Les grandes révélations : partie 2

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PDV Camille.

- il ressemblait à quoi ?

Il semble réfléchir et à un moment il enlève ses lunettes.

Il est beaucoup plus beau sans .

- Kiel est mon jumeau.

Quoi ????? Il a un jumeau ?

- Je suis désolée.

-Ne le sois pas... Bon. Dit-il sur un ton plus joyeux. Tu m'explique comment t'as eut droit à deux années d'avance scolaire sur ceux de ta génération ?

-Bah... C'est à cause de mes capacités mentales.
J'ai juste appris à parler, lire et écrire en avance.

- Ah bon ? Mais t'es un génie ou un truc du genre!

- Si tu le dis.

- Et dire que tout le monde te prend pour la thug de l'école.

- Que des préjugés.

- Et tes amies tu m'en parles ? Tu dois en avoir beaucoup vu que t'es populaire.

- Pas vraiment.

- T'es retissante. Qu'est-ce que tu as ?

- Rien rien. Ta mère travaille dans quoi ?

- Elle est photographe. Bah tu vas rester debout ?

-Et ton père ? Dis-je en m'assayant sur la chaise de bureau.

- Homme d'affaires. Qui passe sa vie partout sauf chez lui.

On continuait la discussion lorsque une qu'une dame d'environ la trentaine s'arrête au pas de la porte. Elle était rousse, la même taille que moi, elle avait des tongues, une culotte denim juste au dessus du genou, une chemise blanche et une montre . Elle avait les cheveux retenus en chignon haut. Et ses lunettes ajoutaient une note de perfection à sa tenue.

- Zach ça va ?

- Maman ? Dit-il surpris.

- Tu me présente ?

-Euh oui. Maman je te présente Camille Deschamps. Une amie . Et Camille je te présente ma mère .

Je me lève et va à sa rencontre pour la saluer.

- Enchantée. Dis-je.

- Appelle moi Angel.

- D'accord.

- Maman tu restes pour combien de temps ?

- 3 heures. Je suis juste venue me changer pour un rendez-vous à la city avec un Dior. puis je rentre à Paris. Je pense que ton père vient ce soir pour quelques jours.

- Oh d'accord . Il y avait dans sa voix de la tristesse, presque de la déception.
Sa mère allait vers sa chambre.

- Elle est hyper belle ta mère .

-Ouais.

- Je sais maintenant de qui tu tiens ton air innocent.Lâchais-je.

- Tu me trouves innocent ? Dit-il avec un air intrigué ?

-Ouais.

Je revenais à ma chaise et on continuait notre conversation.

- Parles moi de tes parents.

Je peux lui faire confiance, non ?
Fais ce que tu veux Kam. Si il trahi ta confiance compte sur moi pour te torturer. Je m'appelle conscience, non ?
La ferme.
Okey...

-Camille ça va ?

-Oui oui, j'étais juste perdue dans mes pensées.

- Parle moi de tes parents.

- Ils sont morts il y a 5 ans...

*Flash back*

C'était le lendemain de l'anniversaire de ma soeur .

-Axelle tu sais où sont les parent ?

- Ils sont allés au supermarché il y a deux heures . Kam t'as vu mon nouvel ordinateur ?

- Eh ! On se calme Axeloush tu n'as que 16 ans. Moi j'en aurai un plus beau que le tien à 15 ans.

-15 ans ? Tu rêves bien Kam. Il te reste encore 2 ans pour te rendre compte que tu n'auras rien. Dit-elle sur un ton taquin.

-ça te manque ?

-Quoi ?

- La France. Je veux dire bien sûr vu que tu y as vécu. Moi je suis née et je vis à Londres.

- Nous avons quitté la France je n'avais que 2 ans Kam. Je n'ai que de flous souvenir de ce pays.

Les heures passent et rien. Les parents ne sont toujours pas rentrés et commence à la maison l'inquiétude prend de plus en plus d'ampleur.

18h

Axelle appelle les amis des parents pour avoir des nouvelles mais rien.

Quand le téléphone fixe sonnait c'est Axelle qui répondit.

-....
-Oui vous êtes bien chez Stéphane et Anne
-...
- Je suis l'aînée et donc la seule responsable. Je vous écoute.

Un long silence s'en suit par lequel la main de ma soeur rejoignit sa bouche, les yeux en larmes, laissant tomber le fixe et par la même occasion se laissait tomber au sol. J'avais tout compris.
Je ne reverrai plus jamais mes parents.

Après cela ma sœur est rentrée en France et moi j'ai été admise en famille d'accueil avant de m'émanciper. Ma partie de l'héritage familial a été dilapidé dans les dettes contractées par mes parents.

*Fin du flash back*

Ma soeur le paye mes études secondaires mais elle n'a pas vraiment l'intention de me payer mes études universitaires de toute façon je n'avais pas envie d'en faire, je me debroullerai pour intégrer une école de musique.

Zach n'en saura jamais rien.

La Pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant