Chapitre ONZE : La trappe

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C'était une trappe.

Mais pour l'ouvrir, il fallait appuyer sur le bout lumineux, qui était en réalité un bouton, et par la suite il fallait pousser et non tirer.

Dès qu'elle s'est ouvert, j'ai senti et gouté la liberté.

Il fallait absolument que j'y entre, mais je ne voyais pas vraiment comment. Elle était à environ un mètre et demi du mur!

La seule solution que j'avais était de me donner une poussée, de sauter et d'espérer que j'allais attraper le rebord de la trappe.

Je fis alors un premier essaye. Je remontais les jambes le plus haut possible sur le mur, contractais mes muscles et je sautais, tout bras dehors pour essayer de m'agripper à quelque chose. Mais la seule chose à la quel j'ai réussi à m'agripper, c'était le sol.

J'avais atterri figure première au sol. Le sol était en béton et j'avais sauté d'au moins trois mètres de haut. L'atterrissage s'était alors mal passé et certainement pas en douceur. Le seul point positif de ce béton c'était qu'il absorbait les bruits. Alors quand j'avais atterri sur le sol, il n'y avait pas eu trop de bruit. Je n'avais donc pas grand risque d'alerter des gens par le bruit que je faisais. Sauf qu'il fallait dire, que ce n'était pas le plus confortable pour atterrir.

Avec une douleur mineure à la mâchoire, je refis une deuxième tentative. Je n'avais pas le temps de me focaliser sur la douleur. J'avais une liberté à gagner.

Je remontais donc à la même hauteur, soit à trois mètres du sol. Je repliais les jambes de la même façon que la première tentative, mais je pris bien appui avec la plante des pieds sur le mur. Je contractais aussi mes muscles, mais au lieu de le lancer comme la première fois, avec mes bras, je me tirai vers le haut tout en donnant une énorme poussée avec mes jambes.

J'avais l'impression de voler, sauf que je savais que si j'atterrissais comme la première fois, ça n'allait pas être aussi plaisant.

J'étais certaine que je n'allais pas y arriver. Je me voyais descendre de plus en plus et je voyais la trappe d'éloigner de plus en plus. J'essayais de m'étirer au maximum pour couvrir le plus d'espace possible.

Étirer au maximum, j'ai fini par effleurer le rebord. Il fallait absolument que je m'y agrippe. Je mis tout ce que je pouvais pour m'y accrocher et non plus seulement l'effleurer.

Tout me parut durer une éternité, mais j'ai finalement fini, par m'y agripper à l'aide d'une main.

Dans cette position, pendue dans le vide avec une main me retenant au rebord, je devais faire vite, car si on me découvrait ainsi, j'allais avoir de plus gros problèmes que j'en avais déjà.

Je mis toute la force que j'avais dans mon bras pour me monter un peu afin que je puisse m'agripper avec mon deuxième bras. Ensuite, quand j'étais suspendu par la force de mes deux bras, je me soulevais, de la même façon qu'on se soulève à l'aide d'une barre d'exercice.

J'avais alors la tête dans le trou de la trappe, quand mes bras commençaient à faiblir. Je me dépêchais alors de mettre une jambe dans le trou et d'appuyer mon pied sur le rebord de la trappe. Cette position n'était pas confortable, je me dépêchais à faire de même pour mon autre jambe.

J'étais maintenant accroupie dans la trappe.

Je me dépêchais à refermer la trappe, pour ne pas être vu par une personne indésirable.

En refermant la trappe, toute la luminosité de la journée s'en alla.

Le sort pour qu'on ne puisse pas utiliser notre vision de loup ne devait pas fonctionner ici, car aussitôt que la luminosité s'en alla, elle embarqua.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 11, 2016 ⏰

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