<< En faite, tu es aussi impressionnante que d'âpres les rumeurs. >>
Il me regardait avec un sourire narquois au lèvre. Je ne savais que répondre, je serrai les poings. C'était la première fois que je restais d'un silence de plombs. Il ajouta alors :
<< Désespérante et méprisante, ils ont omis ce détail.
- Qui es-tu pour me parler? Tu ne connais pas les règles de base du lycée? Tu es donc nouveau. Alors tu es faible. Je ne parle pas aux moins que rien.
-Ne gaspille pas ta salive pour moi, tu vas te noyer. Tu serais parfaite j'aurais compris, mais on peut bien voire que tu ne sais déjà pas manger, tu as une trace de chocolat sur ton chemisier. J'ai peur que tu ne sois handicapé. Ah non excuse moi, tu n'es juste qu'une femme. Fin de toute façon c'est à peu près la même chose. >>
La, je fulminais! Cette ordure, machiste en plus de m'humilier, m'étais inconnu. Il n'avait pas le droit. Personne ne l'avait jamais fait auparavant.
Une surveillante arriva et nous annonça que notre prof d'art était absente pour la journée et que les sortis en ville étaient interdites la première semaine. De ce fait nous avions permanence.Je partis, poussant tout ceux qui ne s'étaient pas encore ranger de mon chemin. Mon coeur était rempli de rage, tandis que ma raison tentait de me calmer.
Cette première journée devait bien être une des pires. J'étais dans le car du retour les écouteurs sur les oreilles. Absorber dans mes pensées je ne voyais plus le paysages filer devant mes yeux. J'écoutais Unsteady d' X Ambassadors, cette musique me donnait souvent envie de pleurer mais elle m'apaisait, mon coeur ralentissait et je me sentais enfin mieux. J'étais toute seule et c'était peut être ainsi que je me sentais le mieux, car j'étais entouré mais si seule. Une souffrance invisble , qui n'existait pas mais pourtant si présente à mes côtés.
Le car étais enfin arrivé, je devais encore faire un peu de marche pour retrouver ma maison. Je vivais dans un petit village à dix kilomètres de mon lycée et cela me satisfaisait. Au moins je pouvais rester dehors sans croiser personne du lycée et ce n'était pas plus mal. Je voyais qui je voulais quand je le voulais.
J'ouvris le portail, mon chien arriva vers moi quémandant des caresses. Lui je ne lui refusais rien, c'était bien le seul homme de ma vie qui était parfait.
J'entrais dans la maison ma boule de poil toujours à mes pieds. Je vis mon père, il ne travaillait pas ce soir. Je savais donc ce que cela allait être, encore une soirée de plus. Il m'acceuilla avec un sourir je le lui rendis crispé.
<< Comment c'est passé l'école ?
-Bien. >>
Je m'en voulais d'être toujours froide avec lui, mais ce n'était pas de ma faute, c'était plus fort que moi.
Il me regarda perplexe et ouvrit le frigo. Il ne voyait pas mon regard implorant. Je ne voulais pas. Il prit la bouteil de roser et servit son premier verre. J'ecourtai mon goûter et montai dans ma chambre. Je m'assis sur la chaise devant mon bureau toujours aussi mal rangé. Un de mes défauts récurants.
Je me mis à dessiner, le corps d'une femme commençait à se former. C'était ce qu'il y avait de plus beau. Un corp nu ne peut pas mentir, il nous livre tous ses secrets. Un corp nu quelque soit sa forme est magnifique à sa façon, chaque être est magnifique. Tout être différent est magnifique.
Je continuais mon dessin quand ma mère m'appela pour manger. Je descendis et lui fis un tendre bisous sur la joue en tant que bonjour.
Je m'installais à ma place, sur la table de la cuisine m'attendais mon poisson préféré.Son odeur m'ouvrit déjà les papilles. Le beurre dégoulinant sur le dos de cabillaud parfaitement cuit était à tomber.
Je regardais droit devant, m'interessant aux actualités diffusées à la télé. J'evitais du regard mon père légèrement émeché. Il n'était jamais méchant mais je détestais quand il buvait. Il dit que cela l'éloigne des problemes mais il ne voit pas que ça ne l'aidera pas.Cela me stressais, j'avais peur pour lui, peur qu'il se tue la santé. Comme s'il se suicidait à petit feu. J'ai peur pour lui car je l' aime. Quand il boit j'ai l'impression qu'il m'abandonne,qu'il nous abandonne.
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Coucou petit flocon !
Tout d'abord désolé pour l'attente, mais j'étais partie en vacances. ( Vive le camping !! )
Pour continuer sur le thème des excuses, je suis désolé pour les fautes d'orthographes, mais ce n'est pas mon fort.
J'espère que ce chapitre vous aura plus. N'hésitez pas à me laisser un commentaire, un avis et même un vote ça me ferait grandement plaisir !
Plein de bisous ! ♡
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The orders.
Romance> Il baissa la tête, ses lunettes tombaient légèrement sur le bout de son nez, tandis que mes yeux impitoyables le fusillaient. Ravie de ma nouvelle victoire, fière, la tête haute, je m'en allais maîtresse des lieux, balayant du revers de la main to...