CHAPITRE 3.

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MAL

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Mon corps rencontra le sol dû à une chute de 4 étages. L'homme qui m'avait expulsé telle une merde de ma "chambre", sauta de la fenêtre brisée due à mon passage et retomba sur ses jambes, tel Choubaka après être bouffer une raclette. Je me relevai avec difficulté sentant mes os broyer, se déplacer dans l'intégralité de mon corps. Les morceaux de verre enfoncé dans mes plaies laissèrent coulé du sang, ce qui amplifia la haine que j'avais après le démon qui se trouva en face de moi.

"- Bah alors Mal, ça fait un petit moment qu'on ne te voit plus en enfer."*me dit-il un sourire scotché sur son visage*

"- Je me suis dit que prendre des vacances serait pas mal."*lui répondis-je d'un ton amusée*

"- Les vacances son terminées maintenant, tu va voir on va bien s'amuser à la maison."

"- Nan! Je connais un endroit plus amusant que la maison."*répondis-je, ma main droite derrière mon dos pour cacher mon arme*

Son regard me fixait avec incompréhension due à ma réponse donnée. Je m'avançai vers lui, sans rompre le contact visuel que nous échangions. Et pendant son moment d'inattention, je lui enfonçai ma dague dans la poitrine, le faisant griller de l'intérieur lui et son véhicule. Ma lame quitta son enveloppe corporelle la laissant tomber lourdement au sol.
Je la contemplai pendant quelques minutes, me demandant si son véhicule avait de la famille, des personnes à qui il manquerait.

J'étais loin d'être un ange, mais j'avais des sentiments aussi, comme vous.

Un cri me fit sortir de mes pensées, pas loin d'où j'étais une enfant se trouvais là. Elle avait le regard apeuré, suite à la scène qui s'était déroulée devant ses yeux innocents.
Je m'approchai vers elle, ce qui la fit reculer de quelques pas. Arrivé à sa hauteur, je m'agenouillai à sa taille ce qui me laissa apercevoir de magnifiques perles d'or qui me fixèrent. J'aperçus ses fines lèvres se mouvoir pour faire sortir une phrase qui me laissa dans ma réflexion.

"- Pourquoi vous avez tué le monsieur?"*me demande-t-elle de sa voix angélique*

Son regard planté dans le mien, me poussa à lui dire une partie du secret que le monde cache aux personnes.

"- Avant que je te le dise, promets-moi, que la scène que tu viens de voir, tu ne le diras à personne."*lui dis-je*

Sa tête se secoua avec énergie de haut en bas, curieuse de ce que j'allais lui dire. Ce qui me fit lâcher un sourire, laissant voir mes dents blanches parfaitement aligner. Et me voilà à lui sortir une phrase qu'aucun démon lui aurait dite.

"- Un jour si tu vois une personne aux yeux noir, cours, ne reste pas prés d'elle, ce sont des gens méchant comme à l'homme à qui j'ai fait du mal."

"- Mais toi aussi tu as les yeux noirs je les ai vue!"

"- Tu sais, je suis surement la seule personne aux yeux noirs à ne pas être méchante*je lui souris,pour la rassurer* tu verrais mieux de partir, et surtout ne le dit à personne ce que tu as vu."

La petite fille me regarda pour la dernière fois avant de se retourner et d'aller je ne savais où. Je me redressai la regardant partir. Une fois qu'elle fut hors de mon champ de vision, mon regard se reposa sur le parking où le corps de l'homme de l'accueil s'y trouvait. C'était ses moments-là que je détestais le plus, cacher les cadavres, surtout les gros, on ne savait jamais où les mettre.

Mes yeux se posèrent sur un énorme bac à glaçons, juste sous la fenêtre brisée. Je tirai le corps jusqu'au bac, ouvrant la petite porte coulissante, très peu de glace se trouvait à l'intérieur ce qui me facilitera à le faire tomber au fond. À peine, le buste dans le bac que le cadavre devient d'un bleu pâle. Mes mains se dirigèrent vers ses jambes les soulevant toute t'en les poussant.
Le son des glaçons en mouvement me prouva que le corps était bien tombé.

Ma force surnaturelle me permettait de soulever ou même de faire des choses qu'aucun humain ne pourrait faire.

La petite porte coulissante fermée, je me dirigeai vers l'entrée du motel.
Les portes à peine poussées qu'aucun son ne me venait aux oreilles, à part le bruit de mes pas sur le parquet grinçant se faisaient entendre.
Les démons d'Alastor que je n'avais pas achevé avaient du partir le prévenir que j'étais toujours en vie.

Sur le bureau où les pieds de la victime y étaient quelque heure auparavant une petite télé s'y trouvait, en m'approchant, je constatais que sur l'écran le parking était visible ce qui voulait dire qu'autour du motel des caméras de surveillance étaient installés.

Quelle merde!

J'allais devoir effacer les données des caméras de surveillance ce qui n'allait pas être facile. Il allait me falloir plus d'une heure pour supprimer les images de mon massacre.

Je crois bien que les deux longues heures de piratage que je venais effectué avaient été la pire torture psychologique de mon existence, même les séances de torture physique que je subissais en enfer étaient plus agréables. Mon corps était en sueur faute du stress, mes mains tremblantes éloignaient le plus loin possible de moi le clavier de l'ordinateur. Pendant ses deux longues heures, je n'avais fait que de regarder par la fenêtre, peur de me faire prendre. Si quelqu'un m'aurait vu, j'aurais été forcé de le tué ou alors de prendre possession de son corps, ce que je détestais faire.

POINT DE VUE OMNISCIENT

POINT DE VUE OMNISCIENT

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Suite à son massacre macabre, la démone au sourire angélique décida de repartir sur sa fidèle Harley-Davidson à la quête des personnes qui avaient déjà repoussé l'apocalypse.

DOUBLE VIE POUR UN DÉMON. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant