chapitre 4 : étonnement

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Le lendemain, je reprends mes habitudes.

L'arbre est libre, je m'assois donc en dessous. Mais Loan, je me suis souvenu de son prénom, vient vers moi :

"Ah mais en fait hier tu faisait la gueule parce qu'on t'avait piqué ton arbre non? "

Comme je ne répond pas, il continue son monologue. *soupir* lourd...

Il me prévient que si je ne parle jamais je ne pourrai pas avoir d'amis, que j'ai l'air froid, presque hostile, que je suis intimidant et que j'ai l'air d'un zombie, bref, que des beaux compliments sortent de la bouche de ce pro de la vie en collectivité. Bien sur, je continue de l'ignorer, il use sa salive pour rien le pauvre...

Mais au milieu de sa morale, Loan à l'air d'avoir une illumination.
Il me prend par le bras et me tire en me disant qu'il va m'aider à me faire des amis.
Je le repousse mais il insiste.
Je regrette soudainement d'avoir fait sa connaissance...

Amitié sincère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant