Chapitre 7

27 1 1
                                    

Pdv Camille

Les élèves les plus forts nous mènent vers l'infirmerie. Je suis la première à y entrer pendant que les autres font la morale à Zach.
Il a bien besoin de morale l'autre qui ne pense que par la pointe du z**i. J'aurais bien voulu le mettre en chaise roulante.

L'infirmier me passe des pillules pour la douleur et de la pommade pour les bleus. Il me fait signe de sortir vu que je suis attendue chez la dirlo.
Quand je sors je vois Zach assis sur la banquette du couloir. Quand il pose son regard sur moi il se lève comme pour m'insiter à la bagarre, chose que j'accepte, mais les autre le retiennent et franchement ils ont bien fait parce que il y aurait eu des morts.

Toujours en tenue de sport, la directrice m'acceuille dans son bureau et me demande de lui expliquer les faits "depuis le début"; chose que je fais.
Zach entre dans le bureau sans toquer. Puis il s'assoit. La politesse ça le connais pas...

-prenez note mr Jefferson que la prochaine fois vous devrez toquer avant d'entrer. Dit-la directrice. Bon comme vous avez déjà pris vos marques dans mon bureau vous allez m'expliquer votre version des faits.

- Tout avait bien commencé, on s'entendait bien jusqu'à ce que MADAME se présente chez moi avec une lettre dans laquelle on disait que je voulais seulement la mettre dans mon lit et bien sûr elle a préféré croire la lettre et s'est vengé en lançant et confirmant des rumeurs sur moi. Maintenant je reçois des messages dans lesquels je suis clairement menacé.

- Bien. Puis-je avoir la lettre et messages de menace ?

- Ils sont dans mon sac.

- Camille appelez moi Jayden.

Je me lève et j'interpelle ce fameux Jayden qui est toujours dans les couloirs. Il sèche les cours l'autre là. La directrice lui demande de ramener le sac de Zach. Chose qu'il fait.

- J'ai entendu vos versions et il s'agit d'un mal entendu. Mais pour que ça ne se reproduise plus, je convoquerai vos parents respectifs. Dit-elle après avoir examiné les messages et la lettre.

- Mes parents ne peuvent pas. Ils sont en voyage d'affaires.

- Les miens non plus. Dis-je

- Et je peux connaître la raison de leurs absence ?

- Si ça vous plait de convoquer des morts allez-y. Dis-je amèrement. Je sentais le regard de Zach sur moi. Je lui lançais un petit coup d'oeil et il y avait de la pitié dans ses yeux mais ce fut de courte durée son regard était redevenu noir.

- Oh désolé. Un parent ? Tante, sœur, ...

-Personne. Je suis seule et majeure. Si vous voulez convoquer un adulte il est devant vous.

Pdv Zach

Cette fille est folle à répondre comme ça à la dirlo. Mais elle n'a pas le choix. Le seul adulte c'est sa conscience. Finalement la dirlo ne convoquera personne mais on a eut des points en moins dans tous les cours, quelques heures de colle, un très gros avertissement et la délibération sur nous sera difficile.
Donc Camille est majeure ? Ma majorité je ne l'aurai que dans quelques mois.

On va dire que je m'en sors bien.

Peut-être que la dirlo avait raison. Je compte lui parler. Mais pas aujourd'hui, le vendredi.

**Éclipse de quelques jours**

Le lundi Camille n'est pas venue. Et je la comprend. Mais aujourd'hui nous sommes Jeudi, elle ne vient pas chez moi mais je compte l'inviter chez moi pour m'excuser même si je n'ai rien fait et aussi pour la bagarre, j'y suis allé un peu fort, mais sur le coup je ne l'aurais pas lâché tant que je n'avais pas calmé ma colère. Je me rend compte que j'aurais pu lui casser quelque chose et ça me fait mal.

*examen de conscience*
Pourquoi tu veux lui présenter des excuses ?
Je me sens coupable
De quoi ? En plus c'est elle la fautive.
Je n'en sais rien mais il faut que je le fasse.
T'aurais pas des sentiments pour elle ?
Non je le fais pour ne pas reprendre ma classe. Mlle Jones l'a dit.
Ouais trouve toi des excuses. T'es amoureux.

**fin de l'examen**

Je prends mon téléphone et j'envoie un message à Camille dans lequel je lui dit que j'aimerais lui parler calmement. Je prend mon pull et je vais chez Joe. Le chauffeur m'y accompagne.
Arrivé chez lui je monte dans sa chambre et on commence à parler. Je remarque qu'il n'a plus ses lentilles de contact.

- T'es fatigué de tes lentilles ?
- Ouais elles me fatiguent. Je vais prendre rendez-vous chez l'opticien-lunetier pour avoir des verres comme toi.
- Je viens d'écrire un message à Camille, je veux régler tout ça calmement.
-Et elle a dit quoi ?
- Elle n'a toujours pas répondu.
- Laisse la elle n'a rien à faire avec toi.
-pourquoi tu dit ça ?
-ça se voit... Je veux dire, c'est évident, toi tu ira dans les plus grandes universités mais elle continuera à gratter son nom sur les bancs d'école.
-je t'interdis de parler d'elle comme ça tu ne la connais pas.
-Toi même tu l'a lu : personne ne l'aime et c'est une idiote.

Ça me rappelle la lettre ... Mais je ne l'ai jamais montrée à Joe, comment il le sait ? Au même moment je reçois la réponse de Camille. Elle est déjà chez moi.

J'appelle le chauffeur et il me raccompagne chez moi. Analyne m'informe qu'elle est dans la salle des révisions. Je la rejoins et là je suis plus que surpris. Camille qui porte une robe. Elle est fleurie et blanche elle laisse voir la tache de beauté qu'elle a sur le dos. Elle a des ballerines bleues en jean et elle a des bracelets cloutés, comme pour laisser une trace de sa personnalité. Ses cheveux sont bien retenus dans une queue de cheval. Ils ont poussés depuis. Elle est dos à moi, assise près du piano.

- Salut.
-Salut.
-Tu veux manger quelque chose ?
-Non merci.
Je prenais une chaise et je me mettais de l'autre côté du piano de sorte à être ni trop loin ni trop proche . je suis à sa diagonale et je la voyais sous son meilleur profil. Elle était magnifique, elle avait le regard fixé vers l'extérieur, vers le jardin.

- Tu voulais me voir ?
- Euh... Oui. Je voulais m'excuser pour ce qui s'est passé, j'aurais pas du te parler comme ça.
-Moi aussi j'aurais pas du t'accuser sans preuve. C'était sûrement quelqu'un qui était jaloux.
Un lourd silence s'installa et elle commençais à jouer avec ses doigts.
- Amis ?
-Amis. Dit-elle en me souriant.

La Pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant