Laissez moi me présenter, je m'appelle Ladorias de Santos.

- Safia : Enhantée, moi c'est Safia Hortez. C'est donc vous l'épéiste dont on entend parler partout dans Harcas.

- Ladorias : C'est  bien moi, même si je trouve que c'est trop d'éloge. J'ai une question à vous poser.

- Safia : Allez y, je vous écoute.

- Ladorias : Visiblement ce n'est pas la première fois que vous vous rencontrez, d'où vous connaissez vous ?

- Safia : C'est vrai. Il avait "fait appel à mes services" et en avait eu pour son argent mais il en voulait toujours plus.

- Ladorias : Ah d'accord vous êtes donc une... prostitué, mais de ce fait je ne vois pas quel est le problème.

- Safia : Le problème c'est qu'il refuse de payer, et en plus il est violent, et ça ne me plaît pas du tout.

- Ladorias : Tout s'explique. Vous avez aussi parlé d'un soir me semble-t-il, ne serait-ce pas un jeune garçon qui vous à sauvé de cet homme ?

- Safia (curieuse) : Oui. Comment vous le sav... attendez, vous étiez là et vous n'avez rien fait ?! (dit-elle avec une pointe de colère dans la voix)

- Ladorias : Non non, je connais très bien ce petit, et le lendemain il m'a raconté ce qu'il s'etait passé.

- Safia : Oh s'il vous plaît je souhaite le rencontrer pour le remercier comme il se doit.

- Ladorias : Bien sure, je peux vous arranger ça. (un sourir aguicheur aux lèvres) Et moi vous me remerciez pas comme il se doit ?

- Safia : Oui, vous le meritez.

Safia le pri par la main et l'emmena à l'étage dans une chambre qu'elle utilise souvent, on devine tout de suite pourquoi. Arrivé dans la chambre elle pousse Ladorias sur le lit et commença à se déshabiller.
Elle démarra tout doucement en enlevant ses chaussures, puis son haut laissant paraître sa poitrine voluptueuse, et enfin, avec grâce, elle retira sa jupe et se retrouva nue devant Ladorias qui était déjà tout exité par la situation. Safia se mise à califourchon sur l'épéiste et l'embrassa fougueusement puis lui dit sourir aux lèvres : "Merci Sir Ladorias De Santos". Elle se leva ensuite et s'habilla laissant Ladorias dubitatif et sous le choc.

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