Je remontais les escaliers, doucement j'avançais, baissant la tête. Ce n'était qu'une soirée de plus, pourtant, mon coeur saignait,encore. J'ouvrais la porte et la refermais sans la claqué, je n'étais pas en colère, je ne voulais pas. Je m'allongeais dans mon lit, ma lampe de chevet laissait une lumière chaude, mais mon coeur restait froid. J'allais l'éteindre quand, comme chaque soir, chaque jour de chaque année, je me relevai pour fermer ce rideau cachant mon petit dressing. J'essayais d'arrêter la parano fusant dans mon cerveau, je verifiais chaque côté, regardant s'il était bien scellé.
Je sautai sur mon lit exténué, j'eteignis ma lumière et pleurais. Je pleurais comme tous les soirs, je pleurais comme si je n'étais plus qu'une rivière. Je pleurais car je ne souhaitais pas éxister, je pleurais pour ne plus penser, pour évacuer toutes ces images sombres qui faisaient partis de moi. Je ne voulais pas éxister, mais je pleurais car je ne voulais pas mourir.
Mes yeux n'étaient que les portes du trou béant qui constituait mon âme. Je cherchais encore pourquoi j'étais là? Pourquoi ai-je été créé? Pourquoi je n'arrivais pas à être heureuse? Pourquoi je n'étais pas comme les autres, alors que je n'étais qu'une copie d'adolescente, j'étais la définition de ce que certains appeleraient mouton.
Je me retournais sur le dos et eteignis la lumière en appuyant sur le bouton de ma lampe de chevet qui etait si mignonne avec un petit chat et son noeud papillon, trace d'une enfance heureuse. Seul manquait une pièce à mon puzzle peu abimé. Il ne manquait plus qu'a le restaurer et il serait parfait, ma vie serait parfaite.
La lampe éteinte, j'étais plongée dans le noir. Mes yeux restés ouvert ne savaient où regarder, repensant à mon léger strabisme parfois visible, ma honte les referma.
J'étais tellement bien dans cette chambre, je ne voyais rien. Je changeai de postion et optai de m'installer sur le ventre. C'était bel et bien la position la plus confortable. Je mis mes mains sous mon ventre, au dessus de mon nombril et sentis mon coeur vibrer au rythme de ses battements. Pour moi, rien n'était plus vrai qu'un coeur qui bat, que mon coeur qui bat.
Je ne savais pourquoi, mais le mien se renssentait au plus fort sur mon ventre. Peut être était-ce une métaphore pour me signifier que je ne vivais qu'avec mes tripes. Quoi qu'il en soit mon coeur était ce que j'avais de plus cher.
J'étais comme tout le monde mais je me sentais si différente. J'aimerai vivre comme n'importe qui mais je ne sais pas, je n'y arrive pas. Je restais une incapable. J'étais le trou noir dans la galaxie.
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Coucou petit flocon !
Tout d'avoir merci d'avoir lu le prologue. Il n'y a pas beaucoup d'action dans le prologue et le premier chapitre mais c'est surtout pour poser la situation.
Surtout n'hésite pas à laisser des commentaires et me dire ce que tu en penses. ( critiques constructives ou même ce que ça vous dégage comme sentiments ou encore ce qu'il vous passe par la tête )
( Ah oui, si tu veux bien lâcher un petit vote pour moi, ça me ferait très plaisir. )
Bisous !
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The orders.
Romance> Il baissa la tête, ses lunettes tombaient légèrement sur le bout de son nez, tandis que mes yeux impitoyables le fusillaient. Ravie de ma nouvelle victoire, fière, la tête haute, je m'en allais maîtresse des lieux, balayant du revers de la main to...