Dites donc, elle le lâche pas.

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   Quelques jours plus tard, toute la famille Klynn (sauf Leila du coup, puisque, si vous vous souvenez bien elle était, à cette période là, à Dagoria) se trouvait au stade pour assister au match de Baste qui s'y déroulait. Zahar et Torhem faisaient tout deux partie de l'équipe de la ville qui recevait l'équipe de Cornil. En effet, Zahar a été repéré par l'entraîneur de l'équipe de Harcas, et celui-ci l'avait trouvé assez bon pour le laisser jouer ce match, certes amical, mais contres une grosse équipe. Malheureusement ce fut une défaite de l'équipe de Zahar, 27 à 19. Mais les Harcasiens s'étaient tout de même bien défendu et ont eu la reconnaissance de l'équipe adverse.

   Quand Zahar sortit des vestiaires pour s'en aller rejoindre sa famille, il vit Safia debout en train de l'attendre. A peine arriva-t-il prêt d'elle, qu'elle l'embrassa, ne lui laissant même pas le temps de la saluer. Safia s'était visiblement éprise de Zahar, et lui toujours décontenancé par cette femme.

-Zahar : mais qu'est-ce que tu fais ?

-Safia : Quelle question ! Je te dis bonjour mon ange !

-Zahar (rouge comme une tom... un piment bien mure): Euh... Bonjour alors.

-Safia : C'était super pour un premier match !

-Zahar : Je vais t'avouer que j'ai connu mieux

-Safia : Je n'y connais presque rien en Baste, il faut me pardonner.

-Zahar : Tu es toute pardonné, je l'avais un peu remarqué.

-Safia (faisant mine d'être vexée): Ah oui ?

-Zahar : Je ne voulais pas te vexer excuse-moi.

-Safia : C'est d'accord excuses acceptées. Je voulais juste te dire de me rejoindre demain soir à l'auberge.

-Zahar : Je ne pense pas que ce soit possible, ce sera l'anniversaire de mon Père.

-Safia (déçu) : D'accord, je te laisse aller voir ta famille, ils vont se demander où tu es depuis le temps.

-Zahar : J'y vais alors, au revoir.

-Safia : A très vite mon ange.

   Zahar rejoignit sa famille sous les yeux de Safia, un peu triste. Brianne se jeta sur son fils s'inquiétant pour son bras car il avait fait une mauvaise chute durant le match et semblait souffrir, bien que légèrement, au bras. Sur le chemin du retour à la maison Hugues et Torhem discutaient avec Zahar de ses performances pendant cet affrontement.

   De retour chez les Klynns, Zahar et Torhem discutaient comme à leur habitude sur leurs lits en attendant que le sommeil les prenne, Zahar lui avait fait part de sa rencontre avec Safia à la sortie des vestiaires. Torhem était un peu jaloux de la relation qu'avaient Zahar et Safia. Malgré son succès auprès des filles de sa classe, il ne trouvait pas la manière de faire pour avoir une petite amie.  

-Torhem : Tu peux quand même me le dire, je suis ton frère !

-Zahar (le sommeil dans les yeux) : Mais il n'y a rien à savoir.

-Torhem : Qu'est-ce qui t'empêche de me le dire hein ? Comment as-tu fait pour Safia ?

-Zahar (à peine audible) : Tu es trop curieux frérot ; et d'ailleurs je n'ai rien fait du tout pour ça.

-Torhem : Non, ce n'est pas possible que tu n'ais rien fait, vu comment elle est avec toi.

-Zahar : Il faut croire que oui.

-Torhem (étonné) : Donc c'est juste parce que tu l'as aidé avec cet homme, qu'elle est comme ça avec toi... C'est bizarre comme comportement... Je ne pensais pas qu'une réaction comme celle-là pouvait se faire.

-Zahar : ZZzzz

-Torhem : Zahar ? Zahar ?! Depuis combien de temps je parle tout seul moi ?

   Le jour de l'anniversaire d'Hugues était arrivé. Il y avait presque toute la famille et des amis d'Hugues, et tous semblaient apprécier cette petite réception. Deux heures après le début de cette petite sauterie, on frappa à la porte. Brianne ouvrit et fut très surprise par ce qu'elle a vu. C'était en fait Leïla qui était de passage à Harcas.

-Brianne (sautant dans les bras de sa fille): Ma chérie !! Comment vas-tu ?!

-Leïla : Ça va, ça va maman. Je vous avais déjà parlé de mon compagnon, Antonio

-Antonio : Bonsoir, madame.

-Brianne : Oui, oui bonsoir. Alors ma fille tu étais bien à Dagoria, tu mangeais à ta faim j'espère.

-Leïla : Oui, ne t'inquiètes pas.

-Brianne : Mais allez y rentrez, ton père sera très content de te revoir Leïla.

-Leïla : J'imagine bien.

   Comme personne ne pouvait s'en douter..., Hugues fut ravi de revoir sa fille. Les enfants klynn se retrouvèrent dans un coin de la maison pour parler de la vie de Leïla à Dagoria.

   Plus tard dans la soirée on frappa de nouveau à la porte et cette fois-ci, ce fut Zahar qui ouvrit la porte.

-Safia : Ouff, j'ai de la chance que ce soit toi qui m'ouvre.

-Zahar (la repoussant à l'extérieur) : Non mais qu'est-ce que tu fais la ?

-Safia : Je voulais juste te voir mon ange, il n'y a pas de mal à ça.

-Zahar : C'est vrai mais tu n'étais pas obligée de venir ici. On se serait vu demain.

-Safia : Mais je ne voulais pas attendre demain pour te voir.

-Zahar (abasourdi) : euhm... d'accord.

-Safia : Viens, allons marcher un peu

   Safia et Zahar s'en allèrent donc marcher. Ladorias qui était à la fête les vit partir.Et se remit à nouveau en question en ce qu'il s'agit des femmes. Il décida d'envoyer son espion pour les espionner (évidemment), Torhem.

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