Amitié sincère

chapitre 7 : nostalgie

Les souvenirs de mon père m'envahissent.

Mon père était un grand homme : honnête, débordant d'amour, la main sur le coeur et bourré de talent. C'était mon plus grand modèle.

À l'époque, lorsque je n'étais encore qu'un enfant, il travaillait dans une petite entreprise. C'était un bosseur, et son patron voulait le grader.
Mais, car il y a toujours un hic,  un de ses collègues, un très bon ami de mon père, était jaloux de lui. Il voulait vraiment la place que le patron lui offrait, et était prêt à tout pour l'obtenir...

Une semaine après la graduation de mon père, il fût accusé d'avoir falsifié des dossiers très importants. Tous ses collègues de travail l'accusèrent à tort, et mon père fut licencié.

Mon père n'avala pas le morceau, il ne comprit pas ce manque de confiance de la part de ses collègues pourtant si gentils au quotidien.

Le soir de son licenciement, il bu beaucoup, avant de se tourner vers moi :

"Mon fils, n'oublie jamais que les humains sont égoïstes et cruels. Pour satisfaire leurs envies, il sont prêt à te planter un couteau dans le dos. Ne fais confiance à personne, les amis n'existent pas, tu m'entends? "

Ses mots sont restés gravés dans mon esprit.

Mon père n'aurait jamais prononcé de tels mots étant sobre, mais j'ai toujours su que c'était le fond de sa pensée ce soir là.

Mon père enchaina les petits boulots, mais son caractère avec beaucoup changé depuis se soir là : il était devenu froid, avide et méfiant.

Malgré cela, mon père continuait de veiller sur ma mère et moi, il faisait son possible pour gagner de l'argent et rembourser les frais d'indemnités que l'entreprise avait réclamé suite à la falsification.

Il travaillait deux fois plus pour qu'on ait une vie la plus agréable possible, et cela coûta malheureusement la sienne.