chapitre 8

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Pdv Zacharie .

Dans une semaine c'est mon anniversaire.
Camille et moi nous nous somme beaucoup plus rapprochés, et elle vient souvent chez moi. Et Joe depuis l'histoire de la lettre commence à s'effacer de ma vie. Il me faisait trop de reproches et il n'aimait pas le fait que je me sois réconcilié avec Camille. Je pense me même que c'est lui qui a voulu créer la zizanie entre nous par jalousie.
C'est les vacances de pâques et mes parents sont là. Aujourd'hui je déjeune avec mes parents.

- Alors Zach, une petite amie ?
J'ai failli m'étouffer avec mon croissant, sa question était si soudaine. Depuis quand mon père s'intéresse à moi ? Depuis la disparition de mon frère, il s'est rapidement éloigné de moi.

- Euh ... Non pas encore mais il y a une fille qui m'intéresse. Dis-je tout simplement.

- Ce ne serait pas euh... Ca-... Caroline ? Tu sais la fille avec qui tu "révisais". Dit ma mère en insistant sur le révisais

- Camille. Dis-je en me grattant la nuque.
Et oui c'est peut-être elle. Continuais-je dans mon embarras.

- En tout cas je n'en veux plus entendre parler. Je veux que tu entretiennes une relation avec Ashley Powell. Dit mon père sur un ton sévère.

Ashley ?

-Mais papa Ashley est une amie d'enfance, nos chemins se sont séparés il y a bien longtemps. Aujourd'hui nous avons changé.

- Je m'en fiche, je veux Powell comme la mère de mes petits enfants.

Je me levais et montais dans ma chambre. J'étais en colère. Pourquoi ? Dites moi pourquoi il dirige ma vie alors qu'il n'en sait rien. Je me jetais sur mon lit et je remarque que mon téléphone sonnait depuis un bon moment. Camille m'avait appelé trois fois. Je m'en pressais de rappeler.

- Allô ?
- Pourquoi t'es de mauvaise humeur ?
- Comment tu le sais ? Dis-je en étouffant un petit rire, je suis censé être en colère...
- Ta voix, elle est plus grave que d'habitude et ne me dis pas que tu sort du lit, parce que tu es quelqu'un de matinal et là... Il est neuf heures et quart.
- C'est élémentaire Watson. Je l'entendais rire de l'autre coté du fil. Le fait de l'entendre rire dissipait ma colère et me faisait sourire.
- Je t'ai appelé pour te proposer un truc... Tes parents seront là le jour de ton anniversaire ?
- Non, ils prennent l'avion demain matin. Pourquoi ?
- T'aura dix-huit ans dans quelques jours et pour se faire il y aura une grosse fête chez toi.
- Quoi ? Tu veux ma mort ?
- Tout le lycée sera là. Et tes parents n'en sauront rien vu qu'ils ne seront pas là et je me suis déjà entendu avec Analyne, elle et les autres travailleurs sont dans le coup.
- QUOI ???? Mais t'es tarée, le lycée me déteste.
- Tu rara n'importe quoi, tes lettres de menaces c'est Joe qui te les a envoyées.
- Comment tu le sait ?
- On va dire qu'un ami a piraté son ordi et son portable... Elle l'avait dit avec une petite voix, comme pour me prouver d'une innocence inexistante.
- Tu es extrême .
- Comme ça je fêterai mon anniversaire en même temps... Allez ciao... Ah et au fait de rien.
- De rien de quoi ?
- De rien pour : la fête et aussi pour t'avoir redonné le sourire. Sur ses paroles elle raccrocha sans recevoir de réponse.

" merci " me dis-je à moi même avant de déposer mon téléphone sur mon lit et de fixer le plafond jusqu'à m'en dormir.

** Samedi soir **

La maison se remplaçait peu à peu d'adolescents.
Bien sûr l'accès à l'étage et à la salle des révisions était fermé et les objets de valeur bien cachés. La musique était forte tout le monde dansait, buvait, chantait... Bref la maison était devenue un vrai club.

Camille avait pris soin de déposer, la veille, un avertissement de " possible tapage nocturne" chez tout les voisins pour nous éviter la police.

La fête se passait extrêmement bien.

** Dimanche matin**

La maison était un vrai bordel; je marchais entre les quelques corps alcoolisés jusqu'à l'os, et allais à la cuisine. Je me faisais un bol de céréales en vérifiant l'ampleur des dégâts dans le jardin, à travers la fenêtre de la cuisine. Je commençais à manger et je regardais mon téléphone ; il était bourré de notifications... Positives.
Camille fit son entrée dans la cuisine tout simplement vêtue de lingerie en dentelle, avec les cheveux... en bataille ? Ses cheveux frôlaient littéralement la catastrophe. Elle se dirigeait avec peine vers l'armoire et en sorti un verre exposant face à moi la huitième merveille du monde, j'ai nommé; son derrière.

-" Continue à matter et j'te jure que t'auras en guise de céréales, tes yeux."

Je reportais rapidement mon regard sur mon bol de céréales, voilà elle m'a dégouté en me mettant l'image de mes yeux dans mon bol. Je repoussais légèrement ce dernier et portais mon attention sur mon téléphone sans pour autant lever les yeux.

-" Ce serait une bonne idée si tu mettais quelque chose sur toi..."
-" J'aimerais bien mais on m'a piqué mes vêtements."
-" Prend les miens"
-" T'as lu dans mes pensées."
Elle montait à l'étage, me laissant seul dans la cuisine, quand j'entendis la porte s'ouvrir. Miraculeusement les corps imbibés d'alcool avaient disparu, laissant apparaître...

Mes parents.

T'es dans la merde Zach.

Mon père furieux entra dans la cuisine suivi de ma mère encore sous le choc.

-" Joe avait raison" dit ma mère d'une voix  à peine audible.
-"Zacharie Jefferson tu va m'expliquer tout de suite !" Hurla mon père, lachant avec sa colère quelques postillons.
-" J'ai dix-huit ans !!???"
-" Non mais tu te fou de moi ? Depuis quand tu fais des fêtes alcoolisées dans MA MAISON ?"
-"Depuis quand il fait des fêtes tout court ?" dit ma mère qui commençait à s'enivrer de colère.
Au même moment je vois Camille descendre les escaliers ; elle avait soigné ses cheveux en une queue de cheval, porté un de mes bas de jogging qu'elle a resserré au max autour de sa taille, un de mes t-shirts blanc; bien évidemment trop grand pour elle et sa veste en cuir noir.
Elle porte enfin son regard vers moi.

-" Zacharie ! Tu me regarde quand je te parle" voyant que mon attention était sur quelqu'un d'autre, mon père s'avança vers moi pour voir qui attirait mon attention." Ashley ? Tu participe aussi à ce genre de fête ? Bon vu que tu étais là, la punition de Zach sera allégée."  Sa remarque porta mon attention et celle de Camille sur mon père qui divagait complètement.
Ma mère qui assistait à la scène rigolait avant de dire " Ah mon chère William, ce n'est pas Ashley,c'est Caroline." Je regardais ma mère avec un air assassin, ce n'est que là qu'elle se rendit compte de son erreur.

Camille se mit à mes côtés avant se dire;

-" Écoutez Monsieur c'est ma faute, enfin je suis l'origine de tout ça"
-" Camille arrête !"
-" Je ne fais que dire la vérité"
-" Ça suffit! Tu laisse des inconnus faire du n'importe quoi dans ma maison ? Allez jeune fille sortez de chez moi et que ne vous y vois plus jamais" sur ces mots Camille sort de la maison sans un mot.
-" Papa tu n'avais pas le droit ! Camille est celle que j'aime "
-" Si tu veux que je finance tes études universitaires tu sortira avec Ashley."
-" Qui a dit que je comptais faire l'Université ?"
Mon père eut un moment de recul pour examiner le niveau de sérieux de ma réplique.

- " Tu feras l'Université coûte que coûte mon cher ami"
-" Je pensais qu'il fallait que je sorte avec Ashley pour ce faire..." sur ces mots je sortais de la maison, cherchant Camille du regard. Elle n'était pas loin elle peinait à marcher; elle était peid-nus marchant sur le gravier.

La Pianiste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant