CHAPITRE 17.

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CASTIEL

CASTIEL

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Traverser le temps comportait des risques, on disait souvent qu'on ne pouvait pas changer le destin, car cela pourrait endommager le futur.

Moi,Castiel, je m'apprêtais à traverser l'espace-temps pour demander de l'aide à l'ancienne Mal, celle-là qui ressentait des sentiments humains, celle-là qui tout simplement avant était humaine.

Traverser le temps était quelque chose de facile pour un ange, il suffisait du pouvoir divin donner par Dieu pour se retrouver là où l'on voulait être.

1500,1600,1700,1800,1850...1850 étaient l'année où je pourrais retrouver une Mal pure sans morts sur la conscience.

Le vent caressait mes ailes blanches comme la neige qui tombait du ciel, mes pieds foulaient le sol des ruelles sombres enneigé. Je pouvais entendre les discussions animées des passants de là où je me trouvais, je les entendais parler de tout et n'importe quoi, mais ils parlaient surtout de la Liberté ce qu'ils n'avaient pas encore acquis. Plus j'avançais dans les ruelles pour atteindre la civilisation plus je pouvais apercevoir des gens habillés d'un style ancien tout cela accompagné d'un comportement très arrogant. Je rangeai mes ailes lorsque la lumière provoquée par les lampadaires me touchèrent le visage, j'avais rangé mes ailes de peur que l'on découvre ce que j'étais. Je ne préférais pas attirer l'attention sur moi surtout quand 1850 les personnes occupant la terre étaient presque tous chrétiennes. Il y avait bien des exceptions à la règle et tant mieux Dieu n'avait jamais empêché une personne de croire en une autre divinité.

Plus avançais vers la civilisation plus je me sentais compresser. Les passants se bousculaient et se piétinaient dessus. Moi? J'étais entre ces gens comme un chien attendant son maître. J'étais perdu, j'étais arrivé ici sans idées, j'avais traversé des décennies, des siècles tout ça pour ne pas avoir de plan, j'étais venu ici le cerveau vide. Cependant, une magnifique mélodie me remit dans le droit chemin, je pouvais entendre une voix gracieuse remplie de joie, mais derrière cette voix soi-disant joyeuse se cachait une âme en peine, une âme déchirée par les sentiments douloureux. Je suivis les notes aiguës jusqu'à une grande place bondée de spectateurs curieux au milieu de tous ces gens se trouvaient une voix semblable au chant des sirènes cette voix était tellement envoûtante que j'en oubliai tous mes soucis. J'essayai de me faufiler entre la foule pour découvrir qui se cachait derrière cette voix magnifique, et j'en découvris une jeune femme portant une longue robe rouge, elle avait les pieds dénudés de chaussures, ses cheveux noirs corbeau dansant au rythme de ses pas lui tombaient dans le bas du dos, je pouvais apercevoir deux magnifiques saphirs qui remplaçaient ses yeux.
Cette femme abordait un magnifique sourire blanc qui ne montrait pas une onde de tristesse. Mais elle ne pouvait pas se cacher à moi, je pouvais sentir ce qu'elle ressentait, elle ressentait du dégoût envers elle, elle se sentait coupable de quelque chose. Les dernières notes de sa chanson saunèrent, la jeune femme se courba pour mercier ses spectateurs avant de courir au milieu d'eux se faisant piétiner par un torrent d'applaudissements. Je la voyais regarder la foule un sourire franc sur le visage, ses joues rougissant d'effort la faisait ressembler à une enfant.

DOUBLE VIE POUR UN DÉMON. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant